Les
ÉTATS-GÉNÉRAUX
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SYNARCHIE et ÉTATS-GÉNÉRAUX
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INTRODUCTION - 3
I - HISTORIQUE des ÉTATS-GÉNÉRAUX - 3
Quel était l’objet de leur
convocation ? - 4
II – UNE SYNARCHIE SOCIALE - 5
Quelques définitions de base.
- un peuple ;
- une nation ;
Conditions de souveraineté du
peuple.
II-1- COMPOSITION d’une SYNARCHIE HISTORIQUE : - 6
II-1-1- les trois Collèges
électoraux ; -
II-1-2-les trois Conseils
d’Etat ; - 7
II-1-3-les trois Ministères du
Gouvernement.
***2°***
II-2- FONCTIONNEMENT : - 9
II-2-1- préparation des
E.G ;
II-2-2- consultations dans les 3
Collèges électoraux : État social.
II-2-3- légifération dans les
Conseils politiques : État politique. - 10
II-2-4- les 3 ministères du
Gouvernement synarchique.
II-2-5- moyens de contrôle du
peuple. Condition de souveraineté…
***
III - LES FRUITS de la PROMULGATION des VŒUX des E.G,12
III-1- LA RÉVOLUTION DE 1789 - 13
- Formulation de la Loi de Vie des Peuples.
IV – DES SCHÉMAS pour une
SYNTHÈSE - 15
A – La balance (16) et l’équilibre des 2 États;
B 1/2 – Les deux
natures (18) et
niveaux de consciences (19) ; - 17
C – Les trois niveaux
organiques : Général. - 20
V – RÉFÉRENCES à l’ENSEIGNEMENT : 22
V– 1- DANS LES PENSÉES QUOTIDIENNES
V – 2–DANS LES CONFÉRENCES - 28
VI - COMPLÉMENT: Fraternité – Egalité – Liberté.30
VI -1- Les 3 Principes
Républicains - 31
VI -2- Pathologies sociales…
VI – 3- Changer de mentalité - 32
VI bis - PQ et Conférences OMA – 31
Détails PQ et Conférences OMA – 36
*****
INTRODUCTION
Une
Synarchie historique…
Le but de ce travail
est de contribuer, à notre mesure, à rendre un peu plus concrète, dans nos
consciences, cette structure d’organisation concernant les Sociétés humaines,
nationales, planétaires appelée la SYNARCHIE.
Le Maître, dans une antique mission a guidé Ram afin d’installer
cette organisa-tion synarchique dans un immense empire eurasiatique,
dont le centre de rayonnement était l’Inde…
Après les millénaires
d’anarchie qui ont suivi le Schisme ayant mis fin à une ère de paix de 3500 ans,
le Maître est revenu pour réinstaller définitivement la Synarchie.
Transformée par toutes ses expériences historiques, les
conditions actuelles de l’hu-manité deviennent favorables, dans un contexte de
risque majeur de destruction avec,
en parallèle, une conscience planétaire qui se développe. Le désarroi
croissant devant ce qui est ressenti comme un désordre mondial et les aspirations de paix, de justice
sociale, de fraternité n’ont pas de réponses exactes…
Afin de nous éclairer
sur cette Synarchie, notre Maître, parmi de nombreuses indica-tions, nous a
proposé d’approfondir l’œuvre de Saint
Yves d’Alveydre. Il nous l’a présenté comme un Initié pouvant se dédoubler
pour aller en Agartha étudier le
système d’organisation de ce royaume où règne la paix, l’harmonie, la
santé…chez des millions d’êtres.
À travers ses œuvres,
St -Yves a retracé l’Histoire de l’humanité depuis l’antique celtide (-7500 avant J-C), de l’épopée de Ram
à Christna, Fo Hi, Zarathoustra,
Moïse, Jésus…et, pour finir cette continuité, l’Histoire de France et sa
mission, précisément.
Ce travail s’inscrit
donc essentiellement dans l’apport précieux de cet Initié, comme élément dans
un ensemble qui nous dépasse, donné par l’Enseignement du Maître, mais à la
réalisation duquel on est convié de participer !
I - L’HISTORIQUE des ÉTATS-GÉNÉRAUX
Pour connaître le régime qui convient à une Nation, il faut examiner
l’origine même de sa souveraineté, au moment précis où elle émerge d’un chaos
et se montre pour la première fois dans une forme nettement déterminée.
La
France du XIV siècle est le véritable champ d’observation des origines de notre
société synarchique. Tous les principes constitutifs s’y trouvent en forme et en jeu mutuel.
À Paris, au sortir de la révolution
féodale apparaît une Synarchie dans une cathédrale, Notre-Dame. Nous sommes le mardi 10 avril 1302, le soleil est en bélier, symbole de l’emblème de
Ram.
-
Sur son trône se trouve
Philippe le Bel, le Roi.
- Autour du monarque, en hémicycle
sont rangés les Seigneurs de sa maison et de son Conseil privé, les comtes…
- À droite
sont les délégués des Evêchés et Abbayes.
- À gauche sont les députés de la
plus que douteuse justice d’épée.
- En allant vers les portes de la
cathédrale, de chaque coté de la nef, est l’Ordre économique représenté par les délégués des bonnes villes et
cités.
Objet de la convocation des États généraux
Qu’arrive-t-il donc au Roi de France pour qu’il ai besoin de réunir
autour de lui des délégués de son Peuple ?
Un
ordre du Pape vient d’être lancé contre le Roi de France, Elle le convoque à un
concile où les évêques français doivent se rendre et le Roi devra faire plaider
sa défense s’il n’est pas présent en personne.
Le
pape disposait alors d’un immense pouvoir matériel en même temps que d’une
autorité appuyée sur l’excommunication autrefois quasi mortelle pour qui en
était frappé.
Boniface VIII Possédait dans tout le royaume chrétien une garde impériale
puissante et redoutée. C’était l’ordre des Templiers doublée des chevaliers
Teutoniques. De plus, en dehors de cette garde le pape avait pour généraux tous
les Archevêques et Evêques et pour légion tout le clergé. C’est pourquoi il
rêvait d’un empire universel comme César…
Si
Philippe le Bel a renoncé aussi spontanément à une partie de son autorité c’est
parce qu’il accroissait d’autant son pouvoir ; en s’appuyant sur la
synarchie des Etats Généraux, il faisait de la France un bloc invincible en entraînant
dans une même volonté nationale ses gouvernants et ses gouvernés.
Et
pourquoi a-t-il besoin de former à tout prix un bloc invincible? Parce qu’il ne
se sent pas assez fort pour résister seul à la menace que le pape fait peser
sur lui. En effet, Boniface VIII, inquiet de l’indépendance française, veut
ressaisir un gouvernement absolu sur les Evêques, réformer le Royaume, corriger
le Roi et donner à la France un gouvernement soumis à Rome.
La
convocation du Roi devant le concile montre bien la tradition césarienne
qui s’érigeait à Rome, non comme autorité enseignante mais en pouvoir politique
et en domination justicière.
Voilà pourquoi le
souverain français ne se sentant pas de taille à lutter seul au nom de la
politique contre un gouvernement religieux également politique et plus général
que le sien, se met lui-même comme une épée dans la main de la souveraineté
sociale de la nation, en pleine cathédrale de Paris.
.
.
.
II – UNE
SYNARCHIE SOCIALE.
Régner, avoir le pouvoir
de gouverner, quelle est l’essence de cette fonction ?
-
Dans le second Testament comme
dans le premier, la Tradition dit : « Régner,
c’est servir. »
-
La révélation ajoute : « C’est servir le Dieu social dans ses membres humains et dans sa
loi constitutive. »
-
Et Jésus disait : « Je ne
suis point venu abroger cette loi, mais l’accomplir. »
-
« Les rois auront beau le nier
cent fois, c’est par la volonté des peuples qu’ils règnent et c’est la force
des peuples qui les rend redoutables. » (16/11/1380 le Chancelier Dormans.)
Quelques
définitions de bases :
Qu’est ce qu’un peuple ?
C’est un monde humain composé de la totalité des individus présents
ayant un avenir commun ; c’est donc tout le monde !
C’est un corps collectif doué d’organes avec des fonctions différentes,
doué d’une durée de vie, avec une santé selon qu’il se conforme à la loi de Vie
propre à cette entité.
Le
peuple est un être vivant, sa structure sera donc trinitaire (tels : esprit, âme
et corps physique ou intellect, cœur et volonté), afin que pour durer il puisse
s’enseigner, se régler et prospérer en
s’entraidant.
Ce
qui, dans le plan social, qui est le niveau créatif et de réalisation
se manifestera dans trois
Ordres professionnels : Enseignement, Juridique et Économique ; c’est l’État
social.
Qu’est ce qu’une nation ?
Un peuple, qui est d’abord une réalité humaine sociale, occupe
généralement un territoire. Aussi a t il été amené à générer un gouvernement
confié à quelques individus afin que la grande majorité soit disponible pour
accomplir ses diverses activés.
Son gouvernement doit refléter l’État social, c’est l’État politique, que l’on nomme Nation.
Le
choix du chef s’est souvent fait par la force, par la ruse….mais il peut se
faire selon la Loi de Vie.
Le peuple souverain a
autorité pour créer son gouvernement, le
modifier, le révoquer s’il ne légifère pas selon ses vœux. Le vote ne doit en rien le priver de ce droit fondamental, l’autorité
ne se déléguant pas.
Conditions
scientifiques pour que ce peuple soit souverain.
Extraits de Conférence du Maître sur la Synarchie : (à lire page 25)
L’action politique d’un gouvernement sur un peuple ne saurait, sans
anarchie, demeurer abstraite de ce peuple, comme si celui ci n’était pas un
être collectif, socialement organisé et normalement existant.
Par conséquent, la loi statique, qui défini l’action gouvernementale ou politique, présuppose une
autre loi puisqu’il y a cet autre fait dynamique. Cette dernière loi devra définir, non
plus le mécanisme politique des gouvernants, mais l’organisation
sociale des gouvernés.
Or
depuis le huitième siècle avant Jésus Christ, on ne voit nulle part
l’organisation des gouvernés à l’état de fait juridique et par conséquent de loi
sociale. Il n’y avait union entre les
gouvernants, que pour le maintien
de l’asservissement du plus grand nombre. Quant aux gouvernés, ils
n’existaient point socialement parlant. C’étaient des asservis ou des
contraints, sans droit propre autre que le droit naturel de l’assaut du
gouvernement de force, par la force du nombre. Ainsi au lieu d’avoir un ordre
social à la base du gouvernement, il y avait un désordre systématique et la politique reposant sur
l’inhumanité était en travers de la Loi
du Règne de Dieu.
Le
peuple, réalité humaine et sociale, devra s’organiser conformément aux Lois qui
régissent ces Êtres, comme un individu se soumet au lois de la nature et de
l’Esprit afin de s’assurer la santé plutôt que l’alternance de “paix sociale
et de révolutions” s’il vit anarchiquement.
