jeudi 20 janvier 2011

Syn.1 - AUTORITÉ ET POUVOIR




    
AUTORITÉ et POUVOIR
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AUTORITÉ ET POUVOIR
                                         
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INTRODUCTION


AUTORITÉ et POUVOIR sont deux mots clés dans l’organisation synarchique intérieure et extérieure, à grande et à petite échelle.

     Le Maître, mais aussi Saint Yves d’Alveydres nous disent l’importance d’utiliser les mots justes, en ayant conscience de leur signification exacte. C’est essentiel pour le pouvoir de réalisation de notre verbe, pour que notre participation soit efficace ou non à la création dans le plan éthérique puis physique, des projets les plus grandioses !
     Un simple exemple de distorsion par la parole est donné par l’utilisation erronée des termes qualifiant les rythmes lunaires de croissants et de montants… Il s’agit en fait de deux rythmes différents, parfois parallèles, parfois opposés selon les saisons !
     Les confusions, conscientes ou non, déforment sûrement les structures subtiles sensées correspondre ; les mots utilisés doivent être l’enveloppe exacte du contenu de notre pensée.
    
     Ainsi est-il dans l’ordre de la pensée ajustée de prendre profondément conscience de la nature exacte de l’énergie de ces deux mots clés de la Synarchie, que sont l’Autorité et le Pouvoir.
     Définissons les donc, en les affinant par étapes ; voyons par des exemples concrets où et quand ils s’appliquent et enfin, qu’elles sont les attitudes à travailler pour les intégrer dans notre vie intérieure et extérieure afin de nous préparer à la conscience exigée pour entrer dans l’Ère  nouvelle  de l’âge d’Or synarchique.


***

Les trois étapes vers la connaissance de l’Autorité et du pouvoir :


Principes
Sens
I
Principes généraux.
Lois
Contenu
II
Contenu selon le niveau d’appli-cation.   
Phénomènes
Forme
III
Manifestations dans la vie sociale.         

IV
Références à l’Autorité de l’Enseignement.




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I - PRINCIPES GÉNÉRAUX

d’AUTORITÉ et de POUVOIR.

 

I – 1- L’AUTORITÉ

I1-1- Ce qu’elle est :

     L’autorité se conjugue avec le verbe ÊTRE.
     On est une autorité :
- autorité est synonyme d’un haut, sinon du plus haut, degré de compétence, de savoir dans les domaines professionnels, sociaux, spirituels.
- c’est le fruit de la connaissance et de l’expérience (« Seul sait celui qui peut », dit le Maître) dans le vécu personnel ; c’est donc une connaissance qui imprègne toutes les cellules et qui émane de notre présence ;
- on peut dire que c’est l’union du savoir-faire est de l’amour de le faire, c’est donc l’expression du degré exact de notre vérité dans le domaine concerné ;
- c’est un état de conscience qui est propre à chacun, un élément essentiel de sa structure interne.

     Étant un ÉTAT  DE  CONSCIENCE, il en découle que l’Autorité ne peut pas se déléguer.

     I– 1-2 - Comment l’obtient-on ?

     De l’intérieur :
- par l’étude (connaissances), l’observation de modèles, l’écoute, la méditation ;
- par l’amour du but poursuivi (énergie pour persévérer) ;
-par l’apprentissage, les exercices quotidiens, l’imitation dans le domaine concerné.

Ces trois composantes sont nécessaires.

     I– 1-3- Ce qu’elle autorise, et comment on la perd :

- à enseigner par l’exemple d’abords, les explications venant ensuite = une tête bien faite - (de façon désintéressée en ce qui concerne les vérités essentielles.) ;
- à donner des avis, des conseils, des autorisations dans le domaine de son ressort ; de donner la souveraineté à des lois légitimes et légalement rédigées, dans une Société synarchique ;
- dans le processus de réalisation du domaine concerné, à exercer le pouvoir efficacement.
* Une autorité morale se perd dès que l'on sort du désintéressement; en fonction d'arbitre, d'enseignant, de pédagogue, le fait d'accepter, d'exiger des privilèges vide de son essence l'autorité laborieusement acquise. On est devenu dépendant, assujéti; on a perdu sa liberté.

