dimanche 31 juillet 2011

SYN 2 - LES ÉTATS GÉNÉRAUX



    
Les  ÉTATS-GÉNÉRAUX

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SYNARCHIE  et  ÉTATS-GÉNÉRAUX

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INTRODUCTION - 3


I - HISTORIQUE    des  ÉTATS-GÉNÉRAUX - 3
Quel était l’objet de leur convocation ? - 4

II – UNE   SYNARCHIE  SOCIALE - 5
Quelques définitions de base.
- un peuple ;
- une nation ;
Conditions de souveraineté du peuple.

II-1- COMPOSITION d’une SYNARCHIE HISTORIQUE : - 6
II-1-1- les trois Collèges électoraux ; -
II-1-2-les trois Conseils d’Etat ; - 7
II-1-3-les trois Ministères du Gouvernement.

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II-2- FONCTIONNEMENT : - 9
II-2-1- préparation des E.G ;
II-2-2- consultations dans les 3 Collèges électoraux : État social.
II-2-3- légifération dans les Conseils politiques : État politique. - 10
II-2-4- les 3 ministères du Gouvernement  synarchique.
II-2-5- moyens de contrôle du peuple. Condition de souveraineté…

***

III - LES FRUITS de la PROMULGATION des VŒUX des E.G,12
III-1- LA RÉVOLUTION DE 1789 - 13
- Formulation de la Loi de Vie des Peuples.

IV – DES  SCHÉMAS pour une SYNTHÈSE - 15
A – La balance (16) et l’équilibre des 2 États;
B 1/2 – Les deux natures (18) et niveaux de consciences (19) ; - 17
C – Les trois niveaux  organiques : Général. - 20

V – RÉFÉRENCES  à  l’ENSEIGNEMENT : 22
V– 1- DANS LES PENSÉES QUOTIDIENNES
V – 2–DANS LES CONFÉRENCES - 28

VI - COMPLÉMENT: Fraternité – Egalité – Liberté.30

VI -1- Les 3 Principes Républicains - 31

VI -2- Pathologies sociales…

VI – 3- Changer de mentalité - 32
VI bis - PQ et Conférences OMA – 31

Détails PQ et Conférences OMA – 36


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INTRODUCTION



Une Synarchie historique…


     Le but de ce travail est de contribuer, à notre mesure, à rendre un peu plus concrète, dans nos consciences, cette structure d’organisation concernant les Sociétés humaines, nationales, planétaires appelée la SYNARCHIE.
     Le Maître, dans une antique mission a guidé Ram afin d’installer   cette organisa-tion synarchique dans un immense empire eurasiatique, dont le centre de rayonnement était l’Inde…
     Après les millénaires d’anarchie qui ont suivi le Schisme ayant mis fin à une ère de paix de 3500 ans, le Maître est revenu pour réinstaller définitivement la Synarchie.
     Transformée par  toutes ses expériences historiques, les conditions actuelles de l’hu-manité deviennent favorables, dans un contexte de risque majeur de destruction avec,  en parallèle, une conscience planétaire qui se développe. Le désarroi croissant devant ce qui est ressenti comme un désordre mondial et  les aspirations de paix, de justice sociale, de fraternité n’ont pas de réponses exactes…
     Afin de nous éclairer sur cette Synarchie, notre Maître, parmi de nombreuses indica-tions, nous a proposé d’approfondir l’œuvre de Saint Yves d’Alveydre. Il nous l’a présenté comme un Initié pouvant se dédoubler pour aller  en Agartha étudier le système d’organisation de ce royaume où règne la paix, l’harmonie, la santé…chez des millions d’êtres.
     À travers ses œuvres, St -Yves a retracé l’Histoire de l’humanité depuis  l’antique celtide (-7500 avant J-C), de l’épopée de Ram à  Christna, Fo Hi, Zarathoustra, Moïse, Jésus…et, pour finir cette continuité, l’Histoire de France et sa mission, précisément.
     Ce travail s’inscrit donc essentiellement dans l’apport précieux de cet Initié, comme élément dans un ensemble qui nous dépasse, donné par l’Enseignement du Maître, mais à la réalisation duquel on est convié de participer ! 



I - L’HISTORIQUE  des  ÉTATS-GÉNÉRAUX


        Pour connaître le régime qui convient à une Nation, il faut examiner l’origine même de sa souveraineté, au moment précis où elle émerge d’un chaos et se montre pour la première fois dans une forme nettement déterminée.
        La France du XIV siècle est le véritable champ d’observation des origines de notre société synarchique. Tous les principes constitutifs s’y trouvent en forme et  en jeu mutuel.
        À Paris, au sortir de la révolution féodale apparaît une Synarchie dans une cathédrale, Notre-Dame. Nous sommes le mardi 10 avril 1302, le soleil est en bélier, symbole de l’emblème de Ram.
-       Sur son trône se trouve Philippe le Bel, le Roi.
-      Autour du monarque, en hémicycle sont rangés les Seigneurs de sa maison et de son Conseil privé, les comtes…
-  À droite sont les délégués des Evêchés et Abbayes.
-      À gauche sont les députés de la plus que douteuse justice d’épée.
-     En allant vers les portes de la cathédrale, de chaque coté de la nef, est l’Ordre  économique représenté par les délégués des bonnes villes et cités.

Objet de la convocation des États généraux


        Qu’arrive-t-il donc au Roi de France pour qu’il ai besoin de réunir autour de lui des délégués de son Peuple ?
        Un ordre du Pape vient d’être lancé contre le Roi de France, Elle le convoque à un concile où les évêques français doivent se rendre et le Roi devra faire plaider sa défense s’il n’est pas présent en personne.
        Le pape disposait alors d’un immense pouvoir matériel en même temps que d’une autorité appuyée sur l’excommunication autrefois quasi mortelle pour qui en était frappé.
        Boniface VIII Possédait dans tout le royaume chrétien une garde impériale puissante et redoutée. C’était l’ordre des Templiers doublée des chevaliers Teutoniques. De plus, en dehors de cette garde le pape avait pour généraux tous les Archevêques et Evêques et pour légion tout le clergé. C’est pourquoi il rêvait d’un empire universel comme César…
        Si Philippe le Bel a renoncé aussi spontanément à une partie de son autorité c’est parce qu’il accroissait d’autant son pouvoir ; en s’appuyant sur la synarchie des Etats Généraux, il faisait de la France un bloc invincible en entraînant dans une même volonté nationale ses gouvernants et ses gouvernés.
        Et pourquoi a-t-il besoin de former à tout prix un bloc invincible? Parce qu’il ne se sent pas assez fort pour résister seul à la menace que le pape fait peser sur lui. En effet, Boniface VIII, inquiet de l’indépendance française, veut ressaisir un gouvernement absolu sur les Evêques, réformer le Royaume, corriger le Roi et donner à la France un gouvernement soumis à Rome.
        La convocation du Roi devant le concile montre bien la tradition césarienne qui s’érigeait à Rome, non comme autorité enseignante mais en pouvoir politique et en domination justicière.
        Voilà pourquoi le souverain français ne se sentant pas de taille à lutter seul au nom de la politique contre un gouvernement religieux également politique et plus général que le sien, se met lui-même comme une épée dans la main de la souveraineté sociale de la nation, en pleine cathédrale de Paris.
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II – UNE  SYNARCHIE  SOCIALE.


        Régner, avoir le pouvoir de gouverner, quelle est l’essence de cette fonction ?
-       Dans le second Testament comme dans le premier, la Tradition dit : « Régner, c’est servir. »
-       La révélation ajoute : « C’est servir le Dieu social dans ses membres humains et dans sa loi constitutive»
-       Et Jésus disait : « Je ne suis point venu abroger cette loi, mais l’accomplir. »
-       « Les rois auront beau le nier cent fois, c’est par la volonté des peuples qu’ils règnent et c’est la force des peuples qui les rend redoutables. » (16/11/1380 le Chancelier Dormans.)

Quelques définitions de bases :

       Qu’est ce qu’un peuple ?
        C’est un monde humain composé de la totalité des individus présents ayant un avenir commun ; c’est donc tout le monde !
        C’est un corps collectif doué d’organes avec des fonctions différentes, doué d’une durée de vie, avec une santé selon qu’il se conforme à la loi de Vie propre à cette entité.
        Le peuple est un être vivant, sa structure sera donc trinitaire (tels : esprit, âme et corps physique ou intellect, cœur et volonté), afin que pour durer il puisse s’enseigner, se régler et prospérer en s’entraidant.
       
        Ce qui, dans le plan social, qui est le niveau créatif et de réalisation se manifestera dans trois Ordres professionnels : Enseignement, Juridique et Économique ; c’est l’État social.


       Qu’est ce qu’une nation ?
        Un peuple, qui est d’abord une réalité humaine sociale, occupe généralement un territoire. Aussi a t il été amené à générer un gouvernement confié à quelques individus afin que la grande majorité soit disponible pour accomplir ses diverses activés.
        Son gouvernement doit refléter l’État social, c’est  l’État politique, que l’on nomme Nation.

        Le choix du chef s’est souvent fait par la force, par la ruse….mais il peut se faire selon la Loi de Vie.
        Le peuple souverain a autorité pour créer son gouvernement, le modifier, le révoquer s’il ne légifère pas selon ses vœux. Le vote ne doit en rien le priver de ce droit fondamental, l’autorité ne se déléguant pas.

Conditions scientifiques pour que ce peuple soit souverain.

     Extraits de Conférence  du Maître sur la Synarchie : (à lire page 25) 
     L’action politique d’un gouvernement sur un peuple ne saurait, sans anarchie, demeurer abstraite de ce peuple, comme si celui ci n’était pas un être collectif, socialement organisé et normalement existant.
        Par conséquent, la loi statique, qui défini l’action gouvernementale ou politique, présuppose une autre loi puisqu’il y a cet autre fait dynamique. Cette dernière loi  devra définir, non plus le mécanisme politique des gouvernants, mais l’organisation sociale des gouvernés.
        Or depuis le huitième siècle avant Jésus Christ, on ne voit nulle part l’organisation des gouvernés à l’état de fait juridique et par conséquent de loi sociale. Il n’y avait union entre les gouvernants, que pour  le maintien de l’asservissement du plus grand nombre. Quant aux gouvernés, ils n’existaient point socialement parlant. C’étaient des asservis ou des contraints, sans droit propre autre que le droit naturel de l’assaut du gouvernement de force, par la force du nombre. Ainsi au lieu d’avoir un ordre social à la base du gouvernement, il y avait un désordre systématique et la politique reposant sur l’inhumanité était en travers de la Loi du Règne de  Dieu.
        Le peuple, réalité humaine et sociale, devra s’organiser conformément aux Lois qui régissent ces Êtres, comme un individu se soumet au lois de la nature et de l’Esprit afin de s’assurer la santé plutôt que l’alternance de “paix sociale et de révolutions” s’il vit anarchiquement.
        Cet organisme vivant qu’est le Peuple, se structure naturellement en trois composantes ; donc il devra se constituer  organiquement en trois Pouvoirs sociaux afin de :
1) Garantir sa prospérité, son entraide : base matérielle économique, production et distribution des richesses de base, pour se perpétuer.
2)    Garantir  l’équité par l’égalité devant la loi, pour se régler.
3)  Garantir  l’enseignement afin que son évolution soit fidèle à son but, à son idéal.