Cet
organisme vivant qu’est le Peuple, se structure naturellement en trois
composantes ; donc il devra se constituer organiquement en trois Pouvoirs sociaux afin de :
1) Garantir sa prospérité, son
entraide : base matérielle économique,
production et distribution des richesses de base, pour se perpétuer.
2) Garantir l’équité par l’égalité devant la loi, pour se régler.
3) Garantir l’enseignement afin que son évolution soit fidèle à son but, à son idéal.
Le peuple est
souverain lorsqu’il est assuré d’être le maître de sa destinée, de son
gouvernement, c’est-à-dire qu’il
a le dernier mot.
Pour cela, ses vœux réels, énoncés avec raison et compétences
devront être recueillis grâce à une procédure adéquate.
Alors seulement, ses vœux seront légitimes, c’est-à-dire
exacts, authentiques, inspirés par la raison, la justice, le bien publique (ce
qui n’est pas le cas par le biais du vote d’opinion politique). Cette procédure
sera organiquement encadrée par l’institution d’un triple Collège social des
gouvernés qui constitueront : les trois Collèges électoraux.
II-1- CONSTITUTION Générale d’une SYNARCHIE Historique.
II -1-1 - Les trois Collèges
électoraux : l’État
social.
L’électorat a pour condition le suffrage universel professionnel et
celui-ci n’est pas seulement individuel, il fait corps, il est solidaire, il
est social :
- Tous les individus majeurs d’une commune votent par couple ou par
foyer, chacun comme membre de son unité
professionnelle, donc la femme participe comme
l’homme.
- L’électeur ne peut être candidat que dans la profession à
laquelle il appartient. Le mandat est impératif, c’est à dire que l’élu doit s’en tenir uniquement au mandat qui
lui a été donné de défendre. S’il ne tient pas son rôle il sera révoqué. Il n’a
pas de pouvoir, il est mandaté par ses collègues de travail pour transmettre,
pour défendre les Vœux de tous, pas pour défendre un « Programme »
personnel ; il est le serviteur de son groupe professionnel.
- Chaque unité professionnelle a trois candidats à élire pour
former le collège électoral départemental.
- Ce collège se divise en trois Pouvoirs conformément à la loi
sociale.
- Les délégations de ces Collèges
départementaux constituent l’Électorat social, le triple Pouvoir des gouvernés.
Composition des trois Collèges
électoraux,
et
analogie avec l’organisme humain.
Collège économique : (membres / action - énergie)
- Ce grand Collège se compose de 5 facultés : Finance, Agriculture, Industrie, Commerce, Main - d’œuvre. Il regroupe la production et l’échange, réalise leur union et leur solidarité.
Collège Juridique : (cœur / régulation)
- Il comprend la magistrature, le barreau, tout ce
qui est justice, administrations, sécurité: le personnel des préfectures, les municipalités, ainsi que l’armée et la police.
Collège de l’enseignement : (tête / réflexion)
-Il
comprend tous les enseignements : cultes et ordres religieux, universités, académies, presse d’opinion, médecines, arts…
Ce premier niveau de
l’organisation synarchique en place, cet État social souverain qui a une fonction de consultation, va pouvoir générer le second niveau, qui est un reflet de lui même,
mais pour une autre fonction.
II -1-2 - Les trois Conseils d’États législatifs : l’État politique.
Le
triple Collège électoral élit un triple Conseil d`État législatif, spécialisé
de la même manière. Il élit également des commissaires chargés de contrôler le
travail de ces trois Conseils.
Chacun des 3 Conseils d’État
aura pour fonction de promulguer les Lois qui s’appliqueront dans leur Ordre
respectif.
Ce
deuxième niveau réalisé, les membres des trois Conseils d’État vont élire
chacun un Ministre qui formeront : Les trois Ministères du gouvernement
synarchique.
II -1-3 - Formation du Gouvernement
synarchique.
Ce Gouvernement comprend trois Ministères :
Le Ministère de l’Enseignement
- Le premier Conseil d’État : élira le chef du premier ministère, élection qui
sera doublée d’un examen. Il représentera tout le Pouvoir enseignant du peuple
et prendra le titre de Primat avec les prérogatives de l’autorité enseignante.
Le Ministère de la Justice
- Le
deuxième Conseil d’État : élira le chef du deuxième ministère, élection doublée d’un
examen. Il représentera tout le Pouvoir de justice du peuple et prendra le
titre de Souverain
justicier avec les prérogatives du Pouvoir exécutif justicier sous le contrôle de l’Autorité du
Primat investit du Droit de Grâce.
Le Ministère de l’Economie
- Le troisième Conseil d’État : élira le chef du troisième ministère, élection
doublée d’un examen. Il représentera tout le pouvoir économique du peuple et
prendra le titre de Grand Économe avec les prérogatives de ce pouvoir assisté non plus seulement des
commissaires du troisième Conseil d’État, mais aussi de commissaires du troisième Collège électoral, le Pouvoir Économique étant
l’exécutif des gouvernés.
Deuxième
partie
Avant d’embrayer sur la suite du
feuilleton, recentrons-nous avec trois citations :
- Sœur NATACHA nous a rappelé que
« le Maître nous donne l’eau, mais que c’est à nous de nous
organiser ! »
- STEINER
disait : « Une cause du malaise profond de nos Société tient au fait de l’inadéquation entre la structure de leur organisation
et celle qui constitue la nature humaine… » ; autrement
dit, comme il n’y a pas résonance entre les deux, il y a dissonance d’où :
troubles, désordres…
- Saint-YVES l’exprime aussi et confirme
la nécessité de mettre à plat tout le système de pensée, la façon de vivre,
pour réintégrer un autre champ de Forces, issu de la Structure du monde
divin : « Il ne s’agit pas que les citoyens soient des dieux, mais que la
Loi sociale soit de Dieu, c’est-à-dire exacte. Sans cette Loi, même un peuple
de dieux mènerait la démocratie à tous les diables ; avec cette Loi, même
un peuple de diables se convertirait forcément en un peuple de dieux. »
Résumé de l’épisode précédent :
Nous avons commencé
l’exposé en plongeant dans le
contexte de l’Histoire de France, à un moment, le XIVème siècle, où émergeait
la première manifestation de cette structure d’essence synarchique : les États-Généraux.
Il
est clair, que le Roi s’y est prêté par nécessité ; en obtenant
l’assentiment de tous les délégués des Ordres sociaux de son Peuple, cela le
rendait de taille à résister à l’ambi-tion impérialiste du pape Boniface VIII.
Laissant, pour un temps la question de la composition défectueuse des
premiers E-G, nous avons commencé l’examen d’un schéma qui synthétise les
différentes composan-tes de l’organisation synarchique, telle que St.-Yves la propose, issue des projets
tem-pliers…Donc, cela va au-delà de ce qui s’est réellement passé dans
l’Histoire. L’essentiel étant qu’à travers ce modèle, comme bonne excuse, nous approfondissions
fraternellement nos échanges afin de rendre toujours plus vivants en nous et
entre nous, ces principes, ces lois qui préparent nos comportements futurs, conditions
pour bénéficier durablement d’un
Ordre synarchique !
- Donc, au plan général, commun à tout
le monde, le Peuple : tous sont rassemblés au-tour de ces trois lignes de
forces des corporations, qui convergent vers les trois Collèges électoraux..
- Ensuite, issus de cette sphère
consultative, est institué le deuxième niveau, législatif, c’est-à-dire l’Etat
politique, reflet des trois Ordres sociaux, mais avec cette fonction de
légiférer.
- De cet étage est enfin issu le
Gouvernement général, comprenant deux Ministères en regard des Pouvoirs
exécutifs de Justice et d’Economie, et du Ministère de l’Enseigne-ment, qui est
l’Autorité.
La suite va nous amener
à suivre le fonctionnement de cet ensemble, à commencer par les États-Généraux.
Après seront données quelques réalisations obtenues grâce à la prise en compte
par le Pouvoir des Vœux des E.G. Enfin, sera démontré, suite à l’erreur fatale
des révolutionnaires de 1789, où se situe l’équilibre, ou sa rupture, de la Loi
de Vie des Peuples, dans l’Ordre synarchique.
II - 2 – FONCTIONNEMENT de la STRUCTURE,
(Dans le sens ascendant.)
Le peuple est souverain, c’est de lui que va partir l’impulsion de
réunir les E. G selon la procédure organiquement réglée (loi organique : qui concerne l’organisation) de l’État
social en cas de crise majeure. Dans la vie normale de la nation, c’est du Roi,
du gouvernement que la procédure sera lancée.
II -2 –1 - Préparation de la Réunion des
États-Généraux.
Cette Réunion a pour but la présentation par les trois Conseils
électoraux des projets de lois issus de la synthèse des Cahiers de vœux et
doléances aux Conseils d’État pour légiférer, et aboutir à leur légalisation. La
préparation va se dérouler comme suit :
II -2- 2 - La consultation dans les trois
Collèges électoraux : l’État social.
Chaque électeur
recevra 3 listes, concernant les trois collèges électoraux, bien qu’il ne fasse
partie professionnellement que d’un des trois pouvoirs sociaux.
Il ne peut être
élu que dans la liste propre à son Ordre.
Le mandat est
impératif, avons-nous déjà vu.
- La première liste recueillera
ses pensées sur toutes les questions touchant à son culte et à l’enseignement
qu’il aura reçu ou que ses enfants
recevront, la liberté de penser, de se soigner...
-La deuxième liste
enregistrera tous ses désidératas au sujet de l’admi-nistration, de la justice,
de sa sécurité dans la localité…
-La troisième liste sera
remplie de toutes ses notes relatives aux questions économiques qui le touchent
directement et comme membre d’une profession quelconque : rémunération de
son travail, commerce local et international, main-d’œuvre…
Chacune de ces listes ira au Collège départemental correspondant et la
moyenne de toutes sera la base du Cahier de l’Ordre.
Par
simple correspondance on aura donc ainsi au centre du département tous les
éléments d’une triple synthèse des Cahiers qui incombera au triple Collège
départemental.
Ces
trois Cahiers départementaux destinés à se fondre dans une synthèse générale
divisée en trois Ordres seront envoyés aux Grands Collèges Électoraux.
Ces
derniers siégeront dans une ville différente chaque année.
Les
projets de lois seront par la suite transmis aux trois Conseils Législatifs de
l`État Politique au cours de la
Réunion solennelle des États-Généraux..
II -2-3 – Légifération dans les 3 Conseils
politiques: l`État Politique
Les
Conseils politiques ne peuvent promulguer des lois que provenant de la
préparation à l’avance par les Chambres sociales et formulées par elles sous
forme de Vœux. Le triple conseil
d’État légiférera donc sur ces études préalables, résumées dans les Cahiers des
Ordres.
Les
trois Collèges électoraux ont auprès des trois Conseils d’État leurs
commissaires élus pour contrôler que les lois en voie de rédaction sont bien conformes aux vœux des Cahiers.
De
part le travail des Conseils d’État, les vœux légitimes du peuple deviendront légaux.
II
-2-4 - Les trois Ministères du Gouvernement Synarchique.
II
-2-4 - Les trois Ministères du Gouvernement Synarchique.
Le ministère de l’Economie.
