LE SCHISME d’IRSHOU
Et la HIÉRARCHIE des 2 PRINCIPES
|
RAM, Fils de DIEU. IRSHOU, fils du singe.
Le PLUS, peut le Moins !
Le moins, peut le Plus ?
VYASSA
------ 0 ------
I – HISTORIQUE. - 2
1 – 1- Sa NATURE.
I – 2- La SCIENCE dans la SYNARCHIE du BÉLIER
I – 3- Ses CONSÉQUENCES. - 5
II – CORRESPONDANCES CONTEMPORAINES. - 8
II –1- SCIENCE de l’UNITÉ, et :
CONFUSION : CAUSES / CONSÉQUENCES.
II –2- COMMENTAIRES sur les CONSÉQUENCES:
RAM, Fils de Dieu / Irshou, fils du singe ! – 10
III – Le RETOUR à
L’ORDRE et la SCIENCE QUANTIQUE !-13
III-1- COMMENT la SCIENCE de POINTE REND-T-ELLE
leur PLACE RESPECTIVE aux DEUX PRINCIPES ? -14
III-1-1- Deux univers : Prf. Dutheil.
III-1-2- Qu’est la maladie, sa Génèse ? - 16
III-1-3- La Musique multidimensionnelle. -17
III-1-4- Pour un autre chercheur, le Dr. Chopra. -18
III-1-5- Situons ces travaux par rapport à l’enseignement :
IV-PLACE et VALEUR des DEUX
PRINCIPES. -20
Bibliographie
V – RÉFÉRENCES à l’AUTORITÉ
de l’ENSEIGNEMENT
du MAÎTRE OMRAAM MIKHAEL AÎVANHOV - 21
V –1- Les PENSÉES
QUOTIDIENNES…
V -2- Les CONFÉRENCES. – 26
DÉTAIL : des Pensées Quotidiennes et
Conférences. – 34
*****
LE
SCHISME D’IRSHOU
Ou
La Révolte du (des) Cadet
(s)
***
I- HISTORIQUE
I -1- Sa NATURE
*239 – Un peu avant le Kali-Youg, disent les livres sacrés des Brahmes,
près de trente cinq siècles après Ram (soit environ 3250 avant J-C), l’empire
universel du Bélier reçut, en son
centre même, son premier germe de dissolution : la fonction de Kousha (Empereur)
de l’Inde était devenue héréditaire.
L’empereur Ougra venait de mourir, et son fils aimé Tarak’hya lui avait succé-dé. Le fils cadet, Irshou,
Régent des Provinces, était extrêmement ambitieux et, ne pouvant atteindre le
souverain Pouvoir par les voies
légales et légitimes, il provoqua un schisme, afin de chercher un sceptre dans
une révolution.
193 - Au moment de l’Histoire où se placent ces
faits indéniables, l’ancien monde, l’ancien cycle fondé par Ram, avait
atteint un degré de culture scientifique peu ordi-naire. C’est pourquoi, nous
allons voir Irshou, avant de recourir aux armes, affirmer son opposition dans l’Intelligence pure et dans le
domaine des Principes les plus transcendants.
* Page de : « Mission
des Juifs » Tome 1, de Saint-Yves
d’Alveydre.
I -2- La SCIENCE dans
la SYNARCHIE du BÉLIER
241 - La quadruple hiérarchie des Sciences, léguée
par les Temples de la Race rouge au Sacerdoce de la Race noire et par ce
dernier à la Théocratie de Ram, ramenait mathématiquement, géométriquement toutes
les Sciences et tous les Arts à l’Unité divine, Wodh, Iod…
-
L’Unité divine représentée par Wodh
était considérée comme inaccessi-ble, insaisissable dans son Essence, en
dehors de la synthèse des Scien-ces.
-
Sa première manifestation, la seule qui
fut biologiquement accessible à l’âme et à l’esprit humain, était envisagée
comme une Dyade, cette union manifestant l’inaccessible Unité,
s’appelait, dans les sanctuaires I-ÉVÉ, ISWARA-PRACRITI, OSIRIS-ISIS, etc.…
242 - Tel est le Dieu Créateur, Père et Mère, de Moïse, dont les
quatre Lettres corres-pondaient à la quadruple hiérarchie des Sciences:
-
La 1ère lettre : I, exprime le Principe Masculin universel, l’Esprit de l’Univers ;
-
Les 3 autres lettres : É.V.É, expriment le Principe Féminin universel ou l’Âme de l’Univers, la Vie.
243 - La divinité considérée comme créatrice de l’univers n’était
nullement envisagée sous l’aspect d’un Dualisme, d’une opposition
entre deux Principes adverses, Osiris\ Isis ; I \ Évé; …mais comme
une Dyade, comme l’indissoluble union biologique à laquelle
l’Univers doit son existence.
Tableau de correspondances de la quadruple Hiérarchie des Sciences.
243 - Les sciences permettaient en effet, de constater les deux aspects
concordants, quoique inversement proportionnels, de la Vérité :
- l’un intelligible et descendant, d’où l’idée purement scientifique de Chute ;
-
l’autre sensible et ascendant, d’où la perfectibilité s’élevant d’autant que
la Perfection s’abaisse en elle.
244 - Toute existence résulte d’un double mouvement :
-
génésique et générateur,
-
intelligible et sensible,
-
spirituel et hyperphysique.
Irshou n’avait pas parcouru les degrés
supérieurs de l’initiation ; sans science et sans guide, il voulut aller
au-delà de ces données et posa, en dehors des Temples, les interrogations
suivantes :
- « -
À qui appartient la primauté, l’excellence dans la génération de l’Univers et
de la Vie ? Est-ce au Dieu mâle ou à la Nature féminine, à IOD ou à
HÉ-VAU-HÉ ?
- En
tombant à genoux devant le plus grand des Dieux qui nous soit accessible, en
évoquant le feu du ciel sur l’autel, faut-il dire d’abord notre Père ou notre
Mère ?
- La femme
est-elle moins digne que l’homme d’aimer, de comprendre, d’a-dorer,
de célébrer l’unité, l’union de l’Esprit et de l’Âme universels, de l’Époux et
de l’Épouse ? »
246- Irshou prit brusquement parti, avec une passion
d’autant plus dangereuse, qu’elle était entraînante, pour l’excellence d’ÉVÉ,
de PRACRITI, d’ISIS, de l’Éternel
Féminin sur l’Éternel Masculin, de la Nature sur Dieu, de
l’Âme sur l’Esprit.
247 - Sans nier
l’Ordre spirituel, qui était alors scientifiquement démontré, ni encore
moins l’Âme du Monde dont les preuves étaient partout, il revendiqua comme plus
directement bienfaisant pour les êtres vivants l’Ordre formel, le Féminin universel, d’où sortent
immédiatement toutes les manifestations, quelles qu'elles
soient.