        Le peuple est souverain lorsqu’il est assuré d’être le maître de sa destinée, de son gouvernement, c’est-à-dire  qu’il a le dernier mot.
        Pour cela, ses vœux réels, énoncés avec raison et compétences devront être recueillis grâce à une procédure adéquate.
        Alors seulement, ses vœux seront légitimes, c’est-à-dire exacts, authentiques, inspirés par la raison, la justice, le bien publique (ce qui n’est pas le cas par le biais du vote d’opinion politique). Cette procédure sera organiquement encadrée par l’institution d’un triple Collège social des gouvernés qui constitueront : les trois Collèges électoraux.

II-1- CONSTITUTION Générale d’une SYNARCHIE Historique.


 II -1-1 - Les trois Collèges électoraux : l’État social.

        L’électorat a pour condition le suffrage universel professionnel et celui-ci n’est pas seulement individuel, il fait corps, il est solidaire, il est social :
- Tous les individus majeurs d’une commune votent par couple ou par foyer, chacun comme membre de son unité professionnelle, donc la femme participe comme l’homme.
- L’électeur ne peut être candidat que dans la profession à laquelle il appartient. Le mandat est impératif, c’est à dire que l’élu doit s’en tenir uniquement au mandat qui lui a été donné de défendre. S’il ne tient pas son rôle il sera révoqué. Il n’a pas de pouvoir, il est mandaté par ses collègues de travail pour transmettre, pour défendre les Vœux de tous, pas pour défendre un « Programme » personnel ; il est le serviteur de son groupe professionnel.
- Chaque unité professionnelle a trois candidats à élire pour former le collège électoral départemental.
- Ce collège se divise en trois Pouvoirs conformément à la loi sociale.
- Les délégations de ces Collèges départementaux constituent l’Électorat social, le triple Pouvoir des gouvernés.        

Composition des trois Collèges électoraux, 
et analogie avec l’organisme humain.

Collège économique : (membres / action - énergie)

    - Ce grand Collège se compose de 5 facultés : Finance, Agriculture, Industrie, Commerce, Main - d’œuvre. Il regroupe la production et l’échange, réalise leur union et leur solidarité.

Collège Juridique : (cœur / régulation)

    -  Il comprend la magistrature, le barreau, tout ce qui est justice, administrations, sécurité: le personnel des préfectures, les municipalités, ainsi que  l’armée et la police.

Collège de l’enseignement : (tête / réflexion)

   -Il comprend tous les enseignements : cultes et ordres religieux, universités, académies, presse d’opinion,  médecines, arts…


     Ce premier niveau de l’organisation synarchique en place, cet État social souverain qui a une fonction de consultation, va pouvoir générer le second niveau, qui est un reflet de lui même, mais pour une autre fonction.

                              
II -1-2 - Les trois Conseils d’États législatifs : l’État politique.

       Le triple Collège électoral élit un triple Conseil d`État législatif, spécialisé de la même manière. Il élit également des commissaires chargés de contrôler le travail de ces trois Conseils.
     Chacun des 3 Conseils d’État aura pour fonction de promulguer les Lois qui s’appliqueront dans leur Ordre respectif.
      Ce deuxième niveau réalisé, les membres des trois Conseils d’État vont élire chacun un Ministre qui formeront : Les trois Ministères du gouvernement synarchique.


II -1-3 - Formation du Gouvernement synarchique.

        Ce Gouvernement comprend trois Ministères :
        
       Le Ministère de l’Enseignement
   - Le premier Conseil d’État : élira le chef du premier ministère, élection qui sera doublée d’un examen. Il représentera tout le Pouvoir enseignant du peuple et prendra le titre de Primat avec les prérogatives de l’autorité enseignante.

        Le Ministère de la Justice
   - Le deuxième Conseil d’État : élira le chef du deuxième ministère, élection doublée d’un examen. Il représentera tout le Pouvoir de justice du peuple et prendra le titre de Souverain justicier avec les prérogatives du Pouvoir exécutif justicier  sous le contrôle de l’Autorité du Primat investit du Droit de Grâce.

        Le Ministère de l’Economie
  - Le troisième Conseil d’État : élira le chef du troisième ministère, élection doublée d’un examen. Il représentera tout le pouvoir économique du peuple et prendra le titre de Grand Économe avec les prérogatives de ce pouvoir assisté non plus seulement des commissaires du troisième Conseil d’État, mais aussi de commissaires du troisième Collège électoral, le Pouvoir Économique étant l’exécutif des gouvernés.

                                                                                                    

Deuxième partie



      Avant d’embrayer sur la suite du feuilleton, recentrons-nous avec trois citations :
           -  Sœur NATACHA nous a rappelé  que « le Maître nous  donne l’eau,  mais que c’est à nous de nous organiser ! »
            -  STEINER disait : « Une cause du malaise profond de nos Société  tient au fait de l’inadéquation  entre la structure de leur organisation et celle qui constitue la nature humaine… » ; autrement dit, comme il n’y a pas résonance entre les deux, il y a dissonance d’où : troubles, désordres…
           -  Saint-YVES l’exprime aussi et confirme la nécessité de mettre à plat tout le système de pensée, la façon de vivre, pour réintégrer un autre champ de Forces, issu de la Structure du monde divin : « Il ne s’agit pas que les citoyens soient des dieux, mais que la Loi sociale soit de Dieu, c’est-à-dire exacte. Sans cette Loi, même un peuple de dieux mènerait la démocratie à tous les diables ; avec cette Loi, même un peuple de diables se convertirait forcément en un peuple de dieux»  

                                     Résumé de l’épisode précédent :

        Nous avons commencé l’exposé  en plongeant dans le contexte de l’Histoire de France, à un moment, le XIVème siècle, où émergeait la première manifestation de cette structure d’essence synarchique : les États-Généraux.
        Il est clair, que le Roi s’y est prêté par nécessité ; en obtenant l’assentiment de tous les délégués des Ordres sociaux de son Peuple, cela le rendait de taille à résister à l’ambi-tion impérialiste du pape Boniface VIII.
        Laissant, pour un temps la question de la composition défectueuse des premiers E-G, nous avons commencé l’examen d’un schéma qui synthétise les différentes composan-tes de l’organisation synarchique, telle que  St.-Yves la propose, issue des projets tem-pliers…Donc, cela va au-delà de ce qui s’est réellement passé dans l’Histoire. L’essentiel étant qu’à travers ce modèle, comme bonne  excuse, nous approfondissions fraternellement nos échanges afin de rendre toujours plus vivants en nous et entre nous, ces principes, ces lois qui préparent nos comportements futurs, conditions pour bénéficier durablement d’un  Ordre synarchique !
  - Donc, au plan général, commun à tout le monde, le Peuple : tous sont rassemblés au-tour de ces trois lignes de forces des corporations, qui convergent vers les trois Collèges électoraux..
  - Ensuite, issus de cette sphère consultative, est institué le deuxième niveau, législatif, c’est-à-dire l’Etat politique, reflet des trois Ordres sociaux, mais avec cette fonction de légiférer.
  - De cet étage est enfin issu le Gouvernement général, comprenant deux Ministères en regard des Pouvoirs exécutifs de Justice et d’Economie, et du Ministère de l’Enseigne-ment, qui est l’Autorité.
        La suite va nous amener à suivre le fonctionnement de cet ensemble, à commencer par les États-Généraux. Après seront données quelques réalisations obtenues grâce à la prise en compte par le Pouvoir des Vœux des E.G. Enfin, sera démontré, suite à l’erreur fatale des révolutionnaires de 1789, où se situe l’équilibre, ou sa rupture, de la Loi de Vie des Peuples, dans l’Ordre synarchique.

                                                                             
II - 2 – FONCTIONNEMENT de la  STRUCTURE,
(Dans le sens ascendant.)

        Le peuple est souverain, c’est de lui que va partir l’impulsion de réunir les E. G selon la procédure organiquement réglée (loi organique : qui concerne l’organisation) de l’État social en cas de crise majeure. Dans la vie normale de la nation, c’est du Roi, du gouvernement que la procédure sera lancée.

II -2 –1 - Préparation de la Réunion des États-Généraux.

        Cette Réunion a pour but la présentation par les trois Conseils électoraux des projets de lois issus de la synthèse des Cahiers de vœux et doléances aux Conseils d’État pour légiférer, et aboutir à leur légalisation. La préparation va se dérouler comme suit :

II -2- 2 - La consultation dans les trois Collèges électoraux : l’État social.

       Chaque électeur recevra 3 listes, concernant les trois collèges électoraux, bien qu’il ne fasse partie professionnellement que d’un des trois pouvoirs sociaux.
      Il ne peut être élu que dans la liste propre à son Ordre.
      Le mandat est impératif, avons-nous déjà vu.
           - La première liste recueillera ses pensées sur toutes les questions touchant à son culte et à l’enseignement qu’il aura reçu ou que ses enfants  recevront, la liberté de penser, de se soigner...
           -La deuxième liste enregistrera tous ses désidératas au sujet de l’admi-nistration, de la justice, de sa sécurité dans la localité…
          -La troisième liste sera remplie de toutes ses notes relatives aux questions économiques qui le touchent directement et comme membre d’une profession quelconque : rémunération de son travail, commerce local et international, main-d’œuvre…            
        Chacune de ces listes ira au Collège départemental correspondant et la moyenne de toutes sera la base du Cahier de l’Ordre.
        Par simple correspondance on aura donc ainsi au centre du département tous les éléments d’une triple synthèse des Cahiers qui incombera au triple Collège départemental.
        Ces trois Cahiers départementaux destinés à se fondre dans une synthèse générale divisée en trois Ordres seront envoyés aux Grands Collèges Électoraux.
        Ces derniers siégeront dans une ville différente chaque année.
        Les projets de lois seront par la suite transmis aux trois Conseils Législatifs de l`État Politique au cours de la Réunion solennelle des États-Généraux..

II -2-3 – Légifération dans les 3 Conseils politiques: l`État Politique

        Les Conseils politiques ne peuvent promulguer des lois que provenant de la préparation à l’avance par les Chambres sociales et formulées par elles sous forme de Vœux. Le triple conseil d’État légiférera donc sur ces études préalables, résumées dans les Cahiers des Ordres.
        Les trois Collèges électoraux ont auprès des trois Conseils d’État leurs commissaires élus pour contrôler que les lois en  voie de rédaction sont bien conformes aux vœux des Cahiers.
        De part le travail des Conseils d’État, les vœux légitimes du peuple deviendront légaux.