Ce
ministère conduit par le Grand Économe a le Pouvoir économique. Il est
assisté par des commissaires du troisième Conseil d’État mais aussi de délégués du troisième Collège social,
économique, qui assureront le contrôle de ce ministère par le vote libre de l’impôt. C’est donc bien le Collège
social économique qui vote l’impôt.
Le ministère de la Justice.
La
souveraineté légitime et légale, c’est à dire le Suprême Pouvoir est exercé par
le Souverain
Justicier. En tant que représentation exécutive,
cette fonction impersonnelle n’appartient qu’au seul mérite populaire et social
par l’examen (ce pourrait être un Roi, un président de la république)
Le
chef du gouvernement dispose de la police et des forces armées pour exécuter sa
mission de pouvoir politique. Cependant il reste subordonné à l’Autorité
représentée par le Primat investi du Droit de Grâce. Il est assisté par des
assesseurs élus et examinés du deuxième Conseil d’Etat.
Le ministère de l’Enseignement.
La synarchie est une
forme de gouvernement où tous les hommes qui disposent du pouvoir sont
subordonnés à ceux qui disposent de l’autorité.
Issu de tout un processus de sélection par des élections doublées
d’examen depuis le premier pouvoir social jusqu’au chef du premier ministère: le Primat, est l’Autorité tout en haut de cette structure
conforme à la Loi de Vie des peuples.
Tous les cultes, toutes les universités, toutes les sciences rapprochés
en un seul Conseil Social, c’est toute l’Autorité qui est redressée sur ses
bases. Élu avec la totale confiance de ce Conseil, le Primat de par son
contrôle du pouvoir suprême du Souverain Justicier rend à ce pouvoir la base
qu’il lui manque pour être respecté.
Totalement désarmé, le Primat ne tire son autorité que de sa
seule valeur morale, spirituelle et scientifique. C’est cette valeur
intrinsèque, cette autorité qui par l’accord
donnée, l’autorisation accordée aux demandes du Souverain
Justicier donne toute leur force aux lois qui sont alors souveraines.
« Le Primat, c’est la paillette d’or qu’il reste quand on a tamisé le peuple ! »
II - 2-5 - Moyens de contrôle du peuple:
- La libre disposition des honneurs, des places, la constitution
des jurys d’examen sont du ressort du premier collège social (et non d’un Pouvoir
politique).
- Le
libre consentement de l’impôt est du ressort du troisième collège social auprès
du Grand Économe. L’exécutif économique appartient donc aux « Forces
vives » du Peuple.
- Si
le Conseil d’Etat, sous l’influence d’une anarchie d’en haut, ne légifèrent
plus selon les Vœux du peuple, ce dernier fait nommer par ses trois Collèges
électoraux un triple Conseil d’Etat nouveau qui rétablit la situation; le Peuple est souverain.
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Arrivés à cette étape de l’Édifice,
trois mots-clés peuvent nous aider à imager son fonctionnement : légitimité – légalité – souveraineté.
Ce sont les trois engrenages qui doivent s’enclencher,
les uns après les autres, pour que toute loi deviennent exécutive avec le
maximum de garanties :
1er Verrou: un vœux, un projet de loi, pour être légitime, doit avoir été défini en pleine lucidité.
La meilleure garantie pour cela, c’est le vote, non d’opinion, mais social,
professionnel où la compétence, la moralité, la solidarité sont un vécu
quotidien et reconnu.
2ème Verrou: tout projet légitime est traduit par
le Conseil d’État de son ressort en loi, avec le contrôle des commissaires du
Collège électoral correspondant ; alors il deviendra légal.
3ème Verrou: les Ministères de Justice et d’Economie devront obtenir l’accord,
l’aval de l’Autorité enseignante, garante de la vision d’ensemble, de l’intérêt
général. Le Ministère de l’Economie sera, de plus contrôlé par les délégués du
premier Collège électoral qui tiennent les cordons de la bourses…
Alors, seulement, les lois seront souveraines et deviendront exécutives.
Étant
donnée la fonction essentielle de l’Autorité - le Prima - il est rassurant d’imaginer combien la sélection y
conduisant est longue et assujettie à des votes et examens…La diversité des
composantes du Collège des enseignements est un gage pour obtenir un vote quasi
unanime pour le candidat (e) final (e) quant à sa compétence, son charisme, son
désintéressement, sa conscience du Tout.
Sa
signature est donc la garantie essentielle et souveraine.
***
III – Les FRUITS
de la PROMULGATION des VŒUX des États-Généraux.
À
partir des leur première réunion, en 1302, les Etats Généraux ont été convoqués
une quinzaine de fois jusqu’à la révolution de 1789. Durant cette période,
l’étalement de leur convocation a beaucoup varié; les promesses d’y avoir recours dans des délais réguliers n’ont pas été tenues. Des rois tels Louis XIII à Louis XV n’en ont
pas convoqués.
À la naissance des
États-Généraux cette représentation est vicieuse et insuffisante :
-
le premier pouvoir correspond à l’enseignement ; il est représenté par l’épiscopat mais il manque une
représentation des universités et des autres religions.
-
Le deuxième pouvoir correspond à la juridiction locale ; alors représentée par la noblesse d’épée. Il manquait une
représentation du Parlement de Justice de Paris et de la province.
-
Le troisième pouvoir comprend l’économie ; représenté par les Echevins, les Consuls, Capitous et Prévots. Il
manquait une représentation de la Cour des Comptes, de la Cour des Aides et des
communes rurales.
Cependant, suite aux Vœux des Cahiers, voici quelques exemples de
décisions qui ont fait l’objet d’ordonnances royales :
1356 On
s’attaque aux privilèges féodaux
1413 Unité
des juridictions, égalité devant la loi.
1484 à
Tours, les E.G veulent que les juges soient indépendants du pouvoir royal.
1576 à
Blois, création de l’État civil ; Henri III. (Villers Cotterêt : 1539,
François 1er ?).
1558 ils
réduisent de 8 millions la taille (impôt) qui aurait été portée à 21…demandent
la liberté pour le culte nouveau (protestant) ….le droit de tutelle du Royaume
quand le dauphin est trop jeune.
D’une façon générale, leurs attributions purement sociales ne les font
pas dévier de leur mission. Quelle puissance extraordinaire
d’étude et de conseils réfléchis, de claire vue et d’impulsions civilisatrices dans ce rôle d’autant plus souverain qu’il n’est pas dominateur..
Henri IV (1589, 1610) ne
les convoqua pas malgré ses promesses, parce que ceux-ci sont condamnés par la
réaction européenne et parce que partout les souverainetés sont poussées à
devenir purement politiques et exclusivement gouvernementales. Mais pendant 20
ans, avec Sully, ils gouverneront et légiféreront avec les Cahiers de nos
anciens Pouvoirs sociaux. C’est à cette même source qu’il baigne son âme et sa
pensée, quand il médite de socialiser entre eux et d’amener à la Synarchie les
états politiques d’Europe. (Il était en accord avec la reine d’Angleterre).
C’est lui qui signa l’Édit de Nantes, (1598), reconnaissant le culte
protestant… qui sera révoqué par Louis XIV, (1685).
Là
où les E.G rendent un immense
service à l’économie, c’est quand ils ne cessent de réclamer la création, la
conversion, l’extension des voies de communication et de transport; le dragage
des rivières et des fleuves, la suppression des douanes intérieures, l’unité
des poids et mesures…quand ils indiquent les bases des relations économiques du
pays avec le monde entier…
Cet organisme est le seul
dans lequel les compétences profes-sionnelles d’un peuple peuvent manifester la puissance
de leur expérience.
Jamais nous le voyons, dans l’histoire, mettre en question le
gouvernement ni faire à ses pouvoirs d’opposition systématique. Au contraire,
il ne vise toujours qu’à opérer le redressement et qu’à en assurer l’exercice
au profit de l’État politique comme de l’État social.
En résumé : si malgré la composition défectueuse de ses deux premiers Ordres,
malgré les justes défiances qui inclinèrent de bonne heure le Tiers à
s’abstenir de délibération et de réunion communes qui l’eussent mis à la merci
de la majorité féodale du clergé et de la noblesse, si malgré la tactique
constante de la monarchie et de la cour pour élargir les assemblées et
en éviter la périodicité, pour brusquer la fin des sessions et se dérober
derrière des promesses vagues à leurs justes réclamations, au lieu de rédiger
séance tenante les Ordonnances gouvernementales d’après les Vœux nationaux,
comme le fit le chancelier L’Hospital, si malgré toutes ces entraves, la Loi
sociale a pu porter de tels fruits que ne pourrait-on entendre dans des
conditions favorables?
III -1. POURQUOI en 1789 une RÉVOLUTION de réforme bascula en RÉVOLUTION de catastrophe ?
« Alors, personne ne voulait de
révolution violente. Il y avait d’un bout à l’autre de la collectivité
nationale, un immense besoin de paix mutuelle, une sorte de sensation
d’universelle humanité. Les Cahiers des différents Ordres étaient remplis de
vœux et de doléances…mais on ne
convoquait pas les E.G…
Étymologiquement,
révolution
signifie retour au cycle et s’applique à deux genres de faits
diamétralement opposés qui rentrent dans la loi d’harmonie du Tout.
- 1) il exprime
un ordre cyclique dans une suite de temps ;
-2) il exprime
un désordre accidentel, un bouleversement dans un même temps.
Appliqué à
l’humanité et à tout organisme collectif le mot révolution à la même
acceptation double; il signifie : santé sociale dans le premier cas et maladie politique dans le deuxième
cas.
L’accident de 1789 a pour
cause l’abandon de la tradition des E-G, de l’électorat social par les Bourbons
puis par les Institutions représentatives du 17 juin 1789.
La caractéristique de ces Institutions – la
Constituante - est identique à celle de
l’Ancien régime : c’est la suppression des trois Pouvoirs sociaux du
peuple. Les représentants, qui étaient auparavant des délégués
professionnels et choisis par leur corporation, le seront selon leur opinion politique et par la foule.
- Comme accomplissement démocratique d’une partie des Cahiers nationaux depuis le
XIV siècle, cette révolution en tant que réforme désirée est normale, elle
entre dans l’ordre cyclique, dans toute sa prévision antérieure, dans tout son
système, dans sa Loi sociale qui règle.
-
Comme cataclysme politique, elle sort de ces conditions de santé continue, elle
les arrête pour faire œuvre de réaction latine contre l’action également latine
des Bourbons. Comme eux, elle suspend politiquement la loi de la révolution
française physiologiquement comprise, et elle a beau substituer
pathologiquement des gouvernés à des gouvernants, ceux-ci n’aboutissent jamais
ou qu’à détruire ou qu’à élargir l’Ancien régime d’une manière plus
rationnelle, plus géométrique, plus conforme aux progrès réalisés par la vie
sociale antérieure, mais c’est toujours l’Ancien régime occupé par le plus grand
nombre.