C’est la Mère, avant tout, qu’il faut invoquer, déclara-t-il dans les assemblées. C’est la Nature qui donne à
tous, êtres et choses, un espace, un milieu de formation propre, une
substance et une subsistance, l’âme et le corps, la vie réelle,
individua-lisée, la Loi de toute vie et de toute chose. Sans elle, que seraient
l’Univers et tous les mondes infinis, et tous les milliards d’êtres qui
participent de sa Vie. Ce qu’ils
seraient, le voici: une pensée occulte, un germe dans l’esprit pur, une
possibilité dans Iswara, mais nullement un acte réalisé en
Pracriti ; tout ne serait donc rien! Et l’Univers n’existant pas,
nulle prière d'être existant ne chercherait Celui qui ne serait jamais Père,
n’étant pas Époux !
C’est donc à la
Mère que nous devons tout d’abord la prière, puisque c’est à Elle que l’Univers doit
d’exister, de vivre, de sentir, d’assentir.
Les deux premiers Conseils citèrent Irshou à
leur tribunal et le Pontife lui répondit :
248 « -Tu
n’as rien dit qui ne soit connu de tout temps : la Science des Principes,
pas plus que celle des Origines, la méthode intelligible et descendante pas
plus que la méthode sensible et ascendante, n’infirment le fond de tes paroles,
quel que soit le sentiment qui les inspire.
Mais d’une
majeure juste et de Principes vrais, un
esprit égaré par une âme pas-sionnée peut tirer des conclusions fausses.
Or la passion obscurcit ta pensée, quand tu veux que la prière monte d’abord à
la Mère, à l’Âme universelle, à la Vie, puisque cette Puissance créatrice de
l’Univers est Père et Mère à la fois. Pourquoi divises-tu l’Indivisible,
l’Indissoluble Union de l’Esprit et de l’Ame universels, de Dieu et de la
Nature ? Pourquoi veux-tu qu’on prie l’Un avant l’Autre, quand leur
Sagesse et leur Amour mutuels ne font de l’Un et de l’Autre qu’un seul et même
Esprit de Vie et de Vérité ?
Tu as besoin de
quelques années d’entraînement dans les sciences et dans les arts psychurgiques
grâce auxquels, du fond de nos cryptes sacrées, les yeux ouverts et en pleine
possession de toi-même, ton âme affranchie des liens du corps pourra remon-ter
dans cette Âme universelle et, faisant usage de tous ces sens internes,
entendre et sentir les leçons des Dieux supérieurs, les enseignements directs
des Esprits glorifiés.
Ce n’est qu’au
prix de cet immense effort qu’on peut atteindre biologiquement l’Unité de la
Vie et de la Connaissance. Car, si on ne passe pas ainsi, dés cette exis-tence
par la porte -249- de la mort, pour renaître à l’Universelle Vie cosmique, com-ment
peut-on parler, avec expérience et justesse dans l’observation, des questions
que tu soulèves si imprudemment ? L’âme, pour réfléchir la Vie céleste et la divine Vérité, doit être
calme dans sa triple sphère : dans ses hauteurs intellectuelles – dans son
milieu passionnel – dans ses profondeurs instinctives. Sinon craint de porter
au-dehors la tempête qui t’agite en dedans ! »
« - Oui, la guerre est en
moi, répondit Irshou,
c’est au premier bienfait qu’est le premier amour. Ce bienfait n’est pas un Principe,
mais l’Origine ; c’est la
Naissan-ce, la Vie. Il vient à l’enfant par la femme, à l’univers
entier par cette Femme des femmes, la Nature…
250 -
Suis-je impie, suis-je injuste, osez l’exprimer publiquement ! J’en
appellerai à tous et ceux qui
m’aiment me suivront ! »
- «
Ah ! Reprenaient les Pontifes,
malheur aux Peuples si l’amour
seul les diri-ge ; car la
haine se mettra sans recours parmi eux. L’Amour
est le feu cosmique lui-même, dont la Sagesse est la lumière ; et
tu veux ôter cette lumière du gouverne-ment des âmes.
La Vérité et la
Vie universelle habitent nos temples ; la Science intégrale a, com-me
cette Vérité et cette Vie, quatre hiérarchies ; le Nom ineffable a
quatre Lettres et, de ces quatre, tu veux supprimer la Première que tu
ne connais pas.
C’est pour éviter mille
mots publics et privés que nous aternoyons ce que tu veux précipiter. La
Sagesse est lente, elle ne se manifeste par de nouveaux rites que si les mœurs
l’exigent absolument.
251 -
Profondément inégaux d’intelligence et de volonté, la plupart des hommes ne
percevront comme vraies que les apparences que la sensation ou le sentiment
offri-ront à leur seule raison, et ils deviendront le jouet des phénomènes,
et ils s’éloigne-ront de nous qui seuls pourrions les rectifier par la
gradation lente des enseigne-ments et des révélations…
Ils prendront l’effet pour la
cause et se
perdront dans un matérialisme irréel et sans fond… Ils se dévoreront vainement
dans la compétition d’un Pouvoir impuis-sant, sans Autorité pour les
éclairer.
Un petit
nombre seulement d’hommes peut s’élever jusqu’à la Première Lettre du Nom sacré, jusqu’à la quatrième
hiérarchie de la Vie et des Sciences et cela par la seule force de leur
méditation, par le pouvoir de l’observation et de l’expérience di-recte, quand
les Puissances intelligentes du Ciel le veulent, quand la divinité met son
Esprit de Sagesse dans leur intelligence et dans leur science acquise.
201- Sais-tu
ce que dit la Science complète, miroir de toute la Vie, image de toute
la Vérité ?
« Synthèse, Union, Unité. »
I – 3 - Ses CONSÉQUENCES
252- L’Autorité :
« - Prends
garde à toi fils de la Femme !
- L’Ordre
ascendant de la Mère des individus et des faits physiques existants est accessible aux sens, et peu
d’hommes pourtant comprennent cet ordre qui constitue par en bas la première
hiérarchie des Sciences… Ils ne verront ainsi que les talons de la Mère
divine.
-
L’Ordre descendant du Père, de
l’Esprit pur à travers les règnes cosmogoni-ques, à travers les Esprits
cycliques de toute chair jusqu’aux
individus physi-ques, est purement intelligible.
Pas un homme sur
10.000 ne peut aborder la hiérarchie de Sciences qui correspond
à cet Ordre Masculin, ni le comprendre sans symboles, fruits d’un Art précis
qu’autorise cette Science transcendante. Ton culte violera cet Ordre tout
entier.