     L’Autorité, donne la LIBERTÉ ; on ne dépend de personne dans le domaine de sa compétence, et personne ne peut nous l’enlever, car c’est une acquisition de l’être.

     On se SOUMET librement à l’autorité, ainsi, on apprend . On n’est pas contraint.

I- 2 - Le POUVOIR

     I– 2-1- Ce qu’il est :

     Le Pouvoir se conjugue avec le verbe AVOIR :
      On a le pouvoir :
-       il est une fonction attribuée, obtenue d’un groupe, d’une Société, pour agir en son nom ;
-       il s’exerce dans les domaines : professionnels, dans la hiérarchie des métiers ; social, par les structures politiques, administratives, judiciaires ; scientifiques, religieux, par les échelons universitaires, les hiérarchies ecclésiastiques…

Étant une FONCTION, le Pouvoir peut se déléguer, se diviser.

     I– 2-2- Comment l’obtient-on ?

De l’Extérieur :
      - par les connaissances intellectuelles (diplômes) ;
      - par le vote d’une majorité (compétente ou non) ;
      - par la compétence, dans une dynamique de réalisation
       éclairée ;        
     - par l’argent (héritage, salaire, spéculation, privilèges …) ;
     - par le sang (« aristocratie » …) ;
     - par la démagogie, la ruse intellectuelle, les manipulations 
       mentales,…
     - par le chantage affectif, relationnel…

Un SEUL, de ces moyens est suffisant !

     I– 2-3- Ce qu'il permet, et comment le perd-t-on :

- d’enseigner par le discours (même si on ne pratique pas = pas l’autorité& : faites ce que je dis, ce qui n’est pas toujours ce que je fais). On explique d’abords, on expérimente ensuite, si on en a le temps, ou la compétence = la tête bien pleine ; on est intéressé.
- de contrôler, de diriger les différentes étapes conduisant à la réalisation d’un objectif.
- de prendre des décisions engageant un groupe, un programme ;
- d’exiger des résultats, de sanctionner…
- d’accorder des privilèges (ce qui divise, permet « d’acheter » des voix …)
- d’exercer des pressions ;
- de déléguer des parcelles de pouvoir pour être plus efficace (ou pour « acheter » des partenaires).
* On le perd suite à des erreurs de jugement dans les domaines relationnels, techniques, économiques...

Le POUVOIR reçu donne la liberté d’agir dans le domaine limité de sa fonction. Il peut nous être repris ; c’est une fonction  accordée par autrui.

On OBÉIT au pouvoir. Il y a contrainte.


II - Leur CONTENU selon le NIVEAU d’application


II – 1- AUTORITÉS

     II1–1 L'autorité, dans les domaines socioprofessionnels 

- nous avons vu, qu’elle est synonyme de compétence ;
- elle s’acquiert par le savoir et l’expérience réunis ;
- dans son domaine concerné, alliée au pouvoir reçu de la mettre en œuvre, elle est gage d’efficacité, d’économie, de qualité dans la réalisation ;
- cette autorité -là est donc limitée par sa spécificité, aussi, elle ne donne aucunement le droit d’exercer un pouvoir dans une sphère autre que la sienne.

« Singer » une autorité hors de sa compétence, c’est de l’AUTORITARISME, c’est un ferment d ’Anarchie, de désor-dre, d’injustice, de rapports de force…

     II – 1-2 L’AUTORITÉ de l’ENSEIGNEMENT :

- sans doute peut-on dire que l’Autorité, avec un grand « A » est la Compétence de la super-conscience !
- le Maître nous dit, qu’elle est le résultat d’un Travail soutenu durant de très nombreuses incarnations sur la connaissance des Principes et des Lois universels, et sur la maîtrise de soi.
- elle confère le droit de se prononcer, de donner les critères, les références, les autorisations… dans toutes les situations où les conséquences d’un choix mettent en jeux la marche d’une École Initiatique, de l’humanité (quand celle-ci le sollicitera…), quel qu’en soit le domaine d’application, car ces êtres possèdent les connaissances des trois mondes, leurs Lois et sont guidés, reliés aux Entités supérieures ; cela, dans le plus total désintéressement.
- l’Autorité ne s’impose jamais…

« JE SUIS LA LUMIÈRE DU MONDE.»