-------------------------------
Il est temps de présenter la
formulation de la Loi de Vie des Peuples :
« Seule
la SYNARCHIE qui règle scientifiquement
l’équilibre
de la balance à deux plateaux que sont :
-
l’État social, issu du
Peuple ;
-
et l’État politique, issu de
la Nation,
par
l’arbitrage de l’Autorité, peut garantir
la
souveraineté légitime et légale d’une Puissance ;
là est la
Loi de Vie des Peuples. »
***
IV - DES
CHÉMAS, pour une SYNTHÈSE.
Trois schémas donnant des analogies différentes,
devraient aider à une représentation de cette structure synarchique avec sa
fonction organique essentielle qu’est la Réunion des Etats -Généraux.
A-l–La Balance et l’équilibre des deux États.
Ce schéma est
en correspondance directe avec la formule de la Loi de Vie des Peuples :
-
Un plateau (droite) représente l’État social ;
-
L’autre plateau (gauche), l’État politique.
Rappelons qu’il n’y a État social que s’il y a Peuple organisé ; et organisé en résonance avec la structure trinitaire propre à
tout organisme supérieur. Un Peuple non ainsi organisé, ne participe pas
réellement d’un organisme, c’est-à-dire, d’un ensemble complexe d’organes
solidaires formant une entité dynamique. Un Peuple non organisé ainsi, n’est
pas encore un organisme, c’est une mer de cellules, avec plus ou moins
d’agglutinations, souvent concurrentes entre elles… Autant dire que la
« civilisation » qui en
émerge est encore primitive ; c’est la force, la majorité qui crée
le « droit ». De plus, une fausse organisation consiste à mettre des
« planches dans la ruche » : des secteurs
« spéciaux », des forteresses, des féodalités (des lobis, en langage
du xx siècle), au lieu de « membranes » pour former des
organes autonomes mais liés et contrôlés par l’ensemble,
selon une structure sociale et professionnelle… Notre « civilisation » a
pût réaliser quelques progrès, certes, mais ce n’est pas grâce à sa valeur, à
la qualité de sa structure…c’est malgré elle ! Ce sont les formidables Forces de Vie, qui parviennent à faire
avancer, malgré tous les énormes gaspillages d’énergie, de compétances, de
bonne volonté !
Avec la balance
comme symbole, apparaît bien le rôle de l’autorité : c’est le repère fixe, invariable, qui indique si l’équilibre est
maintenu, la direction contrôlée.
-
Par exemple, la non tenue des
E.G se manifesterait par un poids augmenté du plateau de l’État politique (qui légifèrerait en circuit
fermé, sans consulter les intéressés).
- De même, si un ministère
dédaignait les indications du Primat, le fléau s’écarterait du repère central.
- Également, des Vœux en contradiction avec la bonne santé de
l’Organisme : égoïsme corporatiste,
projets scientifiques dangereux,
programmes agricoles violant les lois de la nature, etc, feraient pencher
l’aiguille ; alors l’Autorité ne donne pas son assentiment,
mais donne les raisons et conseille vers une autre direction ! La vision
globale de l’Autorité amène, avec sagesse et amour, à réguler au rythme raisonné,
toutes les tendances centrifuges ou égocentriques émanant des multiples niveaux
de conscience du Peuple et de ses organes.
Le schéma fixe aussi les idées quant aux différents flux d’échanges
entre les différentes tripartitions :
-
Entre l’État social et l’État politique, nous trouvons le circuit des États-Généraux, avec le contrôle
social.
- Entre les
Conseils d’État et le Gouvernement, circulent les lois, établies d’après les
Vœux des E.G, qui seront promulguées après consultation de l’Autorité ;
d’une part , avec toujours le contrôle des délégués des Collèges sociaux et,
d’autre part, avec l’accord des délégués du Collège économique pour ce qui est des impôts.
-
Entre le Gouvernement et l’Autorité, dernière circulation des lois qui les verra
devenir
souveraines, c’est-à-dire exécutives, quand elles ont reçu l’assentiment de l’Autorité.
- Les
lois seront enfin appliquées par
le Pouvoir juridique dans l’État social.
-De l’Autorité enseignante et de tous les
différents Corps qui l’ont désignée, rayonnent à tous les registres du Peuple
les bienfaits d’un enseignement des Sciences et du Spirituel, totalement libres
de tout Pouvoirs politique, économique ou idéologique !
B1-ll-Natures humaines et
niveaux de consciences.
Pourquoi des États – Généraux ?
Pourquoi prendre l’avis d’un Peuple, pourquoi ne pas laisser à l’Autorité, au Gouvernement, le « droit » de tout diriger « d’en haut », sans trop se soucier d’admettre que peut-être les gens ont des idées quant à leur avenir ?
C’est vrai,
qu’on est habitué, sinon conditionné à accepter comme naturel, à ce que
les Partis de gouvernement applique « leur Programme » à eux, ce qui
est quelque peu en contradiction
avec l’Enseignement christique : « Régner,
c’est servir. »…, et non se
servir !
Ce
schéma exprime
l’analogie : Peuple / être humain.
Mon Moi
supérieur, ma super-conscience sait que mon véhicule de chair, toutes ses cellules,
tous ses organes doivent un jour être transfigurés, doivent ressusciter, le « saut
quantique » ! Vais-je décider, avant l’heure, de leur
dire : « Voilà, demain à
neuf heures, toutes le monde ressuscite ; qu’on se le dise ! » Allons donc, ce sera la révolution !
La nature
supérieure, dans sa sagesse, sait que beaucoup de temps est nécessaire pour que
soient remplies les conditions afin que cet Evènement
grandiose, programmé arrive à son terme. Par amour, elle va suivre pas à
pas l’élargissement de conscience de chaque cellule, de chaque organe, avec la
vision d’ensemble, afin de bien orienter, contrôler les progrès, les
chutes…Donc, elle va leur poser des questions en vue d’une « Réunion
des E.G » …
Elle ne va pas
leur demander de se déterminer sur quelle marche globale on va devoir
s’engager, leur conscience ne saurait voir assez loin ; elle leur
demandera de s’exprimer sur l’état de leurs expériences, sur leurs difficultés,
sur leurs besoins réels : quantité et qualité des énergies reçues ou
fournies, la difficulté à répondre aux besoins de certains organes, la
solidarité avec le tout, etc. Les cellules d’un même organe enverront leur
délégué rejoindre le système dans la tripartition à laquelle il appartient.
Ainsi les vœux seront-ils plus fortement exprimés et entendus par la conscience
et le Moi supérieur.
À chaque cellule : réponses ou questions spécifiques ; on
ne va pas demander à une cellule du foie de dire ce qui serait bon pour le pouce
des orteils du pied droit ! Naturellement, un Organisme étant une Unité
d’un ensemble d’organes, il y a une interdépendance entre tous. Chaque cellule
est donc reliée à cet ensemble et elle bénéficie ou subit les conséquences d’un
fonctionnement harmonieux ou non. Aussi est-elle en droit, sinon en
devoir, d’émettre des vœux
concernant les deux autres grandes partitions constitutives de l’organisme afin
d’être alimentée optimalement par elles et se sentir en résonance juste avec la
structure type, facteur fondamental d’harmonie…
Chaque organe ayant son
délégué entendu par le cœur initiatique : le plexus solaire, celui-ci étant directement en connexion avec le
cerveau, tous les « Cahiers de Vœux » seront disponibles au
gouvernement qui demandera l’avis de la super-conscience avant de décider d’un
choix nouveau dans le domaine concerné.
Selon
cette procédure, issue la Loi de Vie des
Peuples, la Lumière de l’individualité inonde, vivifie toutes les cellules,
tout l’organisme, tout le Peuple. Et ce Peuple retrouve sa dignité car il est
respecté, nourri, aimé par plus grand que lui.
La Réunion des Etats-Généraux, c’est l’Examen de conscience du
Peuple (l’organisme) par le Gouvernement (le coeur) mis à la disposition de l’Autorité (la tête, la super-conscience) pour arbitrer scientifiquement
l’épanouissement de cet Organisme supérieur.
B2-ll-Image
analogique : La harde et le
troupeau.
La harde
est sauvage, le troupeau est domestique ;
1)
Dans la harde, le chef est un des membres,
le plus fort physiquement, en
général. C’est donc un individu qui a les caractéristiques générales des
animaux composant cet ensemble.
2)
Dans un troupeau, le chef
suprême, c’est le berger…ce qui n’empêche pas qu’il y ait aussi un
« chef » du troupeau, concernant les « relations à l’intérieur
même de cet ensemble d’animaux. Dans
ce schéma, le guide, c’est le berger ; il n’est pas de même nature, de
même caractéristique que les membres de l’ensemble ; il appartient à une
autre « race », à un autre niveau de conscience !
Le troupeau, guidé par son berger, reçoit de lui une toute autre attention que n’en reçoit la harde de son chef. À l’impulsion purement centrée sur l’instinct de survie, la conscience élargie du berger, d’une part, atténue considérablement la nécessité des individus du troupeau de se concentrer quasi exclusivement à sa survie, d’autre part, par sa présence aimante et lucide dans ses rapports de relation avec les individus, des éléments supérieurs sont captés, la confiance en leur berger nourrit une élévation des consciences de groupe vers une individuation… Ce processus est très accéléré par rapport à la harde.
Analogies :
1)
Une démocratie politique :
Un
peuple organisé en démocratie
politique, élit son chef du
gouvernement parmi les êtres qui composent sa majorité, donc de niveau de conscience
« moyen » ; les sages, les êtres exceptionnels, font partie de
minorités… Cet élu est le reflet de la majorité du peuple ; pour être élu,
il a dû faire beaucoup de promesses contradictoires quant aux « besoins ordinaires »
des électeurs.
L’exercice
du pouvoir sera limité à la satisfaction d’une infinité de besoins antagonistes à satisfaire rapidement … Le gouvernement gèrera le court terme, sans pouvoir,
en conséquence, l’insérer dans une vision globale, condition de justice
sociale, de foi en un avenir meilleur.
Ce gouvernement
assure la survie de son peuple !
2) Une structure sociale synarchique :
Dans un
peuple ainsi organisé, le responsable le plus élevé, l’Autorité, est d’un tout
autre niveau de conscience ; il est issu d’une minorité … Il fait partie
de l’élite spirituelle et scientifique, libre de toutes sujétions avec les
Pouvoirs : politiques, religieux, économiques…Il a été élu par cette élite
véritable, il a triomphé d’examens complexes, et a pu être confirmé par le
suffrage universel.
Un peuple guidé par
un tel être, tout en ayant un gouvernement à son image, mais arbitré par cette
autorité, évolue dans une dynamique de justice sociale, de fraternité, de
confiance ; l’avenir est synonyme de progrès
pour tous !
La paix des
consciences est confortée par l’assurance que les
besoins élémentaires de tous sont garantis, ce qui libère pour consacrer
des énergies à développer d’autres facul-tés plus
universelles !
C’est la
Voie de l’Age d’Or !
C-lll- SCHÉMA GÉNÉRAL : Les trois niveaux organiques.
(Dessiné par Martin C.)
Là, sont
réunis :
La tripartition « horizontale » des
trois Ordres sociaux :
-
le Peuple Enseignant ;
-
le Peuple Juridique ;
-
le Peuple Économique.