253 - La raison peut tirer des conséquences
logiques d’un point de départ vrai ou faux, mais jamais elle ne peut trouver en
elle-même et par elle seule une Cause
ou un Principe universel, si l’Intelligence ne le lui fournit.
Or, comment les lui fourni-ra-t-elle si, au sommet du culte et de l’Université
que tu veux créer, tu mets l’Amour avant la Sagesse, l’Âme avant l’Esprit,
l’Épouse avant l’Époux, la Nature avant le Dieu du Ciel ? Ainsi :
Toute science non
phénoménale s’éteignant, toute Initiation de l’Intelligence aux Principes
cosmiques se fermant, toute pensée d’universalité se particularisant, nulle
hiérarchie intelligible, nul gouvernement intelligent des Sociétés ne
sera plus possi-ble.
254 - Dans
l’homme en fonction générale
de Pontificat, de Sacerdoce, d’Empire, de Royauté, de Magistrature, de
Richesse, les naturalistes ne verront plus que l’indivi-du de chair et d’os,
revêtu d’oripeaux, dans le sens symbolique, dont la forme intelli-gible
s’évanouira pour eux… Le père sera un homme comme les autres hommes, la mère,
une femme comme toutes les autres femmes et l’enfant, secouant tout devoir
réel, dictés par la Sagesse, revendiquera tous les droits fictifs de sa folie.
Le passé ne
comprenant plus le présent, tout tombera vers l’avenir, pur néant, que
l’homme réalise à son image ; mais cet avenir redeviendra l’inconnu,
l’imprévu. Car, au lieu de déterminer les événements, au lieu de diriger
scientifiquement le cours des choses sociales et individuelles, on en sera de
plus en plus le jouet grâce à l’ignorance, grâce à la rupture de l’Unité de
la Connaissance et de la Vie.
L’éphémère
pensant doutera que l’Univers soit un Être vivant et intelligent, l’Être
des êtres. La Terre elle-même apparaîtra comme une machine engendrant, d’une
manière inexplicable, la Vie pour la Mort, comme une matière brute d’où
sortent et où rentrent des atomes uniquement en proie à des Forces brutales.
255- La
biologie de ce globe ne viendra plus de l’Univers, elle ne procèdera plus divinement de haut en bas, ni du Principe,
mais matériellement de bas en haut et des Origines. De sortes que toutes
les notions s’éclaireront d’une lueur fantastique, infernale, jailliront non
des sommets célestes de l’Intelligence, mais de l’abîme démoniaque des Instincts.
Le Père immédiat de la vie humaine
sera le singe des forêts ;
le père de toute la vie ici-bas sera l’infusoire reptiforme ; la mère sera
la glue marine, la boue terres-tre…
Et les
conséquences de ta folie dans l’Ordre invisible ? L’homme crée
son Ciel d’outre-tombe, dés cette vie, et selon l’énergie créatrice de sa vie.
Actuellement le Ciel des âmes de cette terre est une Société divine, heureuse,
harmonieuse, unie com-me l’État social terrestre que RAM a fondé, et que nous
conservons. Mais, que la hié-rarchie des Pouvoirs arbitraux, que le Règne
actuel de la Synarchie trinitaire vienne à tomber en morceaux sous les coups de
l’Anarchie, les puissances terrestres, en s’opposant les unes aux autres,
opposeront leurs esprits collectifs -
égrégores -, et les Dominations se dévoreront entre elles, dans le Ciel
propre aux hommes de ce globe comme sur cette Planète elle-même. 256 - Tu
mettras donc l’enfer dans l’Ordre invi-sible, comme dans l’Ordre visible de ce cycle humain, en donnant
le pas aux passi-ons individuelles sur
les intelligences, consciemment et sciemment ralliées à l’Ordre universel.
- Tel est l’Intellect enseignant,
telle est la Société des hommes.
- Telles sont les idées semées,
tels sont aussi les faits moissonnés dans l’ordre ou le désordre social.
Les hommes à
ton image seront forcément de troisième caste ontologique. Le
cercle de leur vie se bornera à la
spéculation des phénomènes et des intérêts maté-riels. Analystes par essence, ils seront incapables de
toute Religion ou, ce qui re-vient au même, de toute Synthèse ; ils
voudront partout dominer ce qu’ils ne sauront pas régir. Ils ne comprendront
plus la Liberté dans le sens
physiologique et sain de nos Principes, où le bien de chacun vient de
tous et du Souverain Bien. La
leur consistera à faire tomber le ciel social sur leur tête, et à courir
au hasard sous la pluie des fatalités évoquées par eux… Et l’État social
dissocié opposera entre eux ces membres ensanglantés, entrechoqués
par ta prière insensée, dans des guerres et des révolutions sans fin : chacun
contre tous et tous contre chacun.
257 – Irshou, nous pourrions te frapper dés
maintenant, mais nous sommes l’Autorité et non le Pouvoir ; et, si nous avons le devoir d’éclairer ta
pensée, nous n’avons pas le droit de préjuger de tes actes, en attentant à ta
liberté ou à ta vie. Nous te convions à l’Ordre Universel du Bélier, à la Paix
Universelle de l’Agneau. Sois libre d’y rester ou d’en sortir par l’épée,
en provoquant l’épée, en mettant à mort le Dieu social.
(Les nombres n* devant des textes sont les
pages de « Mission des
Juifs » Volume 1,de St
.Yves d’Alveydre)
II CORRESPONDANCES CONTEMPORAINES
Propositions
analogiques :
Commentaires à partir de
ce tableau comparatif :
(I) et (II) –Nous avons vu que le
Nom de Dieu : IÉVÉ (ou Iod Hé Vav Hé), contient les deux Principes
complémentaires unifiés, la Dyade (non la dualité).
I (ou Yod)
ÉVÉ (ou Hé Vav Hé) = le Principe Féminin, formateur; le (II).
« Au commencement est le Verbe. »
Le Verbe c’est la Pensée divine qui Veut s’exprimer, (le I) qui veux réaliser l’homme à son image et à
sa ressemblance.
À partir de là, elle va descendre
des plans subtils jusqu’à se manifester par la matière ; c’est l’Involution…
Les premières manifestations, très subtiles,
seront les quatre éléments :
feu, air, eau et terre, qui, successivement, se condensent.
Alors, avec la matière pour support,
l’Esprit va pouvoir se manifester ; c’est l’Évolution… Dans le
temps ; les éléments s’assemblent dans des ensembles de plus en plus
complexes, sous l’impultion de l’esprit… Peu à peu il réussit à animer cette
matière… Apparaissent les règnes de la Nature.
C’est à partir de l’homme, dans les plus hauts
degrés de sa conscience, que l’Esprit parviendra à se manifester pleinement.