II -2-4 - Les trois Ministères du Gouvernement Synarchique.

      Le ministère de l’Economie.

        Ce ministère conduit par le Grand Économe a le Pouvoir économique. Il est assisté par des commissaires du troisième Conseil d’État mais aussi de délégués du troisième Collège social, économique, qui assureront le contrôle de ce ministère par le vote libre de l’impôt. C’est donc bien le Collège social économique qui vote l’impôt.      
      Le ministère de la Justice.
        La souveraineté légitime et légale, c’est à dire le Suprême Pouvoir est exercé par le Souverain Justicier. En tant que représentation exécutive, cette fonction impersonnelle n’appartient qu’au seul mérite populaire et social par l’examen (ce pourrait être un Roi, un président de la république)
        Le chef du gouvernement dispose de la police et des forces armées pour exécuter sa mission de pouvoir politique. Cependant il reste subordonné à l’Autorité représentée par le Primat investi du Droit de Grâce. Il est assisté par des assesseurs élus et examinés du deuxième Conseil d’Etat.
      Le ministère de l’Enseignement.
        La synarchie est une forme de gouvernement où tous les hommes qui disposent du pouvoir sont subordonnés à ceux qui disposent de l’autorité.
        Issu de tout un processus de sélection par des élections doublées d’examen depuis le premier pouvoir social jusqu’au chef du premier ministère: le Primat, est l’Autorité tout en haut de cette structure conforme à la Loi de Vie des peuples.
      Tous les cultes, toutes les universités, toutes les sciences rapprochés en un seul Conseil Social, c’est toute l’Autorité qui est redressée sur ses bases. Élu avec la totale confiance de ce Conseil, le Primat de par son contrôle du pouvoir suprême du Souverain Justicier rend à ce pouvoir la base qu’il lui manque pour être respecté.
        Totalement désarmé, le Primat ne tire son autorité que de sa seule valeur morale, spirituelle et scientifique. C’est cette valeur intrinsèque, cette autorité qui par l’accord donnée, l’autorisation accordée aux demandes du Souverain Justicier donne toute leur force aux lois qui sont alors souveraines.



« Le Primat, c’est la paillette d’or qu’il reste quand on a tamisé le peuple ! »

II - 2-5 - Moyens de contrôle du peuple:
           - La libre disposition des honneurs, des places, la constitution des jurys d’examen sont du ressort du premier collège social (et non d’un Pouvoir politique).
           - Le libre consentement de l’impôt est du ressort du troisième collège social auprès du Grand Économe. L’exécutif économique appartient donc aux « Forces vives » du Peuple.
           - Si le Conseil d’Etat, sous l’influence d’une anarchie d’en haut, ne légifèrent plus selon les Vœux du peuple, ce dernier fait nommer par ses trois Collèges électoraux un triple Conseil d’Etat nouveau qui rétablit la situation; le Peuple est souverain.

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   Arrivés à cette étape de l’Édifice, trois mots-clés peuvent nous aider à imager son fonctionnement : légitimité légalité souveraineté.
   Ce sont les trois engrenages qui doivent s’enclencher, les uns après les autres, pour que toute loi deviennent exécutive avec le maximum de garanties :
      1er Verrou: un vœux, un projet de loi, pour être légitime, doit avoir été défini en pleine lucidité. La meilleure garantie pour cela, c’est le vote, non d’opinion, mais social, professionnel où la compétence, la moralité, la solidarité sont un vécu quotidien et reconnu.
      2ème Verrou: tout projet légitime est traduit par le Conseil d’État de son ressort en loi, avec le contrôle des commissaires du Collège électoral correspondant ; alors il deviendra légal.
      3ème Verrou: les Ministères de Justice et d’Economie devront obtenir l’accord, l’aval de l’Autorité enseignante, garante de la vision d’ensemble, de l’intérêt général. Le Ministère de l’Economie sera, de plus contrôlé par les délégués du premier Collège électoral qui tiennent les cordons de la bourses…
      Alors, seulement, les lois seront souveraines  et deviendront exécutives.
       
       Étant donnée la fonction essentielle de l’Autorité - le Prima - il est rassurant d’imaginer combien la sélection y conduisant est longue et assujettie à des votes et examens…La diversité des composantes du Collège des enseignements est un gage pour obtenir un vote quasi unanime pour le candidat (e) final (e) quant à sa compétence, son charisme, son désintéressement, sa conscience du Tout.
        Sa signature est donc la garantie essentielle et souveraine. 



***
  

III Les FRUITS de la PROMULGATION des VŒUX des États-Généraux.

        À partir des leur première réunion, en 1302, les Etats Généraux ont été convoqués une quinzaine de fois jusqu’à la révolution de 1789. Durant cette période, l’étalement de leur convocation a beaucoup varié; les promesses d’y avoir recours dans des délais réguliers n’ont pas été tenues. Des rois tels Louis XIII à Louis XV n’en ont pas convoqués.

        À la naissance des États-Généraux cette représentation est vicieuse et insuffisante :
-       le premier pouvoir correspond à l’enseignement ; il est représenté par l’épiscopat mais il manque une représentation des universités et des autres religions.
-       Le deuxième pouvoir correspond à la juridiction locale ; alors représentée par la noblesse d’épée. Il manquait une représentation du Parlement de Justice de Paris et de la province.
-       Le troisième pouvoir comprend l’économie ; représenté par les Echevins, les Consuls, Capitous et Prévots. Il manquait une représentation de la Cour des Comptes, de la Cour des Aides et des communes rurales.
        Cependant, suite aux Vœux des Cahiers, voici quelques exemples de décisions qui ont fait l’objet d’ordonnances royales :

1356 On s’attaque aux privilèges féodaux
1413 Unité des juridictions, égalité devant la loi.
1484 à Tours, les E.G veulent que les juges soient indépendants du pouvoir royal.
1576 à Blois, création de l’État civil ; Henri III. (Villers Cotterêt : 1539, François 1er ?).
1558 ils réduisent de 8 millions la taille (impôt) qui aurait été portée à 21…demandent la liberté pour le culte nouveau (protestant) ….le droit de tutelle du Royaume quand le dauphin est trop jeune.

        D’une façon générale, leurs attributions purement sociales ne les font pas dévier de leur mission. Quelle puissance extraordinaire d’étude et de conseils réfléchis, de claire vue et d’impulsions civilisatrices dans ce rôle d’autant plus souverain qu’il n’est pas dominateur..
        Henri IV  (1589, 1610) ne les convoqua pas malgré ses promesses, parce que ceux-ci sont condamnés par la réaction européenne et parce que partout les souverainetés sont poussées à devenir purement politiques et exclusivement gouvernementales. Mais pendant 20 ans, avec Sully, ils gouverneront et légiféreront avec les Cahiers de nos anciens Pouvoirs sociaux. C’est à cette même source qu’il baigne son âme et sa pensée, quand il médite de socialiser entre eux et d’amener à la Synarchie les états politiques d’Europe. (Il était en accord avec la reine d’Angleterre). C’est lui qui signa l’Édit de Nantes, (1598), reconnaissant le culte protestant… qui sera révoqué par Louis XIV, (1685).
        Là où les E.G  rendent un immense service à l’économie, c’est quand ils ne cessent de réclamer la création, la conversion, l’extension des voies de communication et de transport; le dragage des rivières et des fleuves, la suppression des douanes intérieures, l’unité des poids et mesures…quand ils indiquent les bases des relations économiques du pays avec le monde entier…

        Cet organisme est le seul dans lequel les compétences profes-sionnelles d’un peuple peuvent manifester la puissance de leur expérience.
         Jamais nous le voyons, dans l’histoire, mettre en question le gouvernement ni faire à ses pouvoirs d’opposition systématique. Au contraire, il ne vise toujours qu’à opérer le redressement et qu’à en assurer l’exercice au profit de l’État politique comme de l’État social.

        En résumé : si malgré la composition défectueuse de ses deux premiers Ordres, malgré les justes défiances qui inclinèrent de bonne heure le Tiers à s’abstenir de délibération et de réunion communes qui l’eussent mis à la merci de la majorité féodale du clergé et de la noblesse, si malgré la tactique constante de la monarchie et de la cour pour élargir les assemblées et en éviter la périodicité, pour brusquer la fin des sessions et se dérober derrière des promesses vagues à leurs justes réclamations, au lieu de rédiger séance tenante les Ordonnances gouvernementales d’après les Vœux nationaux, comme le fit le chancelier L’Hospital, si malgré toutes ces entraves, la Loi sociale a pu porter de tels fruits que ne pourrait-on entendre dans des conditions favorables?


III -1. POURQUOI en 1789 une RÉVOLUTION de réforme bascula en RÉVOLUTION de catastrophe ?

      « Alors, personne ne voulait de révolution violente. Il y avait d’un bout à l’autre de la collectivité nationale, un immense besoin de paix mutuelle, une sorte de sensation d’universelle humanité. Les Cahiers des différents Ordres étaient remplis de vœux et de doléances…mais on ne  convoquait pas les E.G…

      Étymologiquement, révolution signifie retour au cycle et s’applique à deux genres de faits diamétralement opposés qui rentrent dans la loi d’harmonie du Tout.
      - 1) il exprime un ordre cyclique dans une suite de temps ;
    -2) il exprime un désordre accidentel, un bouleversement dans un même temps.
      Appliqué à l’humanité et à tout organisme collectif le mot révolution à la même acceptation double; il signifie : santé sociale dans le premier cas et maladie politique dans le deuxième cas.
      L’accident de 1789 a pour cause l’abandon de la tradition des E-G, de l’électorat social par les Bourbons puis par les Institutions représentatives du 17 juin 1789.
       La caractéristique de ces Institutions – la Constituante - est identique à celle de l’Ancien régime : c’est la suppression des trois Pouvoirs sociaux du peuple. Les représentants, qui étaient auparavant des délégués professionnels et choisis par leur corporation, le seront selon leur opinion politique et par la foule.
        - Comme accomplissement démocratique d’une partie des Cahiers nationaux depuis le XIV siècle, cette révolution en tant que réforme désirée est normale, elle entre dans l’ordre cyclique, dans toute sa prévision antérieure, dans tout son système, dans sa Loi sociale qui règle.
           - Comme cataclysme politique, elle sort de ces conditions de santé continue, elle les arrête pour faire œuvre de réaction latine contre l’action également latine des Bourbons. Comme eux, elle suspend politiquement la loi de la révolution française physiologiquement comprise, et elle a beau substituer pathologiquement des gouvernés à des gouvernants, ceux-ci n’aboutissent jamais ou qu’à détruire ou qu’à élargir l’Ancien régime d’une manière plus rationnelle, plus géométrique, plus conforme aux progrès réalisés par la vie sociale antérieure, mais c’est toujours l’Ancien régime occupé par le plus grand nombre.