Les trois degrès « verticaux » du
cheminement de leurs Vœux et leur retour en Lois souveraines.
-
1er Consultation, par les Cahiers de doléances,
et élection des délégués pour le
niveau départemental, puis synthèse
nationale des Cahiers de chaque Ordre.
-
2ème Propositions de Lois aux Conseils d’États politique ;
promulgation, après avis de l’Atorité, et applications dans les trois Ordres
sociaux.
-
3ème Les trois Ministères, Économie, Justice et Enseignement,
soumettent à l’Autorité leurs propositions de Lois, sous le contrôle des
délégués des trois Ordres sociaux. L’Ordre Économique détient l’exécutif au
niveau de l’impôt ; avec l’accord final de l’Autorité, les Lois seront
souveraines, et leur application dévolue à l’Ordre Juridique.
*****
Voici enfin, des critères de
contrôle, à méditer, quant à la validité des informations données le long de cet exposé ou
des réflexions qui ont été partagées…
V -
Références à l’AUTORITÉ de l’ENSEIGNEMENT
du Maître OMRAAM MIKHAËL AÏVANHOV
V -1 – Dans les PENSÉES QUOTIDIENNES.
PQ du 27-04-96. « Tous les organes de notre corps
ayant une fonction déterminée, chacun d’eux ne s’occupe que d’exécuter son
travail sans s’intéresser à ce que font les autres .On ne peut attendre d’un
organe que ses préoccupations s’étendent à l’ensemble du corps. C’est pourquoi,
pour l’harmonie et le bon fonctionnement de l’ensemble, l’Esprit cosmique a
placé dans l’être humain une intelligence supérieure qui surveille, qui
contrôle. Grâce à cette intelligence, les mouvements de chaque organe sont
réglés, leur spécialisation est utilisée et dirigée en vue du bon
fonctionnement de l’ensemble.
L’être humain se trouve donc placé entre ses organes et
cette intelligence qu’il a reçue du ciel. S’il donne la prépondérance à
certains organes, comme le ventre et le sexe par exemples, l’anarchie
s’installe en lui, et il périclite. Mais s’il
donne la priorité à cette intelligence qui gouverne, qui équilibre, il
ressentira un état d’harmonie qui fera de lui un véritable créateur. »
2 - En
l’être humain, tout réclame ; c’est
la tête qui doit décider.
PQ du
05-07-01. « On pourrait comparer l’être humain à un bureau de
réclamations. Tout en lui réclame : l’estomac réclame de la nourriture…les
oreilles réclament des sons…le yeux réclament la lumière, les couleurs…et la
bouche, le nez, tous réclament…et les organes sexuels aussi. Donc le corps
entier réclame, c’est magnifique, c’est merveilleux, c’est naturel. Seulement voilà : il faut une instance
supérieure pour contrôler ces réclamations, et cette instance c’est la tête.
C’est à elle de voir si elle peut les satisfaire, sinon ce sera la
catastrophe : l’homme mangera et boira trop ou pas assez, il s’exposera
trop à la chaleur ou au froid, il n’entendra ni ne verra les dangers… Il est
bon que le corps soit poussé à réclamer ce dont il a besoin, c’est à cette
condition qu’il se maintient en vie. Mais il faut que la tête aussi soit là
pour orienter, pour voir à quel moment accepter, à quel moment refuser, et
combien donner. Partout il y a des exigences, des réclamations, mais dans
l’être humain, comme dans tous les domaines de l’existence, une tête doit être
là, présente, pour pouvoir distribuer à tous d’après
les règles divines, dans des proportions divines ».
3
- « Ce que vous faites au plus
petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ! »
PQ du
05-09-98. « Vous ne pourrez arriver à atteindre l’infiniment grand qu’en
commençant par travailler avec l’infiniment petit Si vous voulez atteindre la Divinité, vous devez commencer par vous concentrer sur les cellules de
votre corps en sachant que chaque cellule est une
entité vivante. Si vous pensez chaque jour à vos cellules : comment les
purifier, les fortifier, les illuminer, vous sentirez peu à peu que vous
commencez à toucher la Divinité qui est elle-même pureté, force,
lumière. »
4 - Nous
ne pouvons rien faire sans le consentement de nos cellules.
PQ du
03-05-99. « Chaque cellule est une entité vivante, une très petite
âme intelligente qui sait comment respirer, se nourrir, éliminer… Regardez
comment travaillent les cellules de l’estomac, du cerveau, du foie, des organes
sexuels… Elles ont toutes leurs spécialités. Et notre intelligence n’est que la
somme des intelligences de toutes ces petites cellules : nous dépendons
d’elles et elles dépendent de nous, nous formons une unité.
Nous ne pouvons rien faire sans
le consentement de nos cellules. Le jour où elles s’arrêtent de travailler, de
contribuer au bon fonctionnement de notre organisme, il ne nous est plus
possible de nous nourrir, de respirer, d’éliminer, de penser. Nous pouvons pousser
des cris, nous mettre en colère, cela ne sert à rien. L’être humain est donc la synthèse de toutes ces petites âmes
intelligentes qui vivent en lui, et il doit prendre
soin d’elles. »
5 - Notre
tâche : éduquer notre peuple de cellules.
PQ du 04-05-99. « Combien parmi
vous sont conscients que leurs cellules sont de petites âmes intelligentes,
tout un peuple qui est là, en eux, avec lequel ils sont en relation et qu’ils
ont la tâche d’éduquer ? Très peu. C’est pourquoi vos cellules ne vous obéissent
pas. Vous souhaiteriez améliorer l’état de votre foie, de votre estomac, de
votre cœur, de votre cerveau, etc., mais vous ne pouvez pas ; les cellules
de tous ces organes ne vous obéissent pas, vous ne pouvez pas vous imposer à
elles, elles fonctionnent d’après leur volonté propre.
La Science initiatique, qui a étudié l’anatomie
psychique de l’être humain et les règles qui président à son fonctionnement,
nous enseigne comment nous pouvons
commander aux cellules de nos organes : il faut d’abord accepter
l’idée que ce sont des entités intelligentes,
conscientes, et apprendre à entrer en communication avec elles. »
6 - La véritable organisation n’est
pas seulement extérieure.
PQ du
12-05-98. « Pour organiser la société, les humains sont à la
recherche d’un modèle idéal ; mais ce modèle, ils ne le trouveront jamais
sur la terre. Pour le découvrir, ils doivent tourner leur regard vers un lieu
où règne cette organisation parfaite : le soleil. Pas le soleil physique,
évidemment, mais ce monde d’harmonie, de pureté et de lumière dont il est le
symbole.
La véritable organisation n’est
pas seulement extérieure. Une bonne organisation extérieure est nécessaire,
bien sûr, mais son pouvoir est limité, et même elle est inutile s’il n’y a pas
un esprit qui vient l’animer.
Prenons l’homme, par exemple,
avec ses membres, ses organes, et tous les systèmes respiratoire, digestif,
circulatoire, nerveux… Quelle organisation extraordinaire ! Mais alors,
comment se fait-il que, malgré cette organisation il soit tellement faible,
vulnérable ? C’est qu’elle n’est pas suffisante. Il faut qu’une organisation supérieure, une organisation
spirituelle pénètre cette organisation physique, la fortifie et la
vivifie. »
7 - Des
Révolutions…mêmes matériaux, mêmes désor-dres.
PQ du
09-04-01. « Par combien de révolutions l’Histoire a été
traversée ! Combien de fois les humains ont fait l’expérience des
changements ! Mais la situation ne s’est jamais vraiment améliorée.
Pourquoi ?
Parce que, malgré ces
changements, les humains ne sont pas sortis du cercle vicieux de leurs
convoitises et de leurs instincts mal maîtrisés. Tant
qu’il n’y aura pas d’amélioration dans les mentalités, aucune situation ne
s’améliorera vraiment. Il faut sortir de la région
des appétits inférieurs ; à ce moment-là, oui, les changements seront de
véritables améliorations. Mais si on utilise les mêmes matériaux défectueux,
avec les mêmes éléments viciés, quelles que soient les combinaisons que l’on
envisage, l’humanité continuera à vivre dans les mêmes désordres et les mêmes
tribulations. »
8 - Un
monde organisé, apaisé, et la Vie s’installe.
PQ du 12-08-01. « Dans les êtres
instinctifs, soumis à leurs passions, on retrouve les convulsions de la terre
primitive : tout en eux n’est qu’agitations, chaos. Bien sûr, comme pour
la terre, la vie parvient tout de même à se maintenir au milieu des bouleversements,
mais elle n’a pas de bonnes conditions pour produire des formes très
élaborées. L’état que crée en l’homme le déchaînement des passions est
incompatible avec l’apparition d’une culture, d’une civilisation. Lorsque cette terre primitive s’apaisera enfin et deviendra un
monde organisé, des plantes, des animaux, des hommes viendront s’y installer
symboliquement.
C’est cela notre tâche
quotidienne : préparer notre terre intérieure, une terre où même les anges
et les divinités pourrons venir nous visiter sous forme d’inspirations,
d’intuitions, de révélations. Car c’est cela, la vraie vie. »
9 - La
seule méthode de transformation véritable.
PQ
du 15-09-01. « Si, malgré leurs efforts, les humains n’arrivent pas à
améliorer grand chose sur la terre, c’est qu’ils
n’ont pas appris à s’élever par la pensée pour contempler un monde qui les
dépasse, ces régions spirituelles peuplées d’entités plus évoluées qui peuvent
leur servir d’exemples et de modèles. Ils ne
créeront jamais rien de plus juste, de meilleur, de plus beau, s’ils n’ont pas
perçu quelque part une réalité supérieure pour s’en inspirer dans leur vie
quotidienne. Et c’est cela justement le véritable travail du spiritualiste.
Oui, contrairement à tout ce que
s’imaginent certains, les spiritualistes ne sont pas une espèce d’évaporés qui
se laissent aller à toutes sortes d’élucubrations stériles. Au contraire, ce
sont des êtres qui ont une véritable discipline et qui, par la méditation, la
contemplation, parviennent à saisir la perfection qui est en haut, pour
s’efforcer ensuite de la reproduire ici sur la terre. C’est là, la seule
méthode de transformation véritable. »
10 - La
vérité est l’expression d’une organisation telle…
PQ du
02-12-96. « Les humains pourront dire qu’ils ont trouvé la vérité
uniquement lorsqu’ils parviendront à vivre tous ensemble dans le bien-être et
la paix. La vérité est l’expression d’une
organisation telle que tous vivent heureux et en harmonie les uns avec les
autres. Pour y arriver, il faut bien sûr
toutes sortes d’ajustements, d’adaptations, de mise au point, c’est là notre
travail à tous. Mais il faut savoir qu’il n’y
a de vérité qu’universelle. Il n’y a donc de vérité que
dans l’unité. Alors tâchez de sentir que tous les humains ont les mêmes besoins
fondamentaux, et ne vous imaginez pas avoir trouvé la vérité tant que les
privations infligées aux autres hommes ne vous touchent pas vous aussi, tant
que le mal fait aux autres n’est pas un mal que l’on vous fait à
vous-même. »
11 - Seule la conscience
d’appartenir à un tout peut unir les différences naturelles.
