dimanche 16 janvier 2011

REVENU DE BASE - GRUNDEINKOMMEN




GRUNDEINKOMMEN“ REVENU DE BASE,
 pour tous!         

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     Le premier film ayant pour thème un concept d’avenir qui nous concerne tous: le revenu de base inconditionnel pour tous.
     Un sujet tabou qui déclenche des émotions et pose des questions. La liberté d’aller au bout de ses projets? L’égalité? La fraternité? Ou bien le déclin de la société compétitive? Qui va payer? Qui va continuer à travailler?
     „Le revenu, c’est comme l’air sous les ailes de l’oiseau. Avec le revenu de base, le revenu devient un droit civil. – Bienvenue sur terre!“ C’est avec ces mots que commence le film. Est-ce que ça peut marcher?
     Le film prend le contre-pied d’idées bien arrêtées, amène à réfléchir et surprend là où l’on n’aime pas trop regarder.


     Le revenu de base inconditionnel est une vieille idée. Elle est apparue pour la première fois dans les utopies de la Renaissance, chez Thomas More par exemple.
     On la retrouve en marge des Lumières, en marge de la fondation des Etats-Unis et de la révolution française.
     Dans les années 60, le revenu de base a été sérieusement discuté aux Etats-Unis avec les idées de Juliet Rhys-Williams et le modèle d’impôt négatif de Milton Friedman. Des essais in situ montrèrent qu’avec le revenu de base, seul un groupe de population avait tendance à rester plus volontiers à la maison: les mères qui élèvaient seules leur enfant. Un autre phénomène fut constaté : le nombre de divorce augmenta parce que la dépendance financière n’était plus un motif de vie commune.
     Le revenu de base inconditionnel est une idée neuve. Il remplace des idées transmises de généra-tion en génération et des notions devenues fausses. Il dissout la sclérose qui fait que l’on s’accroche désespérément à ce que l’on a : à ses idéologies, à ses opinons bien arrêtées, à son poste conquis de haute lutte. Il dissout les blocages du travail, les blocages empêchant une redéfinition de la valeur des prestations, les blocages contre la société future dans laquelle la responsabilité de la personne aura plus de valeur. Et sa vitalité aussi.
     Le revenu de base, sans conditions, est une avancée culturelle devenue réalisable grâce à la ratio-nalisation, à la productivité des machines, à la globalisation. Devenue nécessaire à cause de l’indivi-dualisation, de l’évolution des parcours de vie et des bouleversements dans le monde du travail. Devenue indispensable pour que le progrès libère l’être humain plutôt que de le marginaliser. Le revenu de base renforce l’être humain face aux systèmes.
     Il est changement de paradigme. Il éclaire d’un jour nouveau tous les domaines de la vie, il fait évoluer sa propre manière de voir les choses, il ouvre des perspectives à toutes les fonctions per-sonnelles ou sociales.
     Il n’est pas solution à tous les problèmes, mais il rend possible beaucoup plus de solutions. Il est droit civil économique, comme il n’y en a encore jamais existé dans l’histoire. Il est prolonge-ment de la démocratie dans laquelle le droit à la vie est aussi un droit au revenu. Dans laquelle le droit à développer ses propres capacités suppose un droit au revenu.
     Un revenu pour chacun, pour chaque personne sans condition, sans exigence ou mise sous tutelle, suffisamment élevé pour pouvoir vivre modestement.
    La fin de prestations sociales qui excluent, la fin du chômage incontournable, la fin des prestations complémentaires, des subventions et de la bureaucratie qui va avec. À hauteur de son montant, le revenu de base remplace tous les revenus de transfert payés par l’État. Il a des répercus-sions sur les rémunérations, les salaires et les honoraires dans l’économie privée. Le travail devient moins cher mais est mieux estimé. Le travail volontaire augmente, les initiatives et l’engagement personnel aussi.
     Et qu’en est-il des travaux qui doivent être effectués, mais que plus personne ne veut faire car chacun a un revenu de base ?
     Il doivent alors être payés suffisamment pour trouver preneur. Car ce travail a forcément de la valeur, vu qu’il est tellement indispensable et que vous ne voulez pas le faire vous-même.
     Et qui doit payer ce revenu de base ? D’où vient l’argent ?
     Qui est motivé pour être performant ? Et la discipline ?
     Et les étrangers, viennent-ils tous ici pour en profiter ?
     Et ceux qui ne font que trainer aujourd’hui, ne sont-ils pas totalement exclus de la société ?
     Et ceux qui ont déjà beaucoup d’argent, doivent-ils aussi recevoir un revenu de base ?
     Est-ce que le revenu de base est un thème libéral ? Ou bien de gauche ? Ou bien des chrétiens?
     Est-ce que les hommes sont mûrs pour plus de liberté ? Pour plus d’égalité ? Pour plus de fraternité ?
     Quel travail feriez-vous, si votre revenu était assuré ?
     « Le revenu de base, une impulsion culturelle », le film, 100 mn ; il suscite beaucoup de questions, il répond à beaucoup de questions, il jette un regard étonnant sur des choses que l’on n’a pas envie de voir. Bientôt sur ce site, à regarder ou télécharger.