                 
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               Il est  temps de présenter la formulation de la Loi de Vie des Peuples :

« Seule la SYNARCHIE qui règle scientifiquement
l’équilibre de la balance à deux plateaux que sont :
-       l’État social, issu du Peuple ;
-       et l’État politique, issu de la Nation,
par l’arbitrage de l’Autorité, peut garantir
la souveraineté légitime et légale d’une Puissance ;
là est la Loi de Vie des Peuples. »
                                                                      
***


IV - DES CHÉMAS, pour une SYNTHÈSE.

     Trois schémas donnant des analogies différentes, devraient aider à une représentation de cette structure synarchique avec sa fonction organique essentielle qu’est la Réunion des Etats -Généraux.

      A-lLa Balance et l’équilibre des deux États.

      Ce schéma est en correspondance directe avec la formule de la Loi de Vie des Peuples :
      -       Un plateau (droite) représente l’État social ;
      -       L’autre plateau (gauche), l’État politique.
      Rappelons qu’il n’y a État social que s’il y a Peuple organisé ; et organisé en résonance avec la structure trinitaire propre à tout organisme supérieur. Un Peuple non ainsi organisé, ne participe pas réellement d’un organisme, c’est-à-dire, d’un ensemble complexe d’organes solidaires formant une entité dynamique. Un Peuple non organisé ainsi, n’est pas encore un organisme, c’est une mer de cellules, avec plus ou moins d’agglutinations, souvent concurrentes entre elles… Autant dire que la « civilisation » qui en  émerge est encore primitive ; c’est la force, la majorité qui crée le « droit ». De plus, une fausse organisation consiste à mettre des « planches dans la ruche » : des secteurs « spéciaux », des forteresses, des féodalités (des lobis, en langage du xx siècle), au lieu de « membranes » pour former des organes autonomes mais liés et contrôlés par l’ensemble, selon une structure sociale et professionnelle… Notre « civilisation » a pût réaliser quelques progrès, certes, mais ce n’est pas grâce à sa valeur, à la qualité de sa structure…c’est malgré elle ! Ce sont les formidables Forces de Vie, qui parviennent à faire avancer, malgré tous les énormes gaspillages d’énergie, de compétances, de bonne volonté !
      Avec la balance comme symbole, apparaît bien le rôle de l’autorité : c’est le repère fixe, invariable, qui indique si l’équilibre est maintenu, la direction contrôlée.
      -       Par exemple, la non tenue des E.G se manifesterait par un poids augmenté du plateau de l’État politique (qui légifèrerait en circuit fermé, sans consulter les intéressés).
      -     De même, si un ministère dédaignait les indications du Primat, le fléau s’écarterait du repère central.
    - Également, des Vœux en contradiction avec la bonne santé de l’Organisme : égoïsme corporatiste,  projets scientifiques dangereux,  programmes agricoles violant les lois de la nature, etc, feraient pencher l’aiguille ; alors l’Autorité ne donne pas son assentiment, mais donne les raisons et conseille vers une autre direction ! La vision globale de l’Autorité amène, avec sagesse et amour, à réguler au rythme raisonné, toutes les tendances centrifuges ou égocentriques émanant des multiples niveaux de conscience du Peuple et de ses organes.

     Le schéma fixe aussi les idées quant aux différents flux d’échanges entre les différentes tripartitions :
           - Entre l’État social et l’État politique, nous trouvons le circuit des États-Généraux, avec le contrôle social.
           - Entre les Conseils d’État et le Gouvernement, circulent les lois, établies d’après les Vœux des E.G, qui seront promulguées après consultation de l’Autorité ; d’une part , avec toujours le contrôle des délégués des Collèges sociaux et, d’autre part, avec l’accord des délégués du Collège économique pour ce qui est des impôts.


           - Entre le Gouvernement et l’Autorité, dernière circulation des lois qui les verra
devenir souveraines, c’est-à-dire exécutives, quand elles ont reçu l’assentiment de l’Autorité.
           - Les lois seront  enfin appliquées par le Pouvoir juridique dans l’État social.
           -De l’Autorité enseignante et de tous les différents Corps qui l’ont désignée, rayonnent à tous les registres du Peuple les bienfaits d’un enseignement des Sciences et du Spirituel, totalement libres de tout Pouvoirs politique, économique ou idéologique !

        B1-ll-Natures humaines et niveaux de consciences.
      Pourquoi des États – Généraux ?      
      Pourquoi prendre l’avis d’un Peuple, pourquoi ne pas laisser à l’Autorité, au Gouvernement, le « droit » de tout diriger « d’en haut », sans trop se soucier d’admettre que peut-être les gens ont des idées quant à leur avenir ?
      C’est vrai, qu’on est habitué, sinon conditionné à accepter comme naturel, à ce que les Partis de gouvernement applique « leur Programme » à eux, ce qui est  quelque peu en contradiction avec l’Enseignement christique : « Régner, c’est servir. »…, et non se servir !
     
      Ce schéma   exprime l’analogie : Peuple / être humain.
      Mon Moi supérieur, ma super-conscience sait que mon véhicule de chair, toutes ses cellules, tous ses organes doivent un jour être transfigurés, doivent  ressusciter, le « saut quantique » ! Vais-je décider, avant l’heure, de leur dire : « Voilà, demain à neuf heures, toutes le monde ressuscite ; qu’on se le dise ! »  Allons donc, ce sera la révolution !
      La nature supérieure, dans sa sagesse, sait que beaucoup de temps est nécessaire pour que soient remplies les conditions afin que cet  Evènement  grandiose, programmé arrive à son terme. Par amour, elle va suivre pas à pas l’élargissement de conscience de chaque cellule, de chaque organe, avec la vision d’ensemble, afin de bien orienter, contrôler les progrès, les chutes…Donc, elle va leur poser des questions en vue d’une « Réunion des E.G » …
      Elle ne va pas leur demander de se déterminer sur quelle marche globale on va devoir s’engager, leur conscience ne saurait voir assez loin ; elle leur demandera de s’exprimer sur l’état de leurs expériences, sur leurs difficultés, sur leurs besoins réels : quantité et qualité des énergies reçues ou fournies, la difficulté à répondre aux besoins de certains organes, la solidarité avec le tout, etc. Les cellules d’un même organe enverront leur délégué rejoindre le système dans la tripartition à laquelle il appartient. Ainsi les vœux seront-ils plus fortement exprimés et entendus par la conscience et le Moi supérieur.
       À chaque cellule : réponses ou questions spécifiques ; on ne va pas demander à une cellule du foie de dire ce qui serait bon pour le pouce des orteils du pied droit ! Naturellement, un Organisme étant une Unité d’un ensemble d’organes, il y a une interdépendance entre tous. Chaque cellule est donc reliée à cet ensemble et elle bénéficie ou subit les conséquences d’un fonctionnement harmonieux ou non. Aussi est-elle en droit, sinon en devoir,  d’émettre des vœux concernant les deux autres grandes partitions constitutives de l’organisme afin d’être alimentée optimalement par elles et se sentir en résonance juste avec la structure type, facteur fondamental d’harmonie…
        Chaque organe ayant son délégué entendu par le cœur initiatique : le plexus solaire, celui-ci  étant directement en connexion avec le cerveau, tous les « Cahiers de Vœux »  seront disponibles au gouvernement qui demandera l’avis de la super-conscience avant de décider d’un choix nouveau dans le domaine concerné.









       Selon cette procédure, issue la Loi de Vie des Peuples, la Lumière de l’individualité inonde, vivifie toutes les cellules, tout l’organisme, tout le Peuple. Et ce Peuple retrouve sa dignité car il est respecté, nourri, aimé par plus grand que lui.
         La Réunion des  Etats-Généraux, c’est l’Examen de conscience du Peuple (l’organisme) par le Gouvernement (le coeur) mis à la disposition de l’Autorité (la tête, la super-conscience)  pour arbitrer scientifiquement l’épanouissement de cet Organisme supérieur.

     B2-ll-Image analogique : La harde et le troupeau.

      La harde est sauvage, le troupeau est domestique ;
1)    Dans la harde, le chef est un des membres, le plus fort physiquement, en  général. C’est donc un individu qui a les caractéristiques générales des animaux composant cet ensemble.
2)    Dans un troupeau, le chef suprême, c’est le berger…ce qui n’empêche pas qu’il y ait aussi un « chef » du troupeau, concernant les « relations à l’intérieur même de cet  ensemble d’animaux. Dans ce schéma, le guide, c’est le berger ; il n’est pas de même nature, de même caractéristique que les membres de l’ensemble ; il appartient à une autre « race », à un autre niveau de conscience !


       Le troupeau, guidé  par son berger, reçoit de lui une toute autre attention que n’en reçoit la harde de son chef. À l’impulsion purement centrée sur l’instinct de survie, la conscience élargie du berger, d’une part, atténue considérablement la nécessité des individus du troupeau de se concentrer quasi exclusivement à sa survie, d’autre part, par sa présence aimante et lucide dans ses rapports de relation avec les individus, des éléments supérieurs sont captés, la confiance en leur berger nourrit une élévation des consciences de groupe vers une individuation… Ce processus est très accéléré par rapport à la harde.

Analogies :

1)    Une démocratie politique :
      Un peuple organisé  en démocratie politique, élit  son chef du gouvernement parmi les êtres qui composent sa majorité, donc de  niveau de conscience « moyen » ; les sages, les êtres exceptionnels, font partie de minorités… Cet élu est le reflet de la majorité du peuple ; pour être élu, il a dû faire beaucoup de promesses contradictoires quant aux « besoins ordinaires » des électeurs.
      L’exercice du pouvoir sera limité à la satisfaction d’une infinité de besoins antagonistes à satisfaire rapidement … Le gouvernement gèrera le court terme, sans pouvoir, en conséquence, l’insérer dans une vision globale, condition de justice sociale, de foi en un avenir meilleur.
      Ce gouvernement assure la survie de son peuple !

2)  Une structure sociale synarchique :
     Dans un peuple ainsi organisé, le responsable le plus élevé, l’Autorité, est d’un tout autre niveau de conscience ; il est issu d’une minorité … Il fait partie de l’élite spirituelle et scientifique, libre de toutes sujétions avec les Pouvoirs : politiques, religieux, économiques…Il a été élu par cette élite véritable, il a triomphé d’examens complexes, et a pu être confirmé par le suffrage universel.
     Un peuple guidé par un tel être, tout en ayant un gouvernement à son image, mais arbitré par cette autorité, évolue dans une dynamique de justice sociale, de fraternité, de confiance ; l’avenir est synonyme de progrès pour tous !
     La paix des consciences est confortée par l’assurance que les besoins élémentaires de tous sont garantis, ce qui libère pour consacrer  des énergies à développer d’autres facul-tés plus universelles !    