PQ du 03-03-02. « Selon les
organes auxquels elles appartiennent (le cœur, les poumons, le cerveau ,
…) les cellules de notre corps sont des individus de nature différente et qui
ont aussi des activités différentes. Elles pourraient donc se sentir étrangères
les unes aux autres et même hostiles. Mais dans un
corps en bonne santé, ces cellules sont comme des entités conscientes
d’appartenir à un seul être qui les embrasse et les unit
toutes : l’homme lui-même.
Il en est de même pour chaque créature
humaine. Vis-à-vis du Créateur, chacune est une cellule de son corps, la
nature. Le Créateur est le seul être réellement existant, et tous les humains
ne sont que les cellules du grand corps cosmique. Mais comme la conscience de
ces cellules n’est pas unifiée, elles s’opposent, se heurtent… Les humains se croient justifiés dans leurs luttes et leurs affrontements, souvent même ils s’imaginent défendre de grandes causes ! Non, il n’y a pas de quoi être
fier, car ces affron-tements ne sont que le résultat de leur ignorance. Mais le jour où ils sentiront qu’ils appartiennent au grand corps de
Dieu, là oui, ils pourront légitimement ressentir de la fierté. »
12 - L’amour est l’unique
force qui organise les choses.
PQ du 06-06-96. « Quand le
véritable amour viendra dans le monde, on n’aura plus besoin d’imposer des lois
aux humains ni des prescriptions à respecter : ils feront parfaitement ce
qu’ils doivent faire en harmonie les uns avec les autres.
L’amour est la seule force qui organise les choses,
qui les fait croître et fleurir.
Dés que l’amour entre dans une famille, une communauté, une société, il n’y a
plus besoin de dire : « Faites
ceci, et si vous ne le faites pas, gare à vous… » ; tous
exécutent leur tâche avec plaisir. Là où est
entré l’amour, la loi n’a plus de place ».
13 – Est-ce cela la véritable économie ?
PQ du 10-03-03. L’économie est devenue
la grande préoccupation des humains. Et dans l’intérêt de l’économie, ils se
sentent obligés de courir, de se démener, de s’épuiser, parce qu’il faut produire de plus en plus, pour
vendre de plus en plus et acheter de plus en plus… Mais qu’est-ce que c’est que cette
économie à laquelle on trouve normal de sacrifier les humains ? L’économie sera magnifique, florissante, tandis que les humains
exténués, harassés, seront par terre. Ils usent leur système nerveux, et pas
seulement leur système nerveux : leur cœur, leur estomac, leurs poumons
souffrent aussi, car toute cette activité, toute cette production, cette consommation
entraînent une pollution qui empoisonne l’atmosphère, les mers, les forêts,
l’eau, la terre, la nourriture, etc. Où est l’intelligence ? Où est la raison ? Une
« économie » qui gâche, qui détruit, qui salit, qui gaspille, est-ce
cela la véritable économie ?
14 – En conscientisant tous les
processus, les fonc-tions, on facilite le rôle de la tête.
PQ du 11-03-03. Notre esprit est
omniscient et tout-puissant comme Dieu, il vit dans une lumière infinie,
éternelle, mais nous n’en sommes pas conscients. Pourquoi ? Parce que la capacité que possède le cerveau de nous transmettre
la lumière, le savoir, les pouvoirs de l’esprit, est en relation avec tous les
aspects de notre existence physique et psychique.
Faites un jour cette expérience :
depuis le matin où vous vous éveillez jusqu’au soir où vous vous endormez,
essayez de prendre conscience de tous les processus qui font que vous êtes
vivant… vous n’y arriverez pas. Tous ces processus physiques, physiolo-giques,
affectifs, mentaux qu’on ne peut même pas énumérer tant ils sont nombreux,
c’est à travers eux que vous prenez contact avec la matière, que vous faites un
travail dans la matière. Ce travail est infini, mais efforcez-vous au moins de
le commencer. Si vous apprenez à vous surveiller,
en faisant en sorte que tous les processus en vous se déroulent dans les
meilleures conditions de pureté et d’harmonie, vous
améliorerez le fonctionnement de votre cerveau qui deviendra peu à peu le
conducteur des puissances de l’esprit.
15 - Avec cette Loi, même un peuple de diables se
convertirait en un peuple de dieux !…
PQ du 090503
- "Quand Jésus disait: « Mon
Père céleste travaille et moi je travaille avec Lui », il invitait
tous les humains à travailler aussi à la venue du Royaume de Dieu. Car, je le
répète, l'essentiel, c'est la nature de l'activité à laquelle on se consacre.
Du moment que vous décidez de participer à ce travail gigantesque, noble,
divin, que vous mettez là toutes vos forces et vos énergies, vous entrez dans
un ordre de choses nouveau, vous vous manifestez comme un véritable fils de
Dieu.
Pour la vie
spirituelle, il est très important de savoir au service de qui on travaille,
dans quelle activité on place ses énergies.
Ceux qui participent à des entreprises
malhonnêtes s'imprègnent sans le savoir des éléments impurs qu'ils remuent, et
ils finissent par détruire tout ce qu'il y a de bon en eux. Il faut participer à une entreprise
grandiose, céleste. Peu importe si elle se
réalisera, peu importe si les gens vous comprendront et vous suivront.
L'essentiel, c'est que vous faites ainsi un travail bénéfique sur vous-même:
tout en vous s'améliore, et c'est vous qui gagnez."
16 – Les
mêmes règles pour l’ensemble de l’Humanité et pour le corps humain…
Pensée du
12/05/2003.-- " Depuis des siècles, des penseurs répètent que l'humanité
est comme un corps où chaque pays représente un organe. Mais en réalité, très
peu de gens travaillent à ce que les organes de l'humanité soient inspirés par
la même sagesse, le même désintéressement que les organes du corps physique; chacun ne pense qu'à lui-même au détriment de son voisin. Il est donc temps de prendre exemple sur l'organisme humain que
la nature a construit avec tant de science, d'étudier son fonctionnement, dans
quel cas il est en bonne santé, dans quel cas en mauvaise santé, et de
comprendre que ce sont les mêmes règles pour l'ensemble de l'humanité.
Quand le
cerveau est lucide, le cœur dilaté, même les pieds se sentent bien. Oui, quand
un organe est en bonne santé, toutes les autres parties du corps le sentent, se
réjouissent; et quand un organe est déficient, les autres aussi, les pauvres,
se sentent diminuées. Alors, pourquoi quand un pays est en difficulté ses
voisins se réjouissent-ils? Cela prouve qu'ils sont de
mauvais organes: et ils ne se rendent pas compte qu'un jour ou l'autre ils en
subiront eux aussi les conséquences."
17 – Le vote d’opinion :
vote de la personnalité…
Pensée du 06/07/2003. "Tout
exercice spirituel, tout effort pour se rapprocher de Dieu et s'unir à Lui
donne des résultats. Mais, sous prétexte que vous aurez pu pendant quelques
secondes vous identifier à la Divinité et vous fondre dans la conscience
cosmique, n'allez pas vous imaginer que désormais vos pensées, vos sentiments
et vos actes seront toujours inspirés par votre nature divine! Non,
malheureusement non, votre nature inférieure continuera à venir dire son mot,
et alors, tâchez d'être encore plus vigilant et lucide. Car il n'y a rien de
plus nocif pour la vie spirituelle que de ne pas y voir clair en soi. Commettre
des erreurs n'est pas tellement grave, mais à condi-tion de s'en rendre compte. Ce qui est vraiment grave, c'est de se croire inspiré par
l'Esprit, alors qu'en réalité on est en train d'obéir à ses tendances
égocentriques et à ses instincts les plus grossiers."
18 – Évolution –
l’opinion…
Pensée du 27
janvier 2008: "Par la méditation et la prière, nous apprenons à
communier avec les régions supérieures, à projeter vers le Ciel la partie la
plus subtile de notre âme, pour qu’à son retour, elle nous rapporte des
éléments nouveaux, plus spirituels, que nous ne possédions pas. Ainsi, au lieu
de répéter éternellement les mêmes fautes, les mêmes comportements erronés ou
la même médiocrité, nous arriverons à nous dépasser.
Si les animaux évoluent très peu, c’est parce qu’ils sont privés de
cette faculté de projection que possèdent les humains. Depuis des milliers d’années,
ils se reproduisent toujours identiques à eux-mêmes, et s’ils évoluent, c’est
surtout grâce à leur contact avec l’homme. Tandis que l’être humain, qui a le pouvoir de se
projeter dans les régions divines, attire à lui des éléments plus purs, plus lumineux,
et c’est ainsi qu’il arrive à se dépasser, à se créer lui-même, à réaliser des
œuvres grandioses. On appelle cela
l’évolution."
V -2 – Dans les CONFÉRENCES.
Conférence du 25-03-62:
« … Mais revenons à
cette idée de hiérarchie qui est extraordinairement utile pour la vie intérieure. En
concevant seulement que tout est hiérarchisé, depuis les pierres jusqu’à Dieu,
en gardant constamment cette idée d’une structure, on est obligé d’agir
correctement car tout devient ordonné, organisé, systématisé. La
hiérarchie est un état d’harmonie parfaite où tout a sa place. Cela est vrai dans tous les domaines. Si la plupart des humains
sont tellement malheureux, c’est qu’ils ne respectent pas la hiérarchie. Le
ventre est à la place de la tête ou du cœur, et inversement. Aucun ordre n’est
respecté… Chacun et chaque chose à sa place,
voilà la hiérarchie.
Mais cette harmonie ne peut pas se rétablir sans que
chaque être, chaque chose retrouve sa place. Et il faut commencer par le
commencement : la place respective que doivent occuper le cœur et
l’intellect. Chez la majorité des humains, ce sont toujours les sentiments
et les passions qui commandent, et l’intellect qui dit : « Amen », court pour les satisfaire.
Donc, c’est l’anarchie ; et les humains ne savent même pas qu’ils vivent
dans l’anarchie ; si on leur dit, ils vont riposter en croyant qu’on les
insulte. Non, tant que le cœur et l’intellect ne sont pas à leur place
respective, c’est le règne de l’anarchie. Avez-vous réfléchi à la raison pour
laquelle l’Intelligence cosmique a placé la tête en haut et le cœur un peu plus
bas ?
Conférence du
11-09-77 :
« … Combien de fois les humains
ont fait l’expérience du changement et même des révolutions ! Mais la
situation ne s’est pas améliorée. Et pourquoi ne s’est-elle pas
améliorée ? Parce que malgré ces révolutions les gens ne sont pas sortis
du cercle vicieux de leurs désirs et de leurs buts tellement inférieurs.
Tant qu’il n’y a pas d’améliorations dans les
mentalités, aucune situation ne peut vraiment s’améliorer. Il faut sortir de
ces régions inférieures des appâts et des convoi-tises, et à ce moment-là les
changements que vous ferez seront de véritables améliora-tions. Mais avec les
mêmes matériaux, avec les mêmes éléments, quelles que soient les combinaisons
que vous envisagiez, vous resterez dans les régions inférieures, obscures,
froides, sans vie. Il faut monter là où il y a plus de lumière, d’espace, et de
pureté.