II – 2- POUVOIRS

     II2 –1 Le Pouvoir (extérieur) dans le domaine social- professionnel ;

      - Nous avons vu qu’il est obtenu de l’extérieur, de différentes façons, il ne fait pas partie de nous : c’est une fonction que nous avons à remplir.
      - Pour être régulièrement, efficacement appliqué dans le plan de la réalisation d’un objectif, d’un programme il doit être impérativement associé à la compétence correspondante.
     - Ce pouvoir est donc limité à la fonction précisément attribuée.

     User du Pouvoir sans en avoir la compétence correspondante, (autoproclamé, obtenu d’une décision arbitraire, …), introduit du désordre relationnel, des risques, des coûts, …  

     II –2 – 2  Le POUVOIR dans le plan de la vie intérieure ;

- C’est la maîtrise de soi, de la personnalité, dans les pensées, les sentiments, les actes.
- On l’obtient à la suite d’un long processus de prise de conscience des Lois universelles régissant la structure globale de l’homme et la pratique d’exercices et de méthodes pour les appliquer dans la vie quotidienne…,
- Ce Pouvoir ne peut donc pas être obtenu de l’extérieur, ainsi, il ne peut nous être dérobé.
- Par cette maîtrise, il permet d’unifier notre nature humaine et d’en faire une servante efficace de notre Super-Conscience, au service du monde divin.

«MON  PÈRE  TRAVAILLE  ET  JE  TRAVAILLE  AVEC  LUI . »


LE POUVOIR, LA MAÎTRISE au Service de l’AUTORITÉ ; alors apparaîssent, se manifestent LA PUISSANCE, la VÉRITÉ :
c’est la SYNARCHIE des Grands MAÎTRES dans sa plénitude.



III - MANIFESTATIONS DANS LA VIE QUOTIDIENNE

 

III – 1- REPRÉSENTATION IMAGÉE

DE CES DEUX NOTIONS




¤ L’Autorité, de l’Enseignement   ¤ La Puissance, c’est la            est de l’ordre de l’illimité du monde     la nature inférieure qui est   
 ontologique...                                 soumise  à la nature divine; 
                                                     le Pouvoir à l'Autorité.
                                                       
¤ Les autorités se mesurent en        ¤ les pouvoirs se mesurent           degrés, d’après le niveau de com-       en étendues, selon l’horizon-
pétence, selon la verticale.                 tale.
                        
                                                    ¤ un pouvoir sans limites    
                                                    (reçu, ou pris par la force ou      
                                                    la ruse) devient une dicta-
                                                             ture.

 

     III1-1 Ainsi, l’autorité,

               - se mesure en degrés de compétence, dans un domaine spécifique ; selon la hiérarchie des métiers : aide, employé qualifié, chef de service, directeur…
           - l’Autorité (avec un grand « A »), étant d’un autre ordre, d’une autre dimension, elle est inaccessible aux degrés même les plus élevés des compétences socioprofessionnelles.

 

     III - 1- 2  Ainsi, le pouvoir,

               Du plan socioprofessionnel, se mesure, avons-nous vu, en étendue : sur 2, 10, 1000 personnes, sur un ou plusieurs départements de l’entreprise, du territoire, etc      
                    - il est limité par celui de ceux qui ont un pouvoir plus étendu.
                    - si ce pouvoir, extérieur à soi, n’est pas contrôlé, assujetti à des règles, à des lois, à une Autorité, il devient arbitrai-re, dictatorial.

               Du plan de la maîtrise de soi, concerne peu à peu toute l’étendue des  impulsions de notre nature humaine : instinctives – affectives - intellectuelles.