Dans la presse germanophone :

     « Le film laisse une impression profonde. Il fait réfléchir et provoque le désir d’agir. L’inconfort de la réflexion disparait. Il suscite un vif intérêt envers l’organisation de la société et la rend partie prenante de notre conscience. Une impulsion culturelle au-delà de l’idéalisme, un défi ! »
Nadine Josche, Info 3

 « Le film sur le revenu de base est beaucoup plus qu’une succession de questions, de réponses et d’argu-ments. Il est vrai qu’on y voit et y entend de nombreux témoins contemporains, qu’il y a des graphiques et tout ce qu’il se doit dans un documentaire ayant vocation à convaincre, mais il y a aussi dans ce film des considérations utopiques et surprenantes.
     Lorsque chacun est son propre roi, personne n’est le roi des autres. »
Michael Sennhauser, Radio DRS

  « C’est un petit film intelligent sur l’état de notre monde. Un peu comme l’émission « C’est pas sorcier » sur le fonctionnement du revenu de base, comment il pourrait être financé et quelles en seraient les conséquences. »
Michael Krogerus, brand eins
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Notes sur le film de Daniel HÄNI und Anno SCHMIDT: „Grundeinkommen
(Environ 1h 30)


Notes sur le film

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     Si le Revenu de Base – RB – n’est pas inconditionnel et universel, la croissance n’est pas garentie... Mais la croissance économique ne crée pas d’emplois, au contraire, avec la rationalisation du travail, elle en supprime, et, ce faisant, elle réduit le nombre de cotisant!
     Ce sont les consommateurs qui créent la croissance!

Les quatre critères du Revnu de Base :
-       Garentir l’existence et permettre la participation sociale.
-       Constituer un droit individuel.
-       Être versé sans avoir besoin de prouver un dénument quelconque.
-       Ne pas impliquer l’obligation de travailler.
Revenu du travail rémunéré
Revenu de base

Le revenu perçu :                                           
-       Au minimum, le RB ;
-       supérieur, s’il s’y ajoute un travail rémunéré.


Le RB permet :
-       de supprimer les prestations sociales (et toute la bureaucratie inhérente) ;
-       de donner une sécurité pour les vieux jours ;
-          -            -           -           -  pour les jeunes ;
-          -           -             -          - pour les pauvres ;
-       il supprimerait l’avidité pour gagner toujours plus…

En fait, le financement est acquis ; la dificulté c’est la liberté !
-       Personne n’irait plus travailler ?
-       Et le sens des responsabilités ?
-       En politique, comment gouverner des individus plus indépendants grêce à leur RB ?
-       Et les entreprises ?...

Ce qui dénaturerait le RB :
-       enfixant un montant trop bas ;
-       en supprimant en même temps toutes les prestations ;
-       en le soumettant quand même à des conditions ;
-       le préjujé qui dit que seul le travail rémunéré contribue à la société ! (et le bénévola, les mères de familles, les retraités…).

L’économie :
     Le sens de l’économie c’est de libérer l’homme du travail. Se libérer de quoi ? Pour quoi ?
     La tâche de l’économie c’est de satisfaire des besoins ; elle n’a pas pour tâche de créer du travail !

Sondage :
-       60% « OUI, j’irais au travail, comme avant » ;
-       30% « OUI, mais, je n’y irais plus à plein remps » ;
-       10% « Dormir, puis, on verrait… ».
     C’est quoi un travail qu’il faut qu’on nous motive ? Si on le fait pour soi, on n’a pas besoin qu’on nous motive !
     Les « sales » boulots ? C’est nettoyer les saletés des autres ! Pour les ennoblir :
-       Les payer plus, et améliorer les conditions de travail.
-       Automatiser ce qui peut l’être.
-       Le faire soi-même (ne plus avoir ses immigés-esclaves).

Fraternité – Égalité – Liberté :

    La future maman à qui on pose la question sur le RB : « Ce serait génial !.. ».  D’autres : « J’ai un revenu de base pour pouvoir travailler ! » Et non pas, « Je travaille pour avoir un revenu ! »

     Si votre revenu était assuré, quel travail feriez-vous ? Qui ferait les sales boulots ? Auriez-vous peur de devoir les faire ?
     Tout dépend de quel point de vue on se place ! La peur, si je reste avec la société actuelle, immua-ble, … Tout devient plus simple si je part de l’être humain et du devenir…
     Un système « ficelé » ne peux pas évoluer vers un autre ; tout doit être changé… Voler, à une épo-que était impossible : ce qui est plus lourd que l’air ne peut pas s’élever ! Il a fallu introduire d’autres notions… Le droit de vote ?comment un individu isolé peut-il décider de l’ensemble ? Et les femmes, voter ? Et qui s’occupera des enfants ?
     Ce n’est plus l’État qui dicte à l’individu, mais lui qui dicte à l’État… les votations populaires, en Suisses. L’indivbidu est librement souverain avec le Revenu de Base, et il s’engaga librement pour un travail.