L’être humain est fait de deux
natures : une nature inférieure que nous avons appelée la personnalité, et
une nature supérieure que nous avons appelée l’individualité. Quand c’est la
nature supérieure qui domine en lui, l’homme est une divinité et il peut faire
un bien immense au monde entier.
Tandis que
si c’est la personnalité qui domine, elle ne peut rien faire de bon, car elle
est égocentrique, exigeante, elle ramène tout à elle, et les autres doivent
s’incliner, tourner autour d’elle, car elle se croit le centre de l’univers… Et
quand ce sont des êtres pareils qui ont des activités politiques dans un pays,
ils ne peuvent faire que des victimes….Tant qu’un homme politique travaille
pour satisfaire ses ambitions ou celles de son parti, ou même celles de son
pays, il ne peut commettre que des injustices.
Moi aussi, je travaille pour une
politique, mais pour une politique qui n’est pas inspirée par la personnalité.
Ce qui est triste, c’est qu’il n’y en a pas beaucoup encore qui sont prêts a
saisir ces idées… C’est pourquoi excusez-moi de vous dire que les humains ont
encore besoin de souffrir, et un jour, a cause de ces souffrances, ils
trouveront le chemin. Ils ont besoin de souffrir pour comprendre ; la
preuve, lorsqu’il se présente un envoyé du Ciel qui peut les éclairer et les
aider, est-ce qu’ils l’écoutent ? Non, et non seulement ils ne l’écoutent
pas, mais ils l’enferment, ou ils le brûlent, ou le crucifient.
Pendant des années encore cet
ordre de chose se maintiendra : il y aura des républiques, des
démocraties, des guerres, des dévastations, des révolutions… Mais quand les
humains, fatigués, exténués, mourants presque, commenceront à souhaiter un
ordre nouveau, à ce moment-là, peut-être, les Maîtres, les Initiés viendront
prendre la direction, et devant une telle justice, une telle splendeur tous se
soumettront et obéiront. Car le peuple aime la justice, il aime l’ordre ;
mais il est incapable de les faire régner, parce qu’au lieu de choisir un être
supérieur, il choisit toujours un de ces membres. Si vous choisissez un
chef parmi les fourmis, ce sera toujours une fourmi. Il faut choisir un être
d’une autre catégorie, voilà ce que les humains n’ont pas compris…
Je vous ai souvent donné l’image
du bateau avec le capitaine et les machinistes. A ceux qui sont en bas il n’est pas donné de voir, de
diriger, de commander. Ils ne peuvent pas, ils n’ont pas ces facultés. Mais
pour faire marcher le bateau, ils sont capables, tout dépend d’eux. Comme le
peuple, regardez : sans lui, sans son travail, tout le pays va mourir de
faim, même l’aristocratie va mourir. Mais lui demander la clairvoyance,
l’omniscience, c’est inutile, il ne peut pas… Mais sans l’aristocratie, sans le
capitaine qui voit, qui dirige, c’est aussi la catastrophe.
En créant l’homme, l’Intelligence
cosmique lui a montré, par la structure de son corps, comment toute la vie
sociale devrait être organisée… Pourquoi n’a-t-elle pas placé le ventre sur les
épaules et la tête entre les jambes ? Elle a placé la tête en haut et le
ventre plus bas. Tandis que maintenant les gens veulent que le ventre soit au
sommet, et la tête on ne sait où…Le crime des humains c’est de vouloir
installer leur ordre, leur système, leur point de vue à eux, de vouloir même
s’imposer à l’Intelligence cosmique ; leur personnalité qui aime dominer,
qui aime s’imposer irait même jusqu’à détrôner le Seigneur !…elle a déjà
fait périr plusieurs humanités ».
Alors mes chers frères et sœurs,
c’est grave, cette situation ; il faut se pencher sur cette question de la
personnalité et de l’individualité. »
*****
VI - (*) APPORT COMPLÉMENTAIRTE :
Fraternité – Egalité – Liberté
Dans son
approche de la constitution physique, psychologique et spirituelle de l’homme,
la Science spirituelle de Steiner discerne trois grands domaines ou systèmes aux fonctions propres
mais totalement interdépendants :
-
le système neurosensoriel, essentiellement localisé dans la tête ;
-
le système rythmique, qui réside
dans les rythmes cardiovasculai-res, que l’on peut localiser dans le tronc ;
-
et le système métabolique, qui est celui
des échanges vitaux, com-prenant les organes de la nutrition et de l’assimilation, ainsi que les membres.
À
ces trois systèmes organiques du corps physique, apparaissent en correspondance
les trois expressions essentielles de la personnalité :
-
la pensée ;
-
le sentiment ;
-
la volonté.
Or,
l’art médical, issu de cette Science spirituelle, selon ses observations et sa
prise en compte de la globalité de l’être humain, a constaté que lorsque il y a
un déséquilibre entre les trois sphères, que la fonction de l’une empiète sur les deux autres, des pathologies
spécifiques apparaissent. Il y a donc des règles, des lois à respecter pour que l’organisme conserve la santé !
En
observant «l’organisme" social, Steiner s’est demandé s’il ne se composait pas également de grandes
fonctions ou sphères d’activité, qui seraient nécessairement inter-dépendantes
mais qui néanmoins, obéiraient à
des modalités spécifiques… Ses constata-tions l’amenèrent à conclure aux correspondances suivantes :
l’ensemble social est organiquement
formé de trois parties ou sphères d’activités :
-
la vie de l’esprit, dans la
sphère de la culture, de la création intellectuelle
et de tout ce qui s’y rapporte…
-
la vie du droit, dans la
sphère de l’État et de la vie politique…
-
la vie économique, dans la
sphère de la production et des échanges de biens,
de services…
Ces
trois domaines d’activité de l’organisme social, avec leurs fonctions
spécifiques, doivent être régis, aussi, par des règles, des lois propres, afin
que la « santé sociale » soit assurée.
Alors que de multiples tentatives de trouver la véritable justification, la place logique dans
l’organisation de la société, des trois Principes
républicains se heurtait toujours à des contradictions,
leur application à la
« tripartition » sociale,
telle que déduite ci-dessus, résolvait ce problème et en même temps confirmait
la pertinence de cette structure tripartite !
- à la sphère culturelle : la Liberté ;
-
à la sphère du droit : l’Égalité ;
-
à la sphère du monde économique : la Fraternité.
TRINITÉ
|
Physiologique
|
Personnalité
|
Triarticulation sociale
|
Principes républicains
|
Esprit
|
Système neuro - sensoriel
|
Pensée
|
Vie de l’esprit - Culture
|
LIBERTÉ |
Âme
|
Sys. rythmique
|
Sentiment
|
Vie du droit - État
|
ÉGALITÉ |
Corps
|
Sys. métabolique
|
Actions
|
Vie économique
|
FRATERNITÉ
|
VI -1- LES TROIS PRINCIPES RÉPUBLICAINS,
dans leur sphère
d’activité :
LIBERTÉ : dans la sphère culturelle;
- liberté de penser :
spiritualités, enseignements, sciences, arts, modèles de Société, … dans la
mesure du respect de celle des autres.
- elle permet une évolution du droit et
des rapports dans le monde économique en accord avec la dignité humaine…
ÈGALITÉ : dans la
sphère du droit : l’État ;
-
l’État est le garant du droit impartial pour tous.
-
l’État garantit la liberté de penser
du citoyen…
- l’État garantit que les lois et contrats entre personnes, associations, organismes, … sont conformes à la dignité humaine.
FRATERNITÉ : dans la sphère
économique ;
-
elle n’a rien à voir avec la
charité…
- les concepts de partage, de
réciprocité, de co-responsabilité qu’elle
contient, sont bien de nature à répondre aux besoins des hommes en structurant
le monde économique par des associations, des coopératives, des syndicats, des
banques établis selon ce principe directeur de
fraternité.
VI-2-PATOLOGIES SOCIALES dues
à une ingérence
d’un Principe dans une autre sphère…
d’un Principe dans une autre sphère…
Si l’organisme humain
est perturbé par l’empiètement de l’activité d’un système sur un autre, voyons
quelles sont les conséquences d’un tel dérèglement dans l’organisme social :
LIBERTÉ : dans l’Économie ;
-
c’est le capitalisme : la loi du plus fort qui, pour
grandir, mange plus petit que lui… La finalité de la Société n’est pas
l’épanouissement de l’homme, mais le profit, l’accumulation de biens… ce qui
amène les entreprises à rogner sur le Droit du travail afin d’améliorer la
productivité !
-
le pouvoir étant dans la
possession, l’avidité du « toujours plus » détourne la légitimité pour accéder à
l’établissement du droit…
dans le droit ;
-
quand la sphère culturelle
s’empare de l’État (dont le communisme, et autre
idéologie républicaine tota-lorisante), celle–ci s’arroge
le pouvoir, si elle n’est pas assujettie à l’Autorité, de faire appliquer ses
orientations en matière d’enseignement, de santé, de façon arbitraire, quitte à
instituer une « Inquisition » qui veillera au respect des dogmes…
ÉGALITÉ : dans le culturel ;
-
c’est la voie vers le régime
totalitaire, la dictature… Il n’est pas du ressort de l’État de s’octroyer les domaines tels l’Éducation, la Santé, qui relèvent de la liberté de choix
personnels ;
mais essentiellement, d’assurer, justement, cette liberté de choix.
-
de nouvelles impulsions n’étant
plus émises - la pensée unique au pouvoir - c’est toute la Société qui se
sclérose, qui « tourne « au ralenti…
dans l’économie ;
-
c’était la tentative
communiste ; l’État « prend le pouvoir » et met
l’économie à son service ou à celui de son idéologie. L’économie étant
bridée, l’efficacité en sera limitée, les conditions de travail des humains
seront assujetties aux «normes » arbitrairement établies par les
dirigeants…
FRATERNITÈ : dans le culturel, dans le Droit;
- seule la Fraternité ne crée pas
de pathologies, où qu’elle se manifeste ! Mais elle est, des trois
Principes républicains, « l’éthique » de l’économie, au-delà de la solidarité, qui est limitée à des secteurs, groupes
ou castes, pour que l’égoïsme naturel des humains soit transcendé…
- la Fraternité, pour pouvoir
tenir ce rôle clé de la santé sociale, exige que la Liberté et l’Egalité tiennent le leur, à leur place
respective.
VI -3- NÉCÉSSITÉ
D’UN CHANGEMENT DE MENTALITÉ.
La
grande Loi
sociale que la science de l’esprit met en
lumière est celle-ci :
« Le vrai bonheur d’un ensemble d’hommes travaillant en commun, est
d’autant plus grand qu’est réduit le profit personnel que chacun peut tirer de
son travail, c’est-à-dire qu’il cède de son profit à la communauté, et que ses
besoins sont assurés non par son propre travail mais par celui des autres
membres de la collectivité. »
« Cette Loi
fondamentale s’applique à la vie sociale avec la même nécessité d’airain qu’une
loi de la nature entraîne dans son domaine ses effets implacables. »
117- « L’égoïsme est
inné dans la nature humaine. Il est donc presque fatal que, dans la
pratique, chacun tienne pour la meilleure organisation sociale celle qui lui
permet de satisfaire au mieux ses
besoins. Il devient dés lors naturel que, sous l’influen-ce de sentiments
égoïstes, la question sociale se pose ainsi : quelle forme donner aux institutions sociales pour que
chacun puisse jouir pour lui-même
des fruits de son travail ?