Alors, cette entité accèdera au pouvoir du Verbe créateur et participera
réellement au Travail de l’Intelligence cosmique dans la création des univers…et
le Cycle sera bouclé.
Autre schéma, d’une autre
dimension...
(1) et (2) – « Au commencement est l’homme », une
autorité spirituelle, un Initié qui a une idée, un projet le
(1) et veux
qu’il se réalise le (2): soit, par exemple, ame-ner
des « enfants » à un degré de compétence, de conscience, d’autorité
semblable au sien. Pour cela, il conçoit un plan, un programme
d’éducation, d’instruction, le (1), qu’il veut
répandre en touchant un grand nombre d’enfants. Pour y parvenir, parmi ses
moyens, il choisit d’utiliser la télévision le (2),
afin de diffuser son programme.
Ainsi, les deux
parties du processus, (le 1 et le 2) ne sont que les deux aspects d’une
seule et même réalité : l’homme,
qui conçoit et crée, mais dont la
volonté est véhiculée d’abord par le (1), le programme (involution)
avec lequel il veut faire évo-luer l’humanité, ensuite, par le (2),
le récepteur de télévision (évolution),
qui sera conçu et réalisé par une autre personne qui l’aura conçu et réalisé,
selon le même pro-cessus.
Ainsi, le (1), dans l’ordre créateur,
est premier et le (2)
second, dans l’ordre réalisateur; les deux sont de même valeur, seulement leurs places sont différen-tes
dans le temps.
Or, notre humanité, ces
« enfants » à qui les émissions sont destinées, s’ils ne « voient »
que le poste, croit que le programme est « sécrété » par
lui ! Ils étudient son fonctionnement, constatent que si on enlève
telle pièce, ça ne marche plus et ils en concluent que c’est elle qui est à
l’origine des émissions ! Le poste est là, il existe, pourquoi chercher
dans l’invisible une autre cause?
Cependant, ce n’est pas le poste – le récepteur, le principe féminin - qui est
premier, la cause…
Affinons
le parallélisme, l’analogie du second exemple (1/2) avec le 1er
(I/II).
L’homme est l’entité unitaire qui
veut réaliser son objectif ;
il devra mettre en œuvre deux types d’action :
-
Concevoir un programme, une émission le (1);
-
Disposer d’un support matériel, le récepteur télé le (2),
pour révéler le programme.
Pour que l’interprétation analogique
avec le Modèle (I/II) se vérifie, on doit préciser qu’à la réalisation
du poste de télé peut
correspondre l’incarnation de
l’homme. Selon son degré de
perfectionnement, - les trois côtés du triangle - il permettra à son écran, (sa
conscience), de laisser apparaître l’émission avec plus ou moins de
déformations, de précisions.
S’il s’avère que la plus grande
attention – ce qui dépend de l’homme – doit être portée à faire les choix de
vie qui édifieront le meilleur corps possible, (le poste de télé, (le 2), par la pureté dans tous les plans, ce
ne sera pas le But, comme le
suggè-rent les idéologies matérialistes ! C’est est un Moyen
pour réaliser les conditions qui lui permettront de recevoir l’Esprit, le Programme,
(le 1), qui seul peut guider, trans-former en
arrangeant, en organisant nos structures corporelles et psychiques (la
diffé-rence entre le charbon et le diamant, c’est la structure-.
Conf. du 10/04/1982 : « Par la simplicité... – OMA.»).
Alors, l’être humain sera à la
ressemblance de son Père ; le
fils prodigue sera retourné à Sa demeure !
L’inversion des
Principes, ou la négation du premier Principe conduit à la confusion des
causes et des conséquences :
-
devant la Nature, les humains croient
que tout vient d’elle, que c’est à une suite de hasards qu’on doit
l’arrangement des atomes, des éléments… qui a abouti à la complexité du vivant…
-
les pièces du poste de télé se sont crées
« spontanément » !
-
les
microbes sont la cause des maladies…
-
les révolutions, les terrorismes sont les causes
des violences, les banques des faillites (même
si elles y participent, tels les microbes...) etc.
C’est cette vision, cette approche que le Schisme d’Irshou a établie en inversant l’Ordre des Principes
(qui a abouti à la négation du Premier, par inaptitude à le percevoir, en ne
développant plus les facultés subtiles nécessaires à cela. Il a mis à la
première place le Principe Féminin : la manifestation, les phénomènes, le
visible, les conséquences, l’accessible aux cinq sens…
On se focalise sur les
résultats, les évènements, sans chercher ce qui les a amenés ; c’est le
lieu idéal pour les manipulations en tout genre : politiques, scientifiques,
religieuses, idéologiques etc.
II -2 –LES CONSÉQUENCES : ORDRE OU DÉSORDRE
Ram,
Fils de Dieu…
Irshou, fils du singe…
L’ORDRE… LE DÉSORDRE…
1°) - Profondément inégaux
d’intelligence et de volonté, la plupart des hommes ne percevront comme
vraies que les appa-rences que la sensation ou le sentiment offriront à
leur seule raison, et ils deviendront le jouet des phénomènes, et ils
s’éloigneront de nous qui seuls pourrions les rectifier par la gradation
lente des enseignements et des révél-tions…Ref. 251
|
1’) On ne croit qu’à
ce qu’on voit, touche, …la « réalité »,
ce sont les faits, les phé-nomènes, la matière…
On intervient sur
le présent, le court ter-me, sans trop regarder vers le passé, sans trop se préoccuper des conséquences
pour l’avenir.
On ne peut pas
concevoir de chercher au-delà des phénomènes visibles, répertoriés, classés,
analysés de plus en plus finement, … la
vie « émane »
d’eux.
|
2°) L’Ordre descendant : il est
purement intelligible, pas un homme sur dix mille ne peut aborder la Science
qui y corres-pond. Ce n’est qu’au prix d’un immense effort qu’on peut
atteindre l’Unité de la Vie et de la Connaissance. Il faut passer, dés cette
existence, par la porte de la mort pour naître à la vie cosmique ; ainsi
l’âme, affranchie du corps, pourra remonter dans cette Âme universelle et,
faisant usage de tous ses sens internes, voir, entendre et sentir les leçons
des Dieux supérieurs, les enseignements directs des esprits glorifiés.
Réf. 253
|
2’) L’approche de causes au-delà de la matière ne pouvant se
faire à partir des cinq sens seuls, et
les autres ( sens spi-rituels )
étant ignorés, non
développés, cet aspect, ce côté de la réalité, de la Vérité sera occultée,
voire nié.