C’est la Voie de l’Age d’Or !


     C-lll- SCHÉMA GÉNÉRAL : Les trois niveaux organiques.


(Dessiné par Martin C.)
Là, sont réunis :
La tripartition « horizontale » des trois Ordres sociaux :
-       le Peuple Enseignant ;
-       le Peuple Juridique ;
-       le Peuple Économique.
Les trois degrès « verticaux » du cheminement de leurs Vœux et leur retour en Lois souveraines.
      -       1er Consultation, par les Cahiers de doléances, et élection des délégués pour le niveau départemental, puis synthèse nationale des Cahiers de chaque Ordre.
      -       2ème Propositions de Lois aux Conseils d’États politique ; promulgation, après avis de l’Atorité, et applications dans les trois Ordres sociaux.
      -       3ème Les trois Ministères, Économie, Justice et Enseignement, soumettent à l’Autorité leurs propositions de Lois, sous le contrôle des délégués des trois Ordres sociaux. L’Ordre Économique détient l’exécutif au niveau de l’impôt ; avec l’accord final de l’Autorité, les Lois seront souveraines, et leur application dévolue à l’Ordre Juridique.   
       
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      Voici enfin, des critères de contrôle, à méditer, quant à la validité des informations données le long de cet exposé ou des réflexions qui ont été partagées…


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V - Références à l’AUTORITÉ de l’ENSEIGNEMENT
du Maître  OMRAAM  MIKHAËL  AÏVANHOV


V -1 – Dans les PENSÉES  QUOTIDIENNES.

1 -Chaque organe, une fonction ; une intelligence pour harmoniser

PQ du 27-04-96.  « Tous les organes de notre corps ayant une fonction déterminée, chacun d’eux ne s’occupe que d’exécuter son travail sans s’intéresser à ce que font les autres .On ne peut attendre d’un organe que ses préoccupations s’étendent à l’ensemble du corps. C’est pourquoi, pour l’harmonie et le bon fonctionnement de l’ensemble, l’Esprit cosmique a placé dans l’être humain une intelligence supérieure qui surveille, qui contrôle. Grâce à cette intelligence, les mouvements de chaque organe sont réglés, leur spécialisation est utilisée et dirigée en vue du bon fonctionnement de l’ensemble.
      L’être humain se  trouve donc placé entre ses organes et cette intelligence qu’il a reçue du ciel. S’il donne la prépondérance à certains organes, comme le ventre et le sexe par exemples, l’anarchie s’installe en lui, et il périclite. Mais s’il donne la priorité à cette intelligence qui gouverne, qui équilibre, il ressentira un état d’harmonie qui fera de lui un véritable créateur. »

2 - En l’être humain, tout réclame ; c’est  la tête qui doit décider.

PQ du 05-07-01. « On pourrait comparer l’être humain à un bureau de réclamations. Tout en lui réclame : l’estomac réclame de la nourriture…les oreilles réclament des sons…le yeux réclament la lumière, les couleurs…et la bouche, le nez, tous réclament…et les organes sexuels aussi. Donc le corps entier réclame, c’est magnifique, c’est merveilleux, c’est naturel.  Seulement voilà : il faut une instance supérieure pour contrôler ces réclamations, et cette instance c’est la tête. C’est à elle de voir si elle peut les satisfaire, sinon ce sera la catastrophe : l’homme mangera et boira trop ou pas assez, il s’exposera trop à la chaleur ou au froid, il n’entendra ni ne verra les dangers… Il est bon que le corps soit poussé à réclamer ce dont il a besoin, c’est à cette condition qu’il se maintient en vie. Mais il faut que la tête aussi soit là pour orienter, pour voir à quel moment accepter, à quel moment refuser, et combien donner. Partout il y a des exigences, des réclamations, mais dans l’être humain, comme dans tous les domaines de l’existence, une tête doit être là, présente, pour pouvoir distribuer à tous d’après les règles divines, dans des proportions divines ».

 3 - « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ! »

PQ du 05-09-98. « Vous ne pourrez arriver à atteindre l’infiniment grand qu’en commençant par travailler avec l’infiniment petit  Si vous voulez atteindre la Divinité, vous devez commencer par vous concentrer sur les cellules de votre corps en sachant que chaque cellule est une entité vivante. Si vous pensez chaque jour à vos cellules : comment les purifier, les fortifier, les illuminer, vous sentirez peu à peu que vous commencez à toucher la Divinité qui est elle-même pureté, force, lumière. »

4 - Nous ne pouvons rien faire sans le consentement de nos cellules.

PQ du 03-05-99. « Chaque cellule est une entité vivante, une très petite âme intelligente qui sait comment respirer, se nourrir, éliminer… Regardez comment travaillent les cellules de l’estomac, du cerveau, du foie, des organes sexuels… Elles ont toutes leurs spécialités. Et notre intelligence n’est que la somme des intelligences de toutes ces petites cellules : nous dépendons d’elles et elles dépendent de nous, nous formons une unité.
   Nous ne pouvons rien faire sans le consentement de nos cellules. Le jour où elles s’arrêtent de travailler, de contribuer au bon fonctionnement de notre organisme, il ne nous est plus possible de nous nourrir, de respirer, d’éliminer, de penser. Nous pouvons pousser des cris, nous mettre en colère, cela ne sert à rien. L’être humain est donc la synthèse de toutes ces petites âmes intelligentes qui vivent en lui, et il doit prendre soin d’elles. »

5 - Notre tâche : éduquer notre peuple de cellules.

PQ du 04-05-99. « Combien parmi vous sont conscients que leurs cellules sont de petites âmes intelligentes, tout un peuple qui est là, en eux, avec lequel ils sont en relation et qu’ils ont la tâche d’éduquer ? Très peu. C’est pourquoi vos cellules ne vous obéissent pas. Vous souhaiteriez améliorer l’état de votre foie, de votre estomac, de votre cœur, de votre cerveau, etc., mais vous ne pouvez pas ; les cellules de tous ces organes ne vous obéissent pas, vous ne pouvez pas vous imposer à elles, elles fonctionnent d’après leur volonté propre.
   La Science initiatique, qui a étudié l’anatomie psychique de l’être humain et les règles qui président à son fonctionnement, nous enseigne comment nous pouvons  commander aux cellules de nos organes : il faut d’abord accepter l’idée que ce sont des entités intelligentes, conscientes, et apprendre à entrer en communication avec elles. »

6 - La véritable organisation n’est pas seulement extérieure.

PQ du 12-05-98. « Pour organiser la société, les humains sont à la recherche d’un modèle idéal ; mais ce modèle, ils ne le trouveront jamais sur la terre. Pour le découvrir, ils doivent tourner leur regard vers un lieu où règne cette organisation parfaite : le soleil. Pas le soleil physique, évidemment, mais ce monde d’harmonie, de pureté et de lumière dont il est le symbole.
   La véritable organisation n’est pas seulement extérieure. Une bonne organisation extérieure est nécessaire, bien sûr, mais son pouvoir est limité, et même elle est inutile s’il n’y a pas un esprit qui vient l’animer.
   Prenons l’homme, par exemple, avec ses membres, ses organes, et tous les systèmes respiratoire, digestif, circulatoire, nerveux… Quelle organisation extraordinaire ! Mais alors, comment se fait-il que, malgré cette organisation il soit tellement faible, vulnérable ? C’est qu’elle n’est pas suffisante. Il faut qu’une organisation supérieure, une organisation spirituelle pénètre cette organisation physique, la fortifie et la vivifie. »

7 - Des Révolutions…mêmes matériaux, mêmes désor-dres.

PQ du 09-04-01. « Par combien de révolutions l’Histoire a été traversée ! Combien de fois les humains ont fait l’expérience des changements ! Mais la situation ne s’est jamais vraiment améliorée. Pourquoi ?
   Parce que, malgré ces changements, les humains ne sont pas sortis du cercle vicieux de leurs convoitises et de leurs instincts mal maîtrisés. Tant qu’il n’y aura pas d’amélioration dans les mentalités, aucune situation ne s’améliorera vraiment. Il faut sortir de la région des appétits inférieurs ; à ce moment-là, oui, les changements seront de véritables améliorations. Mais si on utilise les mêmes matériaux défectueux, avec les mêmes éléments viciés, quelles que soient les combinaisons que l’on envisage, l’humanité continuera à vivre dans les mêmes désordres et les mêmes tribulations. »

 8 - Un monde organisé, apaisé, et la Vie s’installe.

 PQ du 12-08-01. « Dans les êtres instinctifs, soumis à leurs passions, on retrouve les convulsions de la terre primitive : tout en eux n’est qu’agitations, chaos. Bien sûr, comme pour la terre, la vie parvient tout de même à se maintenir au milieu des bouleversements, mais elle n’a pas de bonnes conditions pour produire des formes très élaborées.  L’état que crée en l’homme le déchaînement des passions est incompatible avec l’apparition d’une culture, d’une civilisation. Lorsque cette terre primitive s’apaisera enfin et deviendra un monde organisé, des plantes, des animaux, des hommes viendront s’y installer symboliquement. 
   C’est cela notre tâche quotidienne : préparer notre terre intérieure, une terre où même les anges et les divinités pourrons venir nous visiter sous forme d’inspirations, d’intuitions, de révélations. Car c’est cela, la vraie vie. »

9 - La seule méthode de transformation véritable.

        PQ du 15-09-01. « Si, malgré leurs efforts, les humains n’arrivent pas à améliorer grand chose sur la terre, c’est qu’ils n’ont pas appris à s’élever par la pensée pour contempler un monde qui les dépasse, ces régions spirituelles peuplées d’entités plus évoluées qui peuvent leur servir d’exemples et de modèles. Ils ne créeront jamais rien de plus juste, de meilleur, de plus beau, s’ils n’ont pas perçu quelque part une réalité supérieure pour s’en inspirer dans leur vie quotidienne. Et c’est cela justement le véritable travail du spiritualiste.
  Oui, contrairement à tout ce que s’imaginent certains, les spiritualistes ne sont pas une espèce d’évaporés qui se laissent aller à toutes sortes d’élucubrations stériles. Au contraire, ce sont des êtres qui ont une véritable discipline et qui, par la méditation, la contemplation, parviennent à saisir la perfection qui est en haut, pour s’efforcer ensuite de la reproduire ici sur la terre. C’est là, la seule méthode de transformation véritable. »

10 - La vérité est l’expression d’une organisation telle

PQ du 02-12-96. « Les humains pourront dire qu’ils ont trouvé la vérité uniquement lorsqu’ils parviendront à vivre tous ensemble dans le bien-être et la paix. La vérité est l’expression d’une organisation telle que tous vivent heureux et en harmonie les uns avec les autres. Pour y arriver, il faut bien sûr toutes sortes d’ajustements, d’adaptations, de mise au point, c’est là notre travail à tous. Mais il faut savoir qu’il n’y a de vérité qu’universelle. Il n’y a donc de vérité que dans l’unité. Alors tâchez de sentir que tous les humains ont les mêmes besoins fondamentaux, et ne vous imaginez pas avoir trouvé la vérité tant que les privations infligées aux autres hommes ne vous touchent pas vous aussi, tant que le mal fait aux autres n’est pas un mal que l’on vous fait à vous-même. »

11 - Seule la conscience d’appartenir à un tout peut unir les différences naturelles.