III - 2 –UNE POLARISATION JUDICIEUSE

     Toutes réalisations, de quelque nature qu’elle soit, impliquent la participation de différentes compétences et d’un cadre de pouvoirs pour tout canaliser, tout organiser.
     Une polarisation correcte de chacun, à sa place réelle, dans les hiérarchies verticales et horizontales, permet de réaliser les objectifs dans les conditions optimales.
     Cela signifie pour chacun, à quelque niveau de compétence ou quelle que soit l’étendue de son pouvoir, là  où  il se situe, de veiller à garder l’attitude requise par la tâche à accomplir.

     III– 2 –1  Dans la hiérarchie verticale :

                  - Être soumis, réceptif devant plus compétent que soi : en effet, quelqu’un de compétence de degrés 4 ne peut pas valablement tenir un rôle relevant du degrés 5 ou plus ; il a beaucoup à apprendre, plutôt que s’opposer ou vouloir prendre le pouvoir, en servant au contact de ces personnes, de leur exemple vivant.
                     - Le fait d’avoir une compétence de niveau 5 dans un domaine, ne donne aucunement le droit d’ingérence dans la sphère d’action d’une compétence du niveau 3 dans un autre domaine, tout comme dans un niveau 6 de son domaine!.
                     - Être émissif, interventionniste dans ce dernier cas, c’est se comporter comme un enfant mal élevé, qui voudrait cor-riger ses parents ; c’est perturber l’ordre naturel, donc, être anarchiste.

III- 2 -2 Dans la hiérarchie horizontale :
                     - Être  obéissant, réceptif devant un pouvoir plus étendu que le sien ou si notre compétence entre dans le champ du pouvoir qui en assure la direction, la coordination.
                     - Être émissif envers les pouvoirs de moindre étendue que le sien relevant de son secteur d’intervention et à l’encontre des compé-tences engagées dans son étendue de pouvoir.
                     - Être émissif, interventionniste, alors qu’on a obtenu un pouvoir sans en avoir la légitimité correspondante est de l’abus de pouvoir, un facteur d’anarchie.


     Si, devant toute autorité sous laquelle on doit servir, il est judicieux et sage d’être réceptif, attentif, serviteur ou, d’être bienveillant, si on à un pouvoir dans le domaine où intervient cette autorité, qu’en est-il devant l’Autorité ?

HUMILITÉ !   telle est résumée l’attitude
à choisir, quel que soit notre niveau d’autorité
ou notre étendue de pouvoir !


III - 2 - 3 – Dans la cellule familiale :         

     L’autorité n’appartient jamais à la force, nous dit St-Yves d’Alveydres dans « Mission des souverains », il faut en chercher les symboles premiers au foyer dans la mère et les grands-parents, sans parler des ancêtres…
     Cette autorité réelle a pour caractère d’être désarmée des sanctions exécutives dont le père tient le bâton de commandement et qui constitue le pouvoir.
     Cette autorité faite uniquement de force intellectuelle et morale, de sagesse et d’amour, instruit , éduque et vivifie ; elle ne juge que pour perfectionner, elle ne châtie que pour guérir, elle ne condamne jamais.
     Donc :
           - le père exerce le pouvoir ;
           - la mère et le grand-père, l’autorité.
     Dés que cette dernière, toute intellectuelle, toute morale, emploie directement la force, soit dans la famille, soit dans la société, elle se perd en se confondant avec le pouvoir.





     III – 2 – 4 – Dans une démocratie :

      Le principe démocratique  dit que c’est la majorité qui choisit les élus qui auront le pouvoir… Or :

-       Dans une démocratie politique : chacun se prononce isolément, selon son *opinion politique générale, pour un projet extérieur à lui. Il peut être élu pour représenter tout le monde ; la non tenue de ses promesses ne l’empêchera pas de se représenter…

-       Dans une démocratie sociale : chacun se prononce comme membre d’une corporation, donc avec sa compétence, sur ses besoins effectifs, pour améliorer ses conditions ; tout en indiquant ce qu’il souhaite dans les autres domaines. Il ne peut être élu que dans son domaine de compétence comme délégué impératif ; s’il va au-delà de la mission confiée par sa corporation, il est révoqué.