Cette vision
matérialiste n’exclue pas les croyances…
|
3°) Toute science non phénoménale s’éteignant,
toute pensée d’universalité se particularisant, nulle hiérarchie intelligible,
nul gouvernement intelligent des Sociétés ne sera plus possible.
Réf
|
3’) N’ayant pas
accès à la source invisible des manifestations du fait que les efforts
nécessaires pour développer ses facultés spirituelles pour y accéder ne sont
pas faits, l’approche du monde – matérialiste - sera analytique, sectaire et
se perdra dans les complications infinies.
Aussi, comment un
gouvernement, un Pouvoir pourrait-il se soumettre à une Hiérarchie
spirituelle, scientifique authen-tique, qui arbitrerait ses décisions sans équivoques ?
|
4°) Dans la fonction de sacerdoce, de royauté,
les naturalistes ne verront plus que l’individu de chair et d’os, le symbole
s’évanouira pour eux. Le père sera un homme comme les autres, la mère, une
femme … et l’enfant revendiquera tous les droits fictifs de sa folie…
Réf. 254
|
4’) Les
fonctions n’étant plus scientifi-quement attribuées selon les classes
ontologiques, des individus ambitieux mais d’ordre de conscience inférieur,
ac-cèderont à ces fonctions. N’étant pas à la hauteur correspondante, ils en
dévalorise-ront l’aura et c’est sur leur personne que se concentrera
l’attention de leurs interlo-cuteurs, au lieu d’être sur leur fonction. S’en
suivra tout le train des relations d’in-fluence, de pression, de faveurs, de
privi-lèges…
On ne respectera plus la fonction, on craindra la personne !
ou on l’utilisera.
|
5°) Le passé ne comprenant plus le pré-sent,
tout tombera vers l’avenir, pur néant, qui deviendra l’inconnu, l’imprévu
car, au lieu de diriger scientifiquement le cours des choses sociales et
individuelles, on en sera de plus en plus le jouet à cause de l’ignorance,
grâce à la rupture de l’Unité, de la connaissance et de la Vie. Réf. 254
|
5’) En ne voyant le
monde que comme le fruit du hasard, le résultat du combat de forces brutales et anarchiques, il
n’y aura pas de liens indéniables avec le passé expliquant le présent, de
même, on ne verra pas les conséquences des choix pré-sents dans l’avenir
proche et à plus forte raison, lointain.
L’avenir étant imprévisible, que signi-fiera
donc : gouverner ?
|
6°) L’éphémère pensant doutera que l’Univers
soit un Être vivant et intelligent, L’Être des êtres. La Terre sera une ma-chine
engendrant la vie pour la mort comme une matière brute d’où entrent et
sortent des atomes en proie à des forces brutales ! Réf. 254
|
6’) La vision
matérialiste proposera que la vie « sort » de la matière ;
que tout est mort, sans lois, le monde est insensé…
|
7°) La biologie de ce globe ne procèdera plus
divinement du haut vers le bas, ni du Principe, mais matériellement,
de bas en haut, et des Origines. Réf. 255
Le plus, peut le
moins !
|
7’) L’évolution
n’étant pas poussée par
l’involution de l’esprit, de la vie dans la matière, c’est de la
matière que naîtra la vie… c’est du singe que descendra l’hom-me (Darwin)!
Le moins, peut le
plus ?
|
8°) L’homme créant son ciel d’outre-tombe dés
cette vie et n’ayant plus cons-cience de cela, il mettra l’enfer dans l’ordre
invisible en donnant la prépondé-rance aux passions individuelles sur l’in-telligence,
consciemment et sciemment ralliée à l’Ordre universel. Réf. 255
|
8’) Face à la mort,
l’homme sera totale-ment dépourvu ; il cherchera à la repous-ser au
maximum et n’aura aucun espoir quant au devenir des êtres chers disparus. La
vie durant il ne se concentrera que sur
le profit maximum pour une vie éphémè-re, participant ainsi à
l’injustice sociale : une violence qui en provoquera par la suite dans
le monde. Ce climat de rap-ports de force, de relationnel tendu se retrouvera dans l’au-delà à son insu, et il les y retrouvera…
|
9°) Les hommes à ton image – Irshou – seront forcément de 3ème
caste ontologi-que. Le cycle de leur vie se bornera à la spéculation des
phénomènes et des inté-rêts matériels.
Analystes par essence, ils seront incapa-bles de toute
Religion ou, ce qui revient au même, de toute synthèse intellectuelle ou
sociale.
Anarchistes par manque de synthèse, ils voudront pourtant
dominer ce qu’ils ne sauront pas régir. Ils ne comprendront plus la Liberté
dans le sens physiologique et sain de nos Principes, où le bien de chacun
vient du Souverain Bien. La leur consistera à faire tomber le ciel social sur
leur tête, et à courir au hasard sous la pluie des fatalités évoquées par
eux. Et l’État social dissocié, opposera entre eux ses membres ensanglantés,
entrechoqués par ta prière
insensée, dans des guerres et des révolutions sans fin…
Chacun contre tous et tous contre chacun ! Réf. 256
|
9’) N’ayant pas
consciemment accès au plan subtil des causes, ou le niant, sans avoir travaillé pour y aller, les humains
s’évertueront à analyser les phénomènes mais ne sauront, ne pourront pas en
dé-duire les causes réelles, ce qui a conduit à leur manifestation. Leurs
conclusions seront partielles, sinon partiales, souvent contradictoires selon
les paramètres pris en compte… d’où confusion, anarchie, abus de pouvoir,
viol des droits fonda-mentaux, manipulations, langue de bois…
Seule cette
approche matérialiste, analytique, partielle du monde permet aux systèmes
politiques de « fonctionner ». Cela serait impossible dans une
démarche synthétique, holistique, où les causes subtiles de toute
manifestation sont assi-ses, réelles et irréfutables ; où le présent
est nécessairement le fruit
logique du passé, où le présent prépare le futur qui, de ce fait, n’est plus
le fruit du hasard, ne peut surprendre un Peuple conduit, guidé, arbitré
selon cette Loi !
La « morale » sociale
sera fondée sur la loi du nombre, de la majorité, de l’opinion publique et
non sur les Lois divines ; des comportements déviants seront
« légalisés » dans l’ignorance des conséquen-ces lointaines...
|
III – Le RETOUR à
L’ORDRE
et la SCIENCE
QUANTIQUE !
« Un jour, la science prouvera les vérités de
la Science Initiatique. » nous
disait le Maître…
Il
est un domaine particulièrement sensible pour les humains, où le choix de
privi-légier la première place de l’un des principes, est lourd de
conséquences : la véritable
cause de la maladie ; soit :
- C’est la matière,
soit le microbe, le virus, etc.
- C’est l’activité psychique de l’homme, qui finit par s’exprimer
physiquement.