PQ du 03-03-02. « Selon les organes auxquels elles appartiennent (le cœur, les poumons, le cerveau , …) les cellules de notre corps sont des individus de nature différente et qui ont aussi des activités différentes. Elles pourraient donc se sentir étrangères les unes aux autres et même hostiles. Mais dans un corps en bonne santé, ces cellules sont comme des entités conscientes d’appartenir à un seul être qui les embrasse et les unit toutes : l’homme lui-même.
Il en est de même pour chaque créature humaine. Vis-à-vis du Créateur, chacune est une cellule de son corps, la nature. Le Créateur est le seul être réellement existant, et tous les humains ne sont que les cellules du grand corps cosmique. Mais comme la conscience de ces cellules n’est pas unifiée, elles s’opposent, se heurtent… Les humains  se croient justifiés dans leurs luttes et leurs affrontements, souvent même ils s’imaginent défendre de grandes causes ! Non, il n’y a pas de quoi être fier, car ces affron-tements ne sont que le résultat de leur ignorance. Mais le jour où ils sentiront qu’ils appartiennent au grand corps de Dieu, là oui, ils pourront légitimement ressentir de la fierté. »

12 - L’amour est l’unique force qui organise les choses.

PQ du 06-06-96. « Quand le véritable amour viendra dans le monde, on n’aura plus besoin d’imposer des lois aux humains ni des prescriptions à respecter : ils feront parfaitement ce qu’ils doivent faire en harmonie les uns avec les autres.
   L’amour est la seule force qui organise les choses, qui les fait croître  et fleurir. Dés que l’amour entre dans une famille, une communauté, une société, il n’y a plus besoin de dire : « Faites ceci, et si vous ne le faites pas, gare à vous… » ; tous exécutent leur tâche avec plaisir. Là où est entré l’amour, la loi n’a plus de place ».

 13 Est-ce cela la véritable économie ?

PQ du 10-03-03. L’économie est devenue la grande préoccupation des humains. Et dans l’intérêt de l’économie, ils se sentent obligés de courir, de se démener, de s’épuiser, parce qu’il  faut produire de plus en plus, pour vendre de plus en plus et acheter de plus en plus Mais qu’est-ce que c’est que cette économie à laquelle on trouve normal de sacrifier les humains ? L’économie sera magnifique, florissante, tandis que les humains exténués, harassés, seront par terre. Ils usent leur système nerveux, et pas seulement leur système nerveux : leur cœur, leur estomac, leurs poumons souffrent aussi, car toute cette activité, toute cette production, cette consommation entraînent une pollution qui empoisonne l’atmosphère, les mers, les forêts, l’eau, la terre, la nourriture, etc. Où est l’intelligence ? Où est  la raison ? Une « économie » qui gâche, qui détruit, qui salit, qui gaspille, est-ce cela la véritable économie ?

 14 En conscientisant tous les processus, les fonc-tions, on facilite le rôle de la tête.

PQ du 11-03-03. Notre esprit est omniscient et tout-puissant comme Dieu, il vit dans une lumière infinie, éternelle, mais nous n’en sommes pas conscients. Pourquoi ? Parce que la capacité que possède le cerveau de nous transmettre la lumière, le savoir, les pouvoirs de l’esprit, est en relation avec tous les aspects de notre existence physique et psychique.
     Faites un jour cette expérience : depuis le matin où vous vous éveillez jusqu’au soir où vous vous endormez, essayez de prendre conscience de tous les processus qui font que vous êtes vivant… vous n’y arriverez pas. Tous ces processus physiques, physiolo-giques, affectifs, mentaux qu’on ne peut même pas énumérer tant ils sont nombreux, c’est à travers eux que vous prenez contact avec la matière, que vous faites un travail dans la matière. Ce travail est infini, mais efforcez-vous au moins de le commencer. Si vous apprenez à vous surveiller, en faisant en sorte que tous les processus en vous se déroulent dans les meilleures conditions de pureté et d’harmonie, vous améliorerez le fonctionnement de votre cerveau qui deviendra peu à peu le conducteur des puissances de l’esprit.

 15 - Avec  cette Loi, même un peuple de diables se convertirait en un peuple de dieux !…

PQ du 090503 - "Quand Jésus disait: « Mon Père céleste travaille et moi je travaille avec Lui », il invitait tous les humains à travailler aussi à la venue du Royaume de Dieu. Car, je le répète, l'essentiel, c'est la nature de l'activité à laquelle on se consacre. Du moment que vous décidez de participer à ce travail gigantesque, noble, divin, que vous mettez là toutes vos forces et vos énergies, vous entrez dans un ordre de choses nouveau, vous vous manifestez comme un véritable fils de Dieu.
     Pour la vie spirituelle, il est très important de savoir au service de qui on travaille, dans quelle activité on place ses énergies. Ceux qui participent à des entreprises malhonnêtes s'imprègnent sans le savoir des éléments impurs qu'ils remuent, et ils finissent par détruire tout ce qu'il y a de bon en eux. Il faut participer à une entreprise grandiose, céleste. Peu importe si elle se réalisera, peu importe si les gens vous comprendront et vous suivront. L'essentiel, c'est que vous faites ainsi un travail bénéfique sur vous-même: tout en vous s'améliore, et c'est vous qui gagnez."

16 Les mêmes règles pour l’ensemble de l’Humanité et pour le corps humain…

Pensée du 12/05/2003.-- " Depuis des siècles, des penseurs répètent que l'humanité est comme un corps où chaque pays représente un organe. Mais en réalité, très peu de gens travaillent à ce que les organes de l'humanité soient inspirés par la même sagesse, le même désintéressement que les organes du corps physique; chacun ne pense qu'à lui-même au détriment de son voisin. Il est donc temps de prendre exemple sur l'organisme humain que la nature a construit avec tant de science, d'étudier son fonctionnement, dans quel cas il est en bonne santé, dans quel cas en mauvaise santé, et de comprendre que ce sont les mêmes règles pour l'ensemble de l'humanité.
Quand le cerveau est lucide, le cœur dilaté, même les pieds se sentent bien. Oui, quand un organe est en bonne santé, toutes les autres parties du corps le sentent, se réjouissent; et quand un organe est déficient, les autres aussi, les pauvres, se sentent diminuées. Alors, pourquoi quand un pays est en difficulté ses voisins se réjouissent-ils? Cela prouve qu'ils sont de mauvais organes: et ils ne se rendent pas compte qu'un jour ou l'autre ils en subiront eux aussi les conséquences."

17 Le vote d’opinion : vote de la personnalité…

Pensée du 06/07/2003. "Tout exercice spirituel, tout effort pour se rapprocher de Dieu et s'unir à Lui donne des résultats. Mais, sous prétexte que vous aurez pu pendant quelques secondes vous identifier à la Divinité et vous fondre dans la conscience cosmique, n'allez pas vous imaginer que désormais vos pensées, vos sentiments et vos actes seront toujours inspirés par votre nature divine! Non, malheureusement non, votre nature inférieure continuera à venir dire son mot, et alors, tâchez d'être encore plus vigilant et lucide. Car il n'y a rien de plus nocif pour la vie spirituelle que de ne pas y voir clair en soi. Commettre des erreurs n'est pas tellement grave, mais à condi-tion de s'en rendre compte. Ce qui est vraiment grave, c'est de se croire inspiré par l'Esprit, alors qu'en réalité on est en train d'obéir à ses tendances égocentriques et à ses instincts les plus grossiers."

18 – Évolution – l’opinion…

Pensée du 27 janvier 2008: "Par la méditation et la prière, nous apprenons à communier avec les régions supérieures, à projeter vers le Ciel la partie la plus subtile de notre âme, pour qu’à son retour, elle nous rapporte des éléments nouveaux, plus spirituels, que nous ne possédions pas. Ainsi, au lieu de répéter éternellement les mêmes fautes, les mêmes comportements erronés ou la même médiocrité, nous arriverons à nous dépasser.
Si les animaux évoluent très peu, c’est parce qu’ils sont privés de cette faculté de projection que possèdent les humains. Depuis des milliers d’années, ils se reproduisent toujours identiques à eux-mêmes, et s’ils évoluent, c’est surtout grâce à leur contact avec l’homme. Tandis que l’être humain, qui a le pouvoir de se projeter dans les régions divines, attire à lui des éléments plus purs, plus lumineux, et c’est ainsi qu’il arrive à se dépasser, à se créer lui-même, à réaliser des œuvres grandioses. On appelle cela l’évolution."



V -2 – Dans les CONFÉRENCES.

      Conférence du 25-03-62:

        « … Mais revenons à cette idée de hiérarchie qui est extraordinairement utile pour la vie intérieure. En concevant seulement que tout est hiérarchisé, depuis les pierres jusqu’à Dieu, en gardant constamment cette idée d’une structure, on est obligé d’agir correctement car tout devient ordonné, organisé, systématisé. La hiérarchie est un état d’harmonie parfaite où tout a sa place. Cela est vrai dans tous les domaines. Si la plupart des humains sont tellement malheureux, c’est qu’ils ne respectent pas la hiérarchie. Le ventre est à la place de la tête ou du cœur, et inversement. Aucun ordre n’est respecté… Chacun et chaque chose à sa place, voilà la hiérarchie.
   Mais cette harmonie ne peut pas se rétablir sans que chaque être, chaque chose retrouve sa place. Et il faut commencer par le commencement : la place respective que doivent occuper le cœur et l’intellect. Chez la majorité des humains, ce sont toujours les sentiments et les passions qui commandent, et l’intellect qui dit : « Amen », court pour les satisfaire. Donc, c’est l’anarchie ; et les humains ne savent même pas qu’ils vivent dans l’anarchie ; si on leur dit, ils vont riposter en croyant qu’on les insulte. Non, tant que le cœur et l’intellect ne sont pas à leur place respective, c’est le règne de l’anarchie. Avez-vous réfléchi à la raison pour laquelle l’Intelligence cosmique a placé la tête en haut et le cœur un peu plus bas ?