On
annonce partout comme une vérité d’évidence qu’une institution sociale est mal
équilibrée quand elle doit compter sur la charité et la générosité. Au
contraire, une soci-été humaine pense-t-on, est prospère quand chacun dispose
à son gré de la plus grande partie
de son salaire.
La science de l’esprit, qui repose sur une
connaissance plus approfondie de l’homme est de l’univers, est d’opinion
contraire. Elle montre que:
"toute misère humaine est une suite directe de l’égoïsme et que la déchéance, la pauvreté s’installent tôt ou tard si les institutions sociales ont pour base l’égoïsme..."
"toute misère humaine est une suite directe de l’égoïsme et que la déchéance, la pauvreté s’installent tôt ou tard si les institutions sociales ont pour base l’égoïsme..."
Seule la prise de
conscience par chacun que la dignité
de tout être humain est universelle, autorise l’acceptation puis
l’évolution nécessaire pour participer, sans équivoque, à la transformation radicale de sa vie et
de l’organisation de la Société.
La
dignité ?
Dans « Dialogue avec l’Ange », il est dit : « Ta tâche, c’est d’être à ton sommet ! » ; à partir du moment où quiconque participe avec
toutes ses possibilités, de tout son être, à la construction collective de la
Société, il doit avoir accès à tout ce que cette Société peut offrir, dans les
domaines de l’avoir, de la culture, etc.
Car, ce qui caractérise une société inégalitaire, ce n’est pas en soi la diversité des aptitudes et des niveaux de compétence ou de culture générale, mais c’est que ces différences de niveau peuvent engendrer d’insupportables différences dans l’accès à l’avoir, et que celui-ci, comme l’expérience séculaire nous le montre, détermine généralement le droit. Ceci a été depuis des siècles la plus constante cause de révolte. Et la persistance de cette situation nous révolte d’ailleurs de plus en plus.
Car, ce qui caractérise une société inégalitaire, ce n’est pas en soi la diversité des aptitudes et des niveaux de compétence ou de culture générale, mais c’est que ces différences de niveau peuvent engendrer d’insupportables différences dans l’accès à l’avoir, et que celui-ci, comme l’expérience séculaire nous le montre, détermine généralement le droit. Ceci a été depuis des siècles la plus constante cause de révolte. Et la persistance de cette situation nous révolte d’ailleurs de plus en plus.
Devant l’impressionnante inertie des systèmes
politiques, se développe une prise en charge directe des citoyens, - la société civile -, à travers des Associations regroupant des besoins complémentaires. Ces espaces de rencontre participative, - produc-teurs /
consommateurs, etc. – amènent chacun à
élargir sa cons-cience aux aspirations et conditions de vie de ses
partenaires ; ils permettent aussi de mettre en place des novelles structures
de solidarité active… qui, lorsque ça fonctionne bien, sont
« récupérées » par l’État !
Il est donc
incontournable, que la venue d’une telle Organisation des Sociétés en vue d’une
véritable santé sociale est conditionnée à l’évolutions des consciences de tous
le Peuple.
Pour que la réalisation de
ce rêve universel se produise un jour, il est du devoir impératif de la
sphère culturelle, libérée, et de l’enseignement d’abords, de
donner à tous les membres de la Société, l’accès à une réflexion approfondie du rôle et de la spécifi-cité de chacun des trois grands Principes
républicains !… en
don-nant d’abords elle-même l’exemple !
( *) Résumé du livre de
Henri NOUYRIT (Anthroposophe), des Editions TRIADES.
***
VI bis - RÉFÉRENCES à l’ENSEIGNEMENT.
1-La
dignité…
Pensée du
16/11/2003.
"Le Ciel ne juge les créatures que d'après ce qu'elles sont
capables de donner en comparaison des moyens dont elles disposent. On rencontre dans la vie des êtres véritablement déshérités: ils
sont nés dans des familles misérables où ils ont été maltraités, ils ont eu
sous les yeux des exemples déplorables, ils n'ont pas une bonne santé, ils
n'ont pas fait d'études; mais par des efforts soutenus et une conviction
inébran-lable ils sont arrivés à dépasser ces conditions et à réaliser ce que
d'autres, pourtant plus privilégiés qu'eux, n'ont pu réussir. Eh bien, c'est
cela que regarde le Ciel en nous envoy-ant sur la terre: ce que nous arrivons à
faire avec les facultés que nous avons reçues et dans les conditions qui nous
ont été données. Car la vie est tellement riche de possibilités que nous
pouvons toujours trouver quelque chose à faire pour nous améliorer, nous enri-chir
spirituellement »
2 -Fraternité
des organes et Unité.
(*) 270 - Dans l’organisme, chaque organe (foie, rate, cœur,
poumons, reins, etc.) a une fonction déterminée. Bien sûr, mais ces
spécialistes que sont les organes ont tous des liens les uns avec les autres,
ils communiquent entre eux, ils forment une vraie fra-ternité en travaillant pour cette unité
qu’est l’homme.
363
- La santé est une, il n’y a pas deux santés, trois santés, non, une seule. En
revanche, les maladies sont en nombre infini et non seulement on ne les connaît pas toutes, mais il en apparaît
sans cesse de nouvelles. Pourquoi ? Parce que les humains ne savent pas
vivre conformément aux lois de l’unité.
Nos
organes ont pour mission de travailler ensemble afin de maintenir cette unité
qu’est la santé, la vie.
364
- Alors, vous voyez, la santé
c’est l’unité ; la vie c’est l’unité. Et les
maladies, la mort, au contraire, sont le résultat de la division, de la
dispersion, de la dislocation. Tous nos efforts doivent nous conduire vers
cette unité.
365
- La véritable unité ne combat personne, n’exclut personne ; au contraire… Je ne dis pas que tous les humains doivent avoir
les mêmes pensées, les mêmes désirs, les mêmes goûts, les mêmes activités. La
vie est extraordinairement riche de possibilités diverses, et c’est seulement dans le côté essentiel que nous devons respecter
l’unité.
Tous les humains, par exemple, ont besoin de
manger à leur faim et de respirer de l’air pur. Maintenant, qu’ils mangent
telles céréales, tels légumes on tels fruits, peu importe. Et qu’ils respi-
-rent l’air des sommets, celui de la mer, de la forêt ou
tout simplement celui de leur jardin, cela n’a pas non plus d’importance.
L’important, c’est que pour être en bonne santé chacun mange une nourriture
saine et respire de l’air pur. Cela paraît évident.
Mais en réalité combien d’êtres humains sur la terre ne peuvent pas
satisfaire ces besoins élémentaires ! 366 – Et parmi ceux qui bénéficient
des meilleures conditions d’existence, combien y en a- t-il qui se préoccupent
vraiment de la situation déplorable dans laquelle vivent les autres ?
Alors, vous voyez, même pour ces besoins élémentaires de l’être humain que tous
reconnaissent unanimement, les choses sont loin d’être réglées, alors, à plus
forte raison pour tout le reste. Ensuite, on
s’étonne, on s’indigne lorsque quelques-un de ces malheureux et de ces
déshérités se révoltent. Quelle
hypocrisie !
Voilà dans quel sens je vous parle de l’unité. Tâchez donc de sentir que
tous les êtres humains ont les mêmes besoins fondamentaux, et surtout ne vous imaginez pas être dans le vrai tant que les privations infligées aux autres ne vous émeuvent pas
vous aussi, tant que vous ne considérez pas le mal fait aux autres comme un mal
que l’on vous fait à vous même. Bien sûr, ce mal ne peut pas vous toucher aussi
directement, c’est pourquoi vous ne sentez rien ; mais si vous développez
en vous cette conscience de l’unité, vous vous le sentirez et alors vous
chercherez à y remédier.
Oui, comprenez-moi bien, c’est dans ce sens que je vous parle de
l’unité, non dans le sens de l’uniformisation de tous les humains sur la terre…
Des régimes politiques s’y sont efforcés et on a pu croire parfois qu’ils
avaient réussi, mais quelques temps après on a bien été obligé de constater que
toutes ces tentatives étaient vouées à l’échec. Il y a dans l’être humain quelque chose d’irréductible qui
résiste à l’uniformisation.
367 - L’Enseignement
de la Fraternité Blanche Universelle n’a pas d’autres but que de nous apprendre
à réaliser l’unité en nous–même : unité des trois principes qui sont
en nous, cœur, intellect, volonté ;
unité de toutes nos activités physiques et psychiques ; unité de notre moi
inférieur et de notre Moi supérieur.
Et
comment pouvons-nous réaliser cette unité ? En maintenant fermement en nous un centre universel qui hiérarchise
les choses, les organise et les lie entre elles. Grâce à cette philosophie de l’unité, on peut affronter et
résoudre tous les problèmes.
( *)
Extraits de : « Et il me montra un fleuve d’eau de la vie »
Collection « Synopsis » Edt.
PROSVETA
FIN
L’AUTORITÉ
de l’ENSEIGNEMENT
(Détails Tables
des matières)
V-1 – Dans les PENSÉES QUOTIDIENNES. Pg 20
2 - En
l’être humain, tout réclame ; c’est
la tête qui doit décider.
3 - « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi
que vous le faites ! »
4 - Nous
ne pouvons rien faire sans le consentement de nos cellules.
5 - Notre
tâche : éduquer notre peuple de cellules.
6 - La véritable organisation n’est
pas seulement extérieure.
7 - Des Révolutions…mêmes matériaux, mêmes désordres.
8
- Un monde organisé, apaisé, et la Vie
s’installe.
9 - La seule
méthode de transformation véritable.
10 - La vérité est l’expression d’une organisation telle…
11 - Seule la conscience
d’appartenir à un tout peut unir les différences naturelles.
12 - L’amour est l’unique
force qui organise les choses.
13 – Est-ce cela la véritable
économie ?
14 – En conscientisant tous les processus, les fonctions, on facilite le rôle de la tête.
15 - Avec cette Loi, même un peuple de diables se
con-vertirait en un peuple de dieux !…
16 – Les mêmes
règles pour l’ensemble de l’Humanité et pour le corps humain…
17- Le vote d’opinion : vote de la personnalité…
18 – Évolution -l’opinion…
V -2 – Dans les CONFÉRENCES. Pg 25
25 – Conf. Du 25/03/62
26 – Conf.du 11/09/77
VI bis (Fraternité-Égalité-Liberté) pg31
31 – 1- PQ du
16/11/03 : La dignité…
31 -2 - Fraternité des
organes et Unité.
Extraits
de : « Et il me montra un fleuve
d’eau de la vie »
Collection
« Synopsis » Edt.
PROSVETA
*********
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