Donc, soit le principe féminin est premier, soit le
principe masculin est premier !?
Le
choix déterminé par l’idéologie laïque républicaine, depuis Pasteur, est sans
discution le principe féminin comme origine des maladies ;
en digne sectateur d’Irshou !
Riches,
de nos jours, d’un siècle de pratique, il nous est donné de pouvoir en ob-server
les conséquences, tant sur la « santé » humaine, qu’analogiquement,
sur la « santé sociale » de notre démocratie politique, basée sur
l’opinion des individus, synthèse de leurs désirs sans limites de besoins
moyens matériels, pouvoir d’achat... où tout est monayable.
Ce
choix a conduit à l’irresponsabilité inividuelle et collective, à un gaspillage
effréné des énergies, tant physiques, financières que psychiques, à susciter
des rapports de forces dus aux disparités crées par électoralisme, etc. C’est
la fuite en avant, la gestion au jour le jour… et la ruine de la nations dans
la confusion générale.
III – 1-
COMMENT la SCIENCE de POINTE rend-t-elle
leur PLACE
RESPECTIVE aux DEUX PRINCIPES ?
Le professeur Régis Dutheil, agrégé de médecine et chercheur en
physique quan-tique, à conduit des travaux qui s’ouvrent sur une application en
médecine tant cura-tive que préventive.
Il
développe une vulgarisation de ses travaux dans son livre : « La
Médecine Super lumineuse ». (*=Msl).
Écoutons,
d’abords, le Maître :
Pensée du 2 décembre 2005 :
"Beaucoup de gens se posent des questions concernant les guérisons « miraculeuses » qui se produisent parfois à Lourdes. Évidemment, la foi a dans ces guérisons une part très importante. Mais il est certain aussi que, dans cette atmosphère de ferveur, au milieu des chants et des prières de toute une foule, des personnes peuvent être intérieurement soulevées et transportées très haut, jusqu'au plan causal qui est le plan mental supérieur. Et c'est cela qui fait le miracle : la personne est intérieu-rement arrachée à son état de conscience ordinaire et projetée jusqu'à un sommet ; et lorsqu'elle touche ce sommet, il se déclenche dans tout son être de puissants courants d'énergie pure qui descendent directement jusqu'au plan physique pour tout rétablir."
"Beaucoup de gens se posent des questions concernant les guérisons « miraculeuses » qui se produisent parfois à Lourdes. Évidemment, la foi a dans ces guérisons une part très importante. Mais il est certain aussi que, dans cette atmosphère de ferveur, au milieu des chants et des prières de toute une foule, des personnes peuvent être intérieurement soulevées et transportées très haut, jusqu'au plan causal qui est le plan mental supérieur. Et c'est cela qui fait le miracle : la personne est intérieu-rement arrachée à son état de conscience ordinaire et projetée jusqu'à un sommet ; et lorsqu'elle touche ce sommet, il se déclenche dans tout son être de puissants courants d'énergie pure qui descendent directement jusqu'au plan physique pour tout rétablir."
III – 1- 1-
Deux Univers :
Le
professeur DUTHEIL situe ses recherches dans deux univers :
-
a) notre monde matériel, physique,
visible ; constitué de photons, de particules, d’atomes, de molécules…
-
b) un univers
« parallèle », invisible, d’où
est issu le premier, un monde des possibles ; invisible (ne signifiant
pas simplement invisible à l’œil mais indétectable), quel que soit l’instrument
de mesure.
a)
Le
monde matériel est régit par la Loi d’entropie ; c’est-à-dire, qu’avec l’écoulement du temps, tout tend vers un désordre croissant, vers la mort. Cette tendance n’est neutralisée, pour un temps, que par le
flux de ce qu’on appelle la
vie, sans laquelle la matière reste
inanimée…
b)
Le monde subtil, primordial, où
le temps n’existe plus, régi par la Loi de néguentropie ; c’est-à-dire, que tout ce qui
y est tend toujours vers plus d’Ordre, tend vers la Perfection…
Il
place ainsi, dans le monde matériel, le corps physique et, dans
l’univers né-guentropique, la conscience,
les clichés originels, les archétypes de la véritable réalité.
Entre ces deux mondes, en interface, il y a ce qu’il nomme le corps électrique, mis en évidence par BURR de
l’université de Yale, comme un champ électrique et électromagnétique entourant
les organismes vivants ; ce Champ vital étant une sorte d’image
électrique exacte du corps physique et intriquée à lui, sur lequel certains dé-tails
peuvent être détectés avant d’apparaître somatiquement. Ce corps électrique
s’assimile naturellement au corps éthérique qui, avec les deux autres mondes qu’il
réunit – monde physique et monde subtil -, donne une structure des organismes
vi-vants en trois
parties principales.
En
approfondissant ces trois parties, on observe qu’à chacune correspond une
nature très spécifique de ses constituants ultimes :
-
1- au corps physique, les particules élémentaires qui formeront les ato-mes puis les molécules ;
-
2 - au corps éthérique, les photons ou « grains » de
lumière ;
-
3 - à l’univers invisible, les tachyons, « réalités » virtuelles…
Enfin, ces trois constituants ont une caractéristique propre
essentielle : la vitesse de déplacement, de vibration :
-
1 - une vitesse inférieure
à celle de la lumière pour les corps élémen-taires ;
-
2 - la vitesse de la lumière
pour les photons ;
-
3 - une vitesse supérieure à
celle de la lumière pour les tachyons.
*Msl : pg 51 – « Les
tachyons sont associés à un espace–temps différent de l’espace–temps
sous-lumineux qui est le notre. Dans l’espace-temps super lumineux,
tachyonique, le temps et l’espace n’ont plus les mêmes qualités. Le temps
propre, c’est-à-dire le temps vécu, devient spatial et ne s’écoule plus, ce qui
correspond au concept de vitesse infinie. Pour un observateur tachyonique, il
n’y a plus ni passé ni présent ni futur et tous les évènements existent de
façon instantanée et pourtant durable pour lui. Il y a une pérennité totale
d’un tel champ de « matière ».
Ces trois types
de constituants sont en fait trois
étapes de concrétisation ou, dans l’autre sens, de
virtualisation : de la conscience à la matière ou, de la matière à
la conscience… Les particules étant les répliques matérielles des tachyons avec
l’étape intermédiaire des photons... On peut dire aussi, que ces trois constituants sont les paliers du passage de la nature corpusculaire - les particules élémentaires -
à la nature ondulatoire – les tachyons - et réciproquement, dans
l’autre sens…
On peut, à
présent, se poser la question : quel est l’événement qui permet
la tran-sition entre ces deux mondes ?