Thomas MORUS (1535) a écrit le livre « Utopia » : « Chaque époque réalise ce que la précédente n’a fait que penser. » 39,50’
     Les lumières…chaque époque a ses lumières
     « Le sens commun »….
     Depuis longtemps, on sait qu’il y aura une fin du pétrole, et que ce sera brutal ; s’y prépare-t-on vraiment ? L’époque du pétrole aura été celle du travail rémunéré… Or, on sait que la productivité réduit les emploies… Comment fiancerons-nous le chômage ?
    
     La matière première du XXI°, ce sera la créativité !
     Il y a 100 ans, 1 agriculteur produisait pour 3 personnes ; aujourd’hui, 1 agriculteur produit pour 120 personnes ! 1 ouvrier, 100 fois plus qu’il y a 100 ans…
     De nos jours, l’innovation technique va de soit ; Il en va tout autrement de l’innovation sociale ! Faut-il attendre le naufrage ? Lorsque l’esprit ne progresse pas, le corps régresse.
     Le travail humain côute plus cher que celui de la machine ; dans le tepmps, il ne peut pas se ratio-naliser : en 40 ans, le temps mis pour faire un produit  a été réduit par 40 par la machine… 49,20’ Un proverbe soufi :
-       « En enfer, il y a de très bons repas, mais tous ont de très longues cuillères… aussi, on ne peut pas se nourrir soi-même, et on meurt de faim.
-       Au paradis, il y a de très bons repas, et on a de très longues cuillères ; mais chacun, avec sa longue cuillère nourrit so voisin, et tous se portent bien ! »
     Dans l’économie de marché, par mon travail, j’engraisse les autres… Combien parmi ceux-ci, se disent : « Il est honteux que je me nourisse du travail d’un autre et que lui-même ne puisse pas vivre de son travail ! »
     L’agriculture mondiale suffirait à nourrir 12 milliards d’humains. Il y a sur Terrre 6,6 millards d’humains ; chaque heure, 1000 êtres humains meurent de faim… (« We feed the world », de Zigler).

     Il faut découpler revenu / travail.  
     La création de valeurs, biens et services/année, par les secteurs privé et public, vont en partie à l’État… (Impôts et autres). En Suisses, l’État prend 36% ; en Suède, 66% ; en Autriche, la moitié, et en Allemagne, 47%...
     Avec le Revenu de Base, il y aura moins d’État ; il en sera le garant…
L’impôt sur le revenu sape le travail, donc sa propre base, ce qui amène une baisse de l’emploi…






     La prise des impôts se fait à tous les stades : de la fabrication, des transports, du commerce, … Ce serait mieux de les prélever au final, soit en une seule fois, à l’achat ; d’où moins de bureaucratie. De plus, les impôts sont prélevés sur le revenu du travail humain, et peu ou pas sur le travail des machi-nes…
    L’impôt prélevé sur le produit fini, il sera possible de le percevoir sur les produits importés, ce qui réduira l’impact de la concurance sur les mêmes produits productibles dans le pays importateur ! Cet impot, prélevé sur tout ce qui est consommé dans le pays profiterait à tous. D’autre part, ce qui serait exporté, ne serait pas taxé, ce qui favoriserait les exportations…
     L’impôt sur la consommation est le seul impôt équitable, à l’heure de la globalisation.

     C’est à Dresde, qu’a été créée la TVA : l’impôt sur les dépenses (et non sur le travail) ; il devrait être l’impôt unique !
     « J’ai constaté que l’impôt sur le revenu agit comme un frein alors que l’impôt sur la consommation soutient le développement et toutes les prestations. L’impôt sur les dépenses permet à chacun de se poser clairement la question de la direction qu’il désire prendre dans sa vie. » Dr. Bénédict.

     La TVA dispense de toutes les déclarations d’impôt !
     « Mais, le taux est le même pour les riches et pour les pauvres ! » Avec le RB, on restitue aux pauvres ce revenu garenti ! La boucle est bouclée.

Hypothèse ; pour un Revenu de Base de 1000 € :
-       Celui qui ne fait rien de plus, dispose de 1000 €.
-       Celui qui à un salaire de 500 €, dispose de 1500 €.
-       Celui qui a un salaire de 1000 €, dispose de 2000 €.
-       Etc.
     Avec la TVA payée à la consommation, les plus riches cosomment plus, donc payent plus de TVA ; les plus pauvres consommant moins, payent donc moins. En fait, on paye réellement des impôts qu’au-delà d’un salaire équivalent au RB, et ensuite il est d’un taux progressif…



     Le RB donnerait du temps libre donnerait du temps libre pour donner du sens à sa vie : faire du bénévolat, approfondir sa spiritualité, sa culture, etc.
    De quoi avons-nous le plus besoin aujourd’hui : de confiance ! On s’accroche à de vieilles concep-tions, au lieu de se demander s’il n’y a pas autre chose ! Tout est orienté (école) vers la société du travail…
     Au Brésil, dans la Constitution, le Revenu de Base est inscrit ; il faut l’adopter dans chaque pays. C’est le moyen d’éradiquer la misère, de rendre le monde équitable,  la justice sociale : tous à la table de la Fraternité !


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