     Causes et conséquences :
     Saint Yves d’Alveydres nous dit : «  Le vote politique confis-que au peuple son autorité. »

     * L’opinion est volatile, discutable et manipulable sans fin ; l’autorité, la compétence sont solides, indiscutables et reconnues (ce qui n’empêche pas d’avoir ses opinions) :
             - La démocratie politique est fondée sur du sable mouvant.
             - La démocratie sociale synarchique est fondée sur du roc.

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IV - RÉFÉRENCES à l’AUTORITÉ de l’Enseignement du Maître  OMRAAM  MIKHAËL  AÏVANHOV.                     


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IV–1- DANS LES PENSÉES QUOTIDIENNES


III – 3) Dans le couple parental 

PQ : 270501 - L’une des vocations de la femme est d’être l’éducatrice de l’homme ; par ses pensées, son attitude, ses regards, elle doit l’entraîner à accomplir les actes les plus nobles et les plus généreux. L’homme ne demande qu’à être inspiré, exalté par la femme. C’est pourquoi tant que les femmes n’ont pas cet idéal, tant qu’elles ne pensent aux hommes que pour satisfaire leurs désirs, leurs plaisirs ou leur besoin de confort, elles passeront à côté de leur véritable vocation.
       Vous direz: « Mais comment la femme peut-elle éduquer l’homme? Elle est tellement plus faible et délicate que lui ! Il lui est impossible de s’opposer à lui. » Pour l’influencer, il n’est pas nécessaire qu’elle s‘impose à lui … Et elle peut aussi l’éduquer d’une autre façon : en éduquant ses fils, et ces fils toute leur vie respecteront les femmes à cause de leur mère. Oui, par l’influence quotidienne qu’elles peuvent exercer sur leurs très jeunes enfants, les mères ont les moyens de créer des caractères droits, nobles, généreux, des saints, des héros. 

III – 2) Hiérarchie des niveaux de conscience.

Svezda :37/38.  Les êtres sont incapables de découvrir chez autrui des motifs d’action qui dépassent les leurs : on ne peut juger que ce qui est au-dessous de soi, mais non ce qui vous dépasse, étant donné qu’on n’a encore aucun organe permettant de voir au-delà de sa propre compréhension. Le chat ne peut comprendre les motifs d’action d’un homme. L’homme ordinaire ne peut soupçonner le pourquoi des actes de l’homme supérieur. Plongez votre main subrepticement dans la poche de votre voisin, le voleur qui vous aperçoit pense que c’est pour voler ; l’homme généreux dira, au contraire, que c’est pour y déposer un cadeau. Chacun interprète ce qu’il voit d’après ses propres intentions et, à son insu, révèle son niveau de conscience lorsqu’il exprime son opinion sur ceux qui vivent plus hauts que lui.
   C’est de là que provient la grande difficulté, pour la foule, de reconnaître les Maîtres. Leur seule présence suffit à plonger les âmes des autres dans un champ de vibrations qui révèle un univers de courants, de lumière, d’ondes d’une puissance indescriptible, ce que ressentent immédiatement tous ceux qui sont capables de supporter de hauts voltages. Quant aux autres, subissant des effets comparables à l’électrocution, ils voient leurs appareils de perception grillés. Ce qui fait qu’on est incapable de leur communiquer des preuves puisqu’ils ne sont pas en état de les recevoir.
   Quel voyant peut méconnaître la présence du soleil, face à la magie des couleurs, au jeu multiple des lumières ? Mais que peut le voyant pour prouver à l’aveugle de naissance l’existence de la beauté surhumaine qui crée chez le voyant un éblouissement ?

III – 2) Dans la Société : juste polarisation.