-
du monde matériel, manifesté, moléculaire, visible,
à l’univers tachyoni-que, ondulatoire, invisible ? C’est « le saut quantique » : l’accélération, le
basculement, la projection de la matière dans le virtuel !
-
dans l’autre sens ? L’actualisation d’une virtualité se nomme « le collapse
du psi » ; c’est l’effondrement de la fonction d’onde, les
tachyons sont ralentis pour
passer en vitesse luminique et
deviennent des photons, puis des particules élémentaires, des atomes, etc.
Dans
l’organisme physique, l’interface
où se produisent ces événements est le corps éthérique et plus précisément au
niveau du cortex cérébral…
Nous savons que
le corps physique est à l’image du corps éthérique, aussi, les pathologies se
manifestent d’abord sur celui-ci, à la suite des perturbations induites dans le
monde psychique.
Dans l’univers
tachyonique, l’image originelle est au mieux de sa perfection ! L’ensemble
soma/corps électrique, qui est la partie « matérialisée » de
l’image pri-mordiale, serait une projection de celle-ci, son hologramme !
72 – « L’holographie, du
grec holos qui veut dire « tout »
(d’où vient aussi « holisti-que »), est une technique mise au point
en 1948 par l’Anglais GABOR, qui permet la restitution d’images en
relief à partir d’un enregistrement sur support photographi-que plan...
Avec le laser, l’objet photographique est projeté dans l’espace et apparaît en
trois dimension : l’hologramme. »
Selon la
physique quantique, notre univers sous lumineux, visible est une projection
holographique de l’univers fondamental, super lumineux ; comme notre corps
physique, ainsi que le corps « éthérique », sont une projection
holographique de notre réalité originelle, qui est dans l’univers fondamental.
Cette formation de notre hologramme
étant le produit des incessants collap-ses du psi
au niveau de l’interface éthérique du cortex ! ((Ce n’est pas le
cerveau - matière, principe féminin - qui « produit », qui
« crée » cette image !!!))
Précisons qu’un organisme vivant dans un univers sous la loi d’entropie
ne peut qu’aller en se dégradant ; son maintient, son développement ne sont
possibles que s’il est connecté à la Source de néguentropie d’où il
reçoit informations et signification.
(Il en est sûrement de même
pour les Sociétés humaines dont la structu-re et l’organisation ne sont pas
conformes au Modèle universel, et donc coupé de la Source !)
III -1– 2- Qu’est la maladie, sa Génèse?
La santé est maximum lorsque
la connexion à la Source n’est pas pertur-bée ; alors, l’apport de
néguentropie assure l’évolution, selon son programme, de l’or-ganisme vivant.
Tout défaut dans la production
ou la maintenance de cet holo-gramme ou, ce qui revient au même, toutes altérations dans les multiples collapses du
psi, que notre conscience fait à chaque instant pour maintenir cette
forme hologra-phique que nous appelons notre corps, perturberont l’apport
néguentropique :
LÀ, COMMENCE VÉRITABLEMENT LA GÉNÈSE DE LA MALADIE !
132 - « La
maladie se caractérise essentiellement par une diminution de la quan-tité d’informations
possédée par un système ou, formulé d’une manière équivalente : l’entropie
mesurant le degrés de désordre d’un système s’accroît avec la maladie.
La maladie apparaîtra,
naturellement, d’abord dans le corps électrique, puisque c’est à son
niveau que se produit le collapse du psi. C’est donc au niveau de la pro-jection
de l’hologramme par cette conscience que les problèmes commencent à se
poser et qu’il convient d’agir. »
Pour ce
chercheur : 174 – « L’idéal serait
de pouvoir intervenir au niveau de la source de la projection de
l’hologramme, c’est-à-dire sur la conscience matière super lumineuse. Mais
cette dernière, nous le savons, est associée à un espace-temps différent, où le temps est spatial et
ne s’écoule plus. Elle possède une pérennité dont rien de ce que nous connaissons
dans notre univers ne peut donner une idée. Elle ne peut, en aucun cas, être
altérée (elle constitue toujours un espace où la maladie et la douleur sont
inconnues, phénomène que les témoins de NDE ont rapporté quand ils ont été
réanimés).
…...Si l’on trouvait expérimentalement
des tachyons, on pourrait produire des sour-ces de tachyons, donc,
rayonnement néguentropique par excellence. Un tel rayonnement, auquel serait soumis le sujet,
pourrait rétablir un hologramme parfait en agissant à l’origine de son
émission. Mais, au moment de ces travaux, c’était du
domaine du rêve !
Aussi, c’est
vers une intervention dans le domaine de la physique non molé-culaire - qui est
celui de la médecine actuelle -, qui a fait l’objet de recherches.
III
– 1 -3 - Pour autre chercheur, le Dr.
CHOPRA :
Cq - 135 – « Il
suffit pour guérir d’atteindre le lieu de la conscience pure, la fréquen-ce vibratoire
qui n’est jamais atteinte par la maladie…en amenant la conscience or-dinaire
à l’état
de félicité. Mq- 260 - La félicité, c’est une vibration qui relie l’esprit à la matière, permettant
à chaque élément de l’organisme d’être lié à un élément d’intelligence.
Il cherche à établir un pont
entre la mécanique quantique et la
médecine ayur-védique pour qui la maladie n’est pas une agression d’un
agent extérieur qu’il con-vient de combattre, mais l’expression d’un conflit
intérieur, une distorsion de l’intel-ligence, un défaut dans
le réseau de vibrations dont nous sommes constitués.
Des statistiques ont démontré que
les personnes qui pratiquent quotidiennement la méditation vieillissent moins vite que les individus qui ne
la pratiquent pas : leur âge physiologique est inférieur à leur âge de
l’état civil ! »
Il est intéressant de noter que ces deux pistes tentent, par des moyens
différents, d’atteindre le plan de ce que nous pouvons appeler la super-conscience :
aller du monde physique au monde super lumineux.
Soit aller, en conscience, sur
un autre plan, une autre dimension… c’est changer d’univers !
Dans le monde des recherches génétiques,
il se révelle que les gènes peuvent se modifier sans manipulations arbitraires
(primeur au principe féminin) mais, en se pliant aux lois quantiques, avec
la conscience (primeur au principe masculin)!
III – 1 -4 - Il est intéressant de situer ces travaux par rapport à l’Enseignement !
Première
remarque : partant du schéma ternaire de
l’organisme vivant, en le développant selon celui des sept corps, on va
introduire entre le corps éthérique et le corps causal ou corps de conscience
tachyonique – le siège des archétypes –, les corps astral et mental.
On devinera aisément le rôle essentiel qu’ils peuvent jouer pour distordre, déformer la projection holographique issue du monde
causal !