Conférence du 11-09-77 :

      « … Combien de fois les humains ont fait l’expérience du changement et même des révolutions ! Mais la situation ne s’est pas améliorée. Et pourquoi ne s’est-elle pas améliorée ? Parce que malgré ces révolutions les gens ne sont pas sortis du cercle vicieux de leurs désirs et de leurs buts tellement inférieurs.
   Tant qu’il n’y a pas d’améliorations dans les mentalités, aucune situation ne peut vraiment s’améliorer. Il faut sortir de ces régions inférieures des appâts et des convoi-tises, et à ce moment-là les changements que vous ferez seront de véritables améliora-tions. Mais avec les mêmes matériaux, avec les mêmes éléments, quelles que soient les combinaisons que vous envisagiez, vous resterez dans les régions inférieures, obscures, froides, sans vie. Il faut monter là où il y a plus de lumière, d’espace, et de pureté. 
   L’être humain est fait de deux natures : une nature inférieure que nous avons appelée la personnalité, et une nature supérieure que nous avons appelée l’individualité. Quand c’est la nature supérieure qui domine en lui, l’homme est une divinité et il peut faire un bien immense au monde entier.
Tandis que si c’est la personnalité qui domine, elle ne peut rien faire de bon, car elle est égocentrique, exigeante, elle ramène tout à elle, et les autres doivent s’incliner, tourner autour d’elle, car elle se croit le centre de l’univers… Et quand ce sont des êtres pareils qui ont des activités politiques dans un pays, ils ne peuvent faire que des victimes….Tant qu’un homme politique travaille pour satisfaire ses ambitions ou celles de son parti, ou même celles de son pays, il ne peut commettre que des injustices.
   Moi aussi, je travaille pour une politique, mais pour une politique qui n’est pas inspirée par la personnalité. Ce qui est triste, c’est qu’il n’y en a pas beaucoup encore qui sont prêts a saisir ces idées… C’est pourquoi excusez-moi de vous dire que les humains ont encore besoin de souffrir, et un jour, a cause de ces souffrances, ils trouveront le chemin. Ils ont besoin de souffrir pour comprendre ; la preuve, lorsqu’il se présente un envoyé du Ciel qui peut les éclairer et les aider, est-ce qu’ils l’écoutent ? Non, et non seulement ils ne l’écoutent pas, mais ils l’enferment, ou ils le brûlent, ou le crucifient.
   Pendant des années encore cet ordre de chose se maintiendra : il y aura des républiques, des démocraties, des guerres, des dévastations, des révolutions… Mais quand les humains, fatigués, exténués, mourants presque, commenceront à souhaiter un ordre nouveau, à ce moment-là, peut-être, les Maîtres, les Initiés viendront prendre la direction, et devant une telle justice, une telle splendeur tous se soumettront et obéiront. Car le peuple aime la justice, il aime l’ordre ; mais il est incapable de les faire régner, parce qu’au lieu de choisir un être supérieur, il choisit toujours un de ces membres. Si vous choisissez un chef parmi les fourmis, ce sera toujours une fourmi. Il faut choisir un être d’une autre catégorie, voilà ce que les humains n’ont pas compris…
   Je vous ai souvent donné l’image du bateau avec le capitaine et les machinistes. A ceux qui sont en  bas il n’est pas donné de voir, de diriger, de commander. Ils ne peuvent pas, ils n’ont pas ces facultés. Mais pour faire marcher le bateau, ils sont capables, tout dépend d’eux. Comme le peuple, regardez : sans lui, sans son travail, tout le pays va mourir de faim, même l’aristocratie va mourir. Mais lui demander la clairvoyance, l’omniscience, c’est inutile, il ne peut pas… Mais sans l’aristocratie, sans le capitaine qui voit, qui dirige, c’est aussi la catastrophe. 
   En créant l’homme, l’Intelligence cosmique lui a montré, par la structure de son corps, comment toute la vie sociale devrait être organisée… Pourquoi n’a-t-elle pas placé le ventre sur les épaules et la tête entre les jambes ? Elle a placé la tête en haut et le ventre plus bas. Tandis que maintenant les gens veulent que le ventre soit au sommet, et la tête on ne sait où…Le crime des humains c’est de vouloir installer leur ordre, leur système, leur point de vue à eux, de vouloir même s’imposer à l’Intelligence cosmique ; leur personnalité qui aime dominer, qui aime s’imposer irait même jusqu’à détrôner le Seigneur !…elle a déjà fait périr plusieurs humanités ».
   Alors mes chers frères et sœurs, c’est grave, cette situation ; il faut se pencher sur cette question de la personnalité et de l’individualité. »


*****



VI - (*) APPORT COMPLÉMENTAIRTE :

FraternitéEgalitéLiberté

   
     Dans son approche de la constitution physique, psychologique et spirituelle de l’homme, la Science spirituelle de Steiner discerne trois grands domaines ou systèmes aux fonctions propres mais  totalement  interdépendants :
-       le système neurosensoriel, essentiellement  localisé dans la tête ;
-       le système rythmique, qui réside dans les rythmes cardiovasculai-res, que l’on peut localiser dans le tronc ;       
-       et le système métabolique, qui est celui des échanges vitaux, com-prenant les organes de la nutrition et de l’assimilation, ainsi que les membres.

        À ces trois systèmes organiques du corps physique, apparaissent en correspondance les trois expressions essentielles de la personnalité :
-       la  pensée ;
-       le  sentiment ;
-       la  volonté.
        Or, l’art médical, issu de cette Science spirituelle, selon ses observations et sa prise en compte de la globalité de l’être humain, a constaté que lorsque il y a un déséquilibre entre les trois sphères, que la  fonction de l’une empiète sur les deux autres, des pathologies spécifiques apparaissent. Il y a donc des règles, des lois à  respecter pour que l’organisme conserve la santé !

        En observant «l’organisme"  social, Steiner  s’est demandé s’il ne se composait pas également de grandes fonctions ou sphères d’activité, qui seraient nécessairement inter-dépendantes mais qui  néanmoins, obéiraient à des modalités spécifiques… Ses constata-tions l’amenèrent à conclure aux  correspondances suivantes : l’ensemble social est organiquement  formé de trois parties ou sphères d’activités :
-       la vie de l’esprit, dans la sphère de la culture, de la création intellectuelle et de tout ce qui s’y rapporte…
-       la vie du droit, dans la sphère de l’État et de la vie politique…
-       la vie économique, dans la sphère de la production et des échanges de biens, de services…
        Ces trois domaines d’activité de l’organisme social, avec leurs fonctions spécifiques, doivent être régis, aussi, par des règles, des lois propres, afin que la « santé sociale » soit assurée.
        Alors que de multiples tentatives de trouver  la  véritable  justification, la place logique dans l’organisation de la société, des trois Principes républicains se heurtait toujours à des contradictions, leur application à  la « tripartition »  sociale, telle que déduite ci-dessus, résolvait ce problème et en même temps confirmait la pertinence de cette structure tripartite !
                 -  à la sphère culturelle : la Liberté ;
-       à la sphère du droit : l’Égalité ;
-       à la sphère du monde économique : la Fraternité.



TRINITÉ
Physiologique
Personnalité
Triarticulation sociale
Principes républicains
Esprit
Système neuro - sensoriel
Pensée
Vie de l’esprit - Culture

LIBERTÉ

Âme
Sys. rythmique
Sentiment
Vie du droit - État

ÉGALITÉ

Corps
Sys. métabolique
Actions
Vie économique

FRATERNITÉ



















VI -1- LES TROIS PRINCIPES RÉPUBLICAINS,
           dans leur sphère d’activité :

LIBERTÉ : dans la sphère culturelle;
- liberté de penser : spiritualités, enseignements, sciences, arts, modèles de Société, … dans la mesure du respect de celle des autres.
-   elle permet une évolution du droit et des rapports dans le monde économique en accord avec la dignité humaine…

ÈGALITÉ : dans la sphère du droit : l’État ;
-       l’État est le garant du droit impartial pour tous.
-       l’État garantit la liberté de penser du citoyen…
- l’État garantit que les lois et contrats entre personnes, associations, organismes, … sont conformes à la dignité humaine.

FRATERNITÉ : dans la sphère économique ;
-       elle n’a rien à voir avec la charité…
- les concepts de partage, de réciprocité, de co-responsabilité qu’elle contient, sont bien de nature à répondre aux besoins des hommes en structurant le monde économique par des associations, des coopératives, des syndicats, des banques établis selon ce principe directeur de fraternité.


VI-2-PATOLOGIES SOCIALES dues à une ingérence
         d’un Principe dans une autre sphère…

        Si l’organisme humain est perturbé par l’empiètement de l’activité d’un système sur un autre, voyons quelles sont les conséquences d’un tel dérèglement dans l’organisme social :
       



LIBERTÉ : dans l’Économie ;

-       c’est le capitalisme : la loi du plus fort qui, pour grandir, mange plus petit que lui… La finalité de la Société n’est pas l’épanouissement de l’homme, mais le profit, l’accumulation de biens… ce qui amène les entreprises à rogner sur le Droit du travail afin d’améliorer la productivité !

-       le pouvoir étant dans la possession, l’avidité du « toujours plus »  détourne la légitimité pour accéder à l’établissement du droit…

                dans le droit ;

-       quand la sphère culturelle s’empare de l’État (dont le communisme, et autre idéologie républicaine tota-lorisante), celle–ci s’arroge le pouvoir, si elle n’est pas assujettie à l’Autorité, de faire appliquer ses orientations en matière d’enseignement, de santé, de façon arbitraire, quitte à instituer une « Inquisition » qui veillera au respect des dogmes…  

ÉGALITÉ : dans le culturel ;
-       c’est la voie vers le régime totalitaire, la dictature… Il n’est pas du ressort de l’État de s’octroyer  les domaines tels l’Éducation, la Santé, qui relèvent de la liberté de choix personnels ;  mais essentiellement, d’assurer, justement, cette liberté de choix.
-       de nouvelles impulsions n’étant plus émises - la pensée unique au pouvoir - c’est toute la Société qui se sclérose, qui « tourne « au ralenti…
                  dans l’économie ;
-       c’était la tentative communiste ; l’État « prend le pouvoir » et met l’économie à son service ou à celui de son idéologie. L’économie étant bridée, l’efficacité en sera limitée, les conditions de travail des humains seront assujetties aux «normes » arbitrairement établies par les dirigeants…
   
   
FRATERNITÈ : dans le culturel, dans le Droit;
-  seule la Fraternité ne crée pas de pathologies, où qu’elle se manifeste ! Mais elle est, des trois Principes républicains, « l’éthique » de l’économie, au-delà de la solidarité, qui est limitée à des secteurs, groupes ou castes, pour que l’égoïsme naturel des humains soit transcendé…
-  la Fraternité, pour pouvoir tenir ce rôle clé de la santé sociale, exige que la Liberté et l’Egalité tiennent le leur, à leur place respective.

                                         
VI -3- NÉCÉSSITÉ D’UN CHANGEMENT DE MENTALITÉ.