PQ : 280501- Ce qu’on appelle généralement anarchie ne doit pas être obligatoirement considéré comme mauvais. Non, l’anarchie est l’état d’un être qui veut mener sa vie comme il l’entend et ne pas se soumettre à l’ordre établi. Que cet ordre soit bon ou mauvais, il veut vivre d’après ses conceptions à lui, et il se peut que ses conceptions soit supérieures à celles de cet ordre établi.
     La société le considèrera peut-être comme un anarchiste, mais s’il aspire à plus d’amour, plus de fraternité, et plus de justice, vis-à-vis du ciel, il n’est pas un anarchiste. D’après les Initiés, seul est anarchiste celui qui ne reconnaît pas l’ordre divin, l’existence d’un Maître de l’univers, d’entités et de forces supérieures, de règles auxquelles il doit se soumettre. Il se peut qu’il soit tout à fait d’accord avec la société, avec des millions d’hommes qui n’ont aucune vie spirituelle, mais vis-à-vis de l’Intelligence cosmique il est un anarchiste, parce qu’il transgresse les lois divines.

II –1–2) Gagner sa Royauté Spirituelle.

PQ-170100- Partout dans le monde on voit des gens faire tout leur possible pour s’élever dans la hiérarchie sociale. Ils savent que chaque fois qu’ils graviront un échelon, ils seront plus considérés, ils gagneront plus d’argent, ils auront d’avantage de responsabilités et de personnes sous leurs ordres. Oui, changement de situation !
Il y a un grand enseignement à tirer de cette affaire-là. Et quel est cet enseigne-ment ? Que le même effort de monter en grade doit être fait intérieurement par chacun, pour être écouté, obéi et avoir plus de prestige vis à vis de ce peuple de cellules en lui récalcitrantes et insoumises. Là aussi, pendant des années, patiemment il faut étudier, être vigilant, faire des exercices afin de gagner la royauté spirituelle. Regardez seulement dans la rue un agent de police qui règle la circulation : tout le monde lui obéit. Il dit « Circulez ! » et même les plus grandes sommités circulent. Lui-même n’a peut-être aucune instruction, mais un uniforme et un petit bâton suffisent. Eh bien, c’est la même chose en vous : lorsque vous avez réalisé un grand travail intérieur, vous portez certains « vêtements », certains « insignes », et vos cellules qui sont vos sujets, vos administrés, sont obligées de se soumettre à votre autorité.                                                                    

 II – 2 –2)  Rayonnement et maîtrise de soi.


PQ :090601- Il est inutile d’aspirer à de grandes réalisations spirituelles tant que vous ne parviendrez pas à interrompre le cours bruyant et désordonné de vos pensées et de vos sentiments, car c’est eux qui empêchent que s’établisse en vous le vrai silence, celui qui répare, apaise, harmonise...

Quand vous êtes arrivé à réaliser ce silence, vous communiquez imperceptiblement un rythme, une grâce à tout ce que vous faites. Vous vous déplacez, vous touchez des objets et c’est comme si tout en vous n’était que danse et musique. Ce mouvement harmonieux qui se transmet à toutes les cellules de votre organisme non seulement vous fait du bien, mais il agit bénéfiquement sur tous les êtres qui vous entourent : ils se sentent allégés, libérés, éclairés, et ils sont ensuite poussés à faire des efforts pour retrouver ces sensations qu’ils ont vécues auprès de vous.





I – 2 – 2) Le Prince de ce monde.


PQ : 230700 - Que chacun sache qu’il dispose de certains pouvoirs que la nature lui a donnés, et que ces pouvoirs font de lui l’artisan de son avenir. Les Seigneurs des destinées lui disent : « Fais ce que tu veux, mais attention, tout ce que tu feras aura des conséquences. Si tu souhaites l’argent, le succès, le pouvoir, il est possible de les obtenir, mais sache qu’il ne durent pas longtemps, et aussi que cela te lie et que tu seras obligé de devenir l’esclave de tous les êtres qui en disposent. »

Jésus disait : « Le Prince de ce monde vient, mais il n’a rien de moi. » Cela signifie que le Prince de ce monde dispose des richesses et de la gloire, et il les distribue à ceux qui se mettent à son service. Jésus n’avait rien de commun avec lui, car il ne tenait rien de lui, il était libre.