        La grande Loi sociale que la science de l’esprit met en lumière est celle-ci :

       « Le vrai bonheur d’un ensemble d’hommes travaillant en commun, est d’autant plus grand qu’est réduit le profit personnel que chacun peut tirer de son travail, c’est-à-dire qu’il cède de son profit à la communauté, et que ses besoins sont assurés non par son propre travail mais par celui des autres membres de la collectivité. »
      
     « Cette Loi fondamentale s’applique à la vie sociale avec la même nécessité d’airain qu’une loi de la nature entraîne dans son domaine ses effets implacables. »

        117- « L’égoïsme est inné dans la nature humaine. Il est donc presque fatal que, dans la pratique, chacun tienne pour la meilleure organisation sociale celle qui lui permet  de satisfaire au mieux ses besoins. Il devient dés lors naturel que, sous l’influen-ce de sentiments égoïstes, la question sociale se pose ainsi : quelle forme donner  aux institutions sociales pour que chacun puisse jouir pour lui-même des fruits de son travail ?
        On annonce partout comme une vérité d’évidence qu’une institution sociale est mal équilibrée quand elle doit compter sur la charité et la générosité. Au contraire, une soci-été humaine pense-t-on, est prospère quand chacun dispose à  son gré de la plus grande partie de son salaire.
        La  science de l’esprit, qui repose sur une connaissance plus approfondie de l’homme est de l’univers, est d’opinion contraire. Elle montre que:
        "toute misère humaine est une suite directe de l’égoïsme  et que la déchéance, la pauvreté s’installent tôt ou tard si les institutions sociales ont pour base l’égoïsme..."



        Seule la prise de conscience par chacun que la dignité de tout être humain est universelle, autorise l’acceptation puis l’évolution nécessaire pour participer, sans équivoque, à  la transformation radicale de sa vie et de l’organisation de la Société.
     
       La dignité ?
        Dans « Dialogue avec l’Ange », il est dit : « Ta tâche, c’est d’être à ton sommet ! » ; à partir du moment où quiconque participe avec toutes ses possibilités, de tout son être, à la construction collective de la Société, il doit avoir accès à tout ce que cette Société peut offrir, dans les domaines de l’avoir, de la culture, etc.   
      Car, ce qui caractérise une société inégalitaire, ce n’est pas en soi la diversité des aptitudes et des niveaux de compétence ou de culture générale, mais c’est que ces différences de niveau peuvent engendrer d’insupportables différences dans l’accès à l’avoir, et que celui-ci, comme l’expérience séculaire nous le montre, détermine généralement le droit. Ceci a été depuis des siècles la plus constante  cause de révolte. Et la persistance de cette situation nous révolte d’ailleurs de plus en plus.

    Devant  l’impressionnante inertie des systèmes politiques, se développe une prise en charge directe des citoyens, - la société civile -, à  travers des Associations regroupant des besoins complémentaires. Ces espaces de rencontre participative, - produc-teurs / consommateurs, etc. – amènent chacun à  élargir sa cons-cience aux aspirations et conditions de vie de ses partenaires ; ils permettent aussi de mettre en place des novelles structures de solidarité active… qui, lorsque ça fonctionne bien, sont « récupérées » par l’État !

     Il est donc incontournable, que la venue d’une telle Organisation des Sociétés en vue d’une véritable santé sociale est conditionnée à l’évolutions des consciences de tous le Peuple.
     Pour que la réalisation de ce rêve universel se produise un jouril est du devoir impératif de la sphère culturelle, libérée, et de l’enseignement d’abords, de donner à tous les membres de la Société, l’accès à une réflexion approfondie du rôle et de la spécifi-cité de chacun des trois grands Principes républicains !en don-nant d’abords elle-même l’exemple !
                                
      
( *)  Résumé du livre de Henri NOUYRIT (Anthroposophe), des Editions TRIADES.
                                                          
                                                     
 ***         
       

VI bis - RÉFÉRENCES à l’ENSEIGNEMENT.

1-La dignité…

Pensée du 16/11/2003.
   "Le Ciel ne juge les créatures que d'après ce qu'elles sont capables de donner en comparaison des moyens dont elles disposent. On rencontre dans la vie des êtres véritablement déshérités: ils sont nés dans des familles misérables où ils ont été maltraités, ils ont eu sous les yeux des exemples déplorables, ils n'ont pas une bonne santé, ils n'ont pas fait d'études; mais par des efforts soutenus et une conviction inébran-lable ils sont arrivés à dépasser ces conditions et à réaliser ce que d'autres, pourtant plus privilégiés qu'eux, n'ont pu réussir. Eh bien, c'est cela que regarde le Ciel en nous envoy-ant sur la terre: ce que nous arrivons à faire avec les facultés que nous avons reçues et dans les conditions qui nous ont été données. Car la vie est tellement riche de possibilités que nous pouvons toujours trouver quelque chose à faire pour nous améliorer, nous enri-chir spirituellement »

2 -Fraternité des organes et Unité.

     (*) 270 - Dans l’organisme, chaque organe (foie, rate, cœur, poumons, reins, etc.) a une fonction déterminée. Bien sûr, mais ces spécialistes que sont les organes ont tous des liens les uns avec les autres, ils communiquent entre eux, ils forment une vraie fra-ternité en travaillant pour cette unité qu’est l’homme.
        363 -   La santé est une, il n’y a pas deux santés, trois santés, non, une seule. En revanche, les maladies sont en nombre infini et non seulement on ne les connaît pas toutes, mais il en apparaît sans cesse de nouvelles. Pourquoi ? Parce que les humains ne savent pas vivre conformément aux lois de l’unité.
        Nos organes ont pour mission de travailler ensemble afin de maintenir cette unité qu’est la santé, la vie.
       364 -  Alors, vous voyez, la santé c’est l’unité ; la vie c’est l’unité. Et les maladies, la mort, au contraire, sont le résultat de la division, de la dispersion, de la dislocation. Tous nos efforts doivent nous conduire vers cette unité.       
        365 - La véritable unité ne combat personne, n’exclut personne ; au contraire… Je ne dis pas que tous les humains doivent avoir les mêmes pensées, les mêmes désirs, les mêmes goûts, les mêmes activités. La vie est extraordinairement riche de possibilités diverses, et c’est seulement dans le côté essentiel que nous devons respecter l’unité.
        Tous les humains, par exemple, ont besoin de manger à leur faim et de respirer de l’air pur. Maintenant, qu’ils mangent telles céréales, tels légumes on tels fruits, peu importe. Et qu’ils respi-
-rent l’air des sommets, celui de la mer, de la forêt ou tout simplement celui de leur jardin, cela n’a pas non plus d’importance. L’important, c’est que pour être en bonne santé chacun mange une nourriture saine et respire de l’air pur. Cela paraît évident.
        Mais en réalité combien d’êtres humains sur la terre ne peuvent pas satisfaire ces besoins élémentaires ! 366 – Et parmi ceux qui bénéficient des meilleures conditions d’existence, combien y en a- t-il qui se préoccupent vraiment de la situation déplorable dans laquelle vivent les autres ? Alors, vous voyez, même pour ces besoins élémentaires de l’être humain que tous reconnaissent unanimement, les choses sont loin d’être réglées, alors, à plus forte raison pour tout le reste. Ensuite, on s’étonne, on s’indigne lorsque quelques-un de ces malheureux et de ces déshérités se révoltent. Quelle hypocrisie ! 
        Voilà dans quel sens je vous parle de l’unité. Tâchez donc de sentir que tous les êtres humains ont les mêmes besoins fondamentaux, et surtout ne vous imaginez pas être dans le vrai tant que les privations infligées aux autres ne vous émeuvent pas vous aussi, tant que vous ne considérez pas le mal fait aux autres comme un mal que l’on vous fait à vous même. Bien sûr, ce mal ne peut pas vous toucher aussi directement, c’est pourquoi vous ne sentez rien ; mais si vous développez en vous cette conscience de l’unité, vous vous le sentirez et alors vous chercherez à  y remédier.
        Oui, comprenez-moi bien, c’est dans ce sens que je vous parle de l’unité, non dans le sens de l’uniformisation de tous les humains sur la terre… Des régimes politiques s’y sont efforcés et on a pu croire parfois qu’ils avaient réussi, mais quelques temps après on a bien été obligé de constater que toutes ces tentatives étaient vouées à l’échec. Il y a dans l’être humain quelque chose d’irréductible qui résiste à l’uniformisation.
      367 - L’Enseignement de la Fraternité Blanche Universelle n’a pas d’autres but que de nous apprendre à réaliser l’unité en nous–même : unité des trois principes qui sont en nous, cœur, intellect, volonté ; unité de toutes nos activités physiques et psychiques ; unité de notre moi inférieur et de notre Moi supérieur.
        Et comment pouvons-nous réaliser cette unité ? En maintenant  fermement en nous un centre universel qui hiérarchise les choses, les organise et les lie entre elles. Grâce à cette philosophie de l’unité, on peut affronter et résoudre tous les problèmes.
                                                                                                      
                            ( *) Extraits de : « Et il me  montra un fleuve d’eau de la vie »              
                                                                       Collection « Synopsis » Edt. PROSVETA

FIN


*****  

  

L’AUTORITÉ de l’ENSEIGNEMENT

(Détails Tables des matières)

V-1 – Dans les PENSÉES  QUOTIDIENNES. Pg 20

1- Chaque organe, une fonction ; une intelligence pour har-moniser :
2 - En l’être humain, tout réclame ; c’est  la tête qui doit décider.
3 - « Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites ! »
4 - Nous ne pouvons rien faire sans le consentement de nos cellules.
5 - Notre tâche : éduquer notre peuple de cellules.
6 - La véritable organisation n’est pas seulement extérieure.
7 -  Des Révolutions…mêmes matériaux, mêmes désordres.
8 - Un monde organisé, apaisé, et la Vie s’installe.
9 - La seule méthode de transformation véritable.
10 - La vérité est l’expression d’une organisation telle
11 - Seule la conscience d’appartenir à un tout peut unir les différences naturelles.
12 - L’amour est l’unique force qui organise les choses.
13 Est-ce cela la véritable économie ?
14 – En conscientisant tous les processus, les fonctions, on  facilite le rôle de la tête.
15 - Avec  cette Loi, même un peuple de diables se con-vertirait en un peuple de dieux !…
16 – Les mêmes règles pour l’ensemble de l’Humanité et pour le corps humain…
17- Le vote d’opinion : vote de la personnalité…
18 – Évolution -l’opinion…

V -2 – Dans les CONFÉRENCES. Pg 25

25 Conf. Du 25/03/62
26 Conf.du 11/09/77

VI bis (Fraternité-Égalité-Liberté) pg31

31 – 1- PQ du 16/11/03 : La dignité…
31 -2Fraternité des organes et Unité.
Extraits de : « Et il me  montra un fleuve d’eau de la vie »              
                                   
Collection « Synopsis »  Edt. PROSVETA



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