Ce passage des Evangiles est très profond. Oui, si vous vous concentrez sur les acquisitions matérielles, vous entrez en relations avec le Prince de ce monde, parce que c’est lui qui en dispose et qui les distribue. Donc directement ou indirectement, c’est à lui que vous les demandez ; il se peux qu’il vous les donne, mais en échange vous devrez lui céder ce que vous possédez de plus précieux : votre liberté. Donc attention !

 II – 2 –2) La Parole réalisatrice.

PQ : 090900- Un mage est un créateur qui possède tout d’abord une science. Mais cette science doit être aussi soutenue et vivifiée par l’amour. À ce moment-là les paroles qu’il prononce sont véritablement des paroles magiques, parce qu’elles sont remplies de cette lumière et de cet amour qui les rendent puissantes au point de commander à la matière.
La parole ne peut être réalisatrice, elle ne peut agir sur la matière pour la façonner que si elle est remplie d’amour et de lumière. Et à chaque créature de Dieu que vous êtes, il est donné de posséder un jour cette parole magique.
Si vous aussi vous travaillez avec la lumière et l’amour,
vos paroles produiront des effets dans toute la création, dans le monde visible et dans le monde invisible, et elle mettront en marche non seulement les humains, mais aussi les esprits des quatre éléments, les anges, les archanges et les divinités.

II – 2 –2) Image intérieure de la perfection synarchique et rayonnement.



PQ : 170601- En créant en vous-même une image qui embrasse toutes les perfections, en la nourrissant, en la renforçant, vous devenez peu à peu une autre créature, car cette image qui pénètre en vous finit par vous transformer. Et une fois que vous avez réussi à créer en vous cette image divine, partout où vous allez, cette image influence bénéfiquement les créatures. Même les animaux, les plantes et les pierres, toute la nature bénéficie de vote présence, parce que de vous sortent des rayons, des forces, des vibrations qui agissent favorablement en apportant l’ordre, l’équilibre, l’harmonie.
Combien de gens désirent qu’on les aime, qu’on les admire, et ils font tout ce qui est possible pour y arriver ! Mais malheureusement, ils ne font ces efforts qu’extérieurement. Pour être aimé, il faut changer ses vibrations, les rendre plus douces, plus paisibles, plus harmonieuses, et  cela n’est possible que si l’on a créé en soi-même une image divine comme idéal à atteindre.



IV–2DANS LES CONFÉRENCES:

Extrait de « L’École Cosmique »                                                  travail sur l’Enseignement par S.r. Stella




« Les études de l’Université (l’École cosmique) ont pour but d’harmoniser entièrement l’homme avec le Cosmos et Dieu.
      Il existe divers champs de conscience qui sont concentriques. Dans chaque champ, l’homme doit agir de façon à ne rien perturber dans les champs de conscience d’une étendue plus vaste. Or, par sa structure-même, l’homme ne peut connaître ce qui dépasse le champ actuel de sa conscience. Il ne peut donc pas se guider lui-même dans cette recherche de l’harmonisation avec le Cosmos. Il faut qu’un être situé dans un champ de conscience plus vaste que le sien lui indique les actes à vivre. Cet être joue pour lui le même rôle que la mère pour l’enfant. Cet être est pour lui un maître.
      Un maître qui guide un élève peut avoir encore un champ de conscience réduit, bien que supérieur à celui de son élève. Par exemple, l’élève peut graviter dans le cercle « familial » et son maître dans le cercle « société ». Dans ce cas ce maître pourra harmoniser les actes de son élève dans les cercles « soi », « famille » et « société », mais il ne pourra le faire dans le cercle « nation » ni ceux qui sont au-dessus. Pour que l’Enseignement que nous donne un Maître reste valable au cours de toutes nos incarnations successives, il faut que ce Maître appartienne au champ de conscience « Dieu ». Alors toutes les règles qu’il indique harmonisent les actions dans tous les champs de conscience à la fois, dans tous les cercles de vie. C’est précisément ce que réalise l’Enseignement du Maître. »



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