Tant qu’ils ne
sont pas mis au service d’un Haut Idéal, leurs énergies seront res-treintes
aux désirs, souvent contradictoires, de ces plans, soit de la personnalité (c’est
aussi le processus de la formation de l’Opinion Publique !). Ce
qui freinera, par des créations de clichés erronés, des désirs astraux, des
actes destructeurs amenant à un ralentissement des vibrations qui perturbera considérablement le flux néguentropique, d’où diverses
déformations de l’hologramme et, en conséquence, augmentation de l’entropie… et
apparition des pathologies !
Deuxième
remarque : l’Enseignement nous donne déjà les
moyens d’amener la
conscience à faire le saut quantique qui
permet d’atteindre le plan de l’Ordre
croissant, le plan causal ;
soit :
-
Les
paliers de la méditation ; la contemplation,
l’identification et la fusion ;
-
Les
chants du Maître Peter Deunov ; selon notre état du
moment, sentir l’affinité du chant en résonance.
-
Les
levers de Soleil ;
-
retrouver notre Moi supérieur
dans le Soleil, notre archétype parfait ;
-
nous brancher directement à la
Source de Vidélina, ((les fameux
Tachy-ons, le pranas , Lumière primordiale ?!)).
-
IV – PLACE ET
VALEUR DES DEUX PRINCIPES.
Place
et Valeur, définissent deux réalités ; être mis à la première
place ne signifie pas avoir plus de valeur qu’être mis à la seconde, et
réciproquement !
La Valeur de
chaque principe est équivalente, mais leur position, leur place dans les processus est
propre à chacun d’eux selon le plan d’application:
- dans un processus d’involution,
descendant, de conception, la génèse d’un projet, le principe masculin est premier ;
c’est la conception d’une idée, d’une intuition, d’un enfant… le père
agit ! Le temps de la méditation précède celui de l’action !
- dans un processus d’évolution,
ascendant, de réalisation, l’origine, la fondation concrète du projet, le principe féminin est premier, la mère fournit la matière
et l’assemble, le réalise conformément au plan donné par le père… Le
temps de l’action n’est plus celui de la méditation !
Voir la Conférence : « La
véritable place des deux principes. »
Pensée du 27 mars
2006
« Rien n’est possible sans la foi. Mais pour
retrouver la santé, croire ne suffit pas, il ne faut pas se contenter de croire et attendre que le
miracle se produise. Il faut faire un travail intérieur par la pensée. Et le
travail de la pensée ne consiste pas à répéter : « Je serai
en bonne santé, je n’aurai plus mal à la tête… ou au foie. »
Le véritable pouvoir de la pensée
sur le corps physique ne s‘acquiert que si on parvient à s’élever au-delà des
plans astral et mental, afin d’atteindre le plan causal. Au fur et à mesure que vous vous élevez intérieurement,
vous découvrez que les élé-ments avec lesquels vous entrez en contact dans les
régions supérieures sont de plus en plus puissants, qu’ils ont un champ
d’application de plus en plus vaste. Et lorsque vous parvenez au plan
causal, vous entrez en possession des
vrais pouvoirs : ceux qui sont capables d’introduire l’ordre et
l’harmonie dans toutes les autres régions en vous, et c’est ainsi
que vous retrouvez la santé. »
VEHUEL - Génie 49 –
Tc - 220 – « S'exalter vers Dieu c'est retourner
à la source primordiale pour re-cevoir
des informations sur le fil conducteur que nous avons perdu. Alors nous dialoguons avec notre Divinité, laquelle nous
explique le sens de ce qui nous arrive, fruit des déformations que son
Dessein a souffert pendant son parcours vers son implantation dans le monde
matériel. Et nous comprenons alors le sens profond des expériences que nous
avons vécues et nous pouvons changer de cap, prendre la bonne direction et redresser
tout ce que nous avions tordu.
La Connaissance, lorsqu'elle
survient de façon soudaine, comme un cri inté-rieur, nous cause une
forte émotion et souvent des larmes. La chaleur intérieure, que la présence de
la Divinité engendre en nous, chauffe notre Eau, élève le ton de nos désirs et
nous induit à la glorification, à tresser une couronne de laurier à cette Sages-se
divine qui dissout nos soucis, nos problèmes.
VEHUEL nous
dévoile le Dieu Créateur, et plus jamais nous ne douterons qu'Il est la cause
première de notre Vie. »
Pensée du
29 janvier 2005
"La musique est un langage. Depuis l’origine, ce langage retentit à travers le
cosmos, et c’est par lui que Dieu manifeste sa sagesse, son amour et sa beauté.
Du point de vue initiatique, la musique suppose la connaissance de l’ordre
du monde, des êtres et des choses,
la science des rapports harmoniques dans l’univers entier entre le
microcosme et le macrocosme. Elle repose sur des principes immuables qu’on ne peut
transgresser sans se perdre.
La musique nous parle de notre héritage céleste, et en agissant sur nos corps subtils, elle nous permet de rétablir le contact avec notre véritable patrie."
La musique nous parle de notre héritage céleste, et en agissant sur nos corps subtils, elle nous permet de rétablir le contact avec notre véritable patrie."
Bibliographie :
- Vidélina n°43 – 26/27 : « Ceux qui font plus de 300.000 km à la seconde sont les disciples de la Fraternité Blanche ». Omraam Mikhaë Aïvanhov
- « Le Corps
quantique », . . . . . . . . . .. .
Citations signalées par : (Cq –
page -)
par le Dr Deepak
CHOPRA, Edt InterEditions
- « Le
tarot cabalistique », . . . . . . . . . . . . . . . Citation signalée par : (Tc - page)
par KABALEB, Edt Bussière
V – RÉFÉRENCES à l’AUTORITÉ
de l’ENSEIGNEMENT
du MAÎTRE OMRAAM MIKHAEL AÎVANHOV
V –1- Les PENSÉES
QUOTIDIENNES…
1 - À la première
place, il y a le monde intérieur :
Du 170501- La
réalité, c’est ce que vous sentez.
Si vous sentez la joie, la splendeur, la paix, la liberté, la force, est-ce
tellement important si, en dehors de vous, cela existe vraiment ? Vous
vous sentez dans l’abondance ? Alors qu’importe si matériellement vous
devez supporter quelques privations, puisque vous ne vivez pas dans le côté
extérieur, mais seulement dans vos sensations ?
À la première place, il y a le monde intérieur. C’est simple, c’est évident. Mais les
gens cherchent toujours leur raison de vivre dans le monde extérieur, sans se
rendre compte que le monde extérieur, on ne peut pas le vivre. On peut
seulement le voir, l’observer, le mesurer, le dessiner, etc.…Pour pouvoir le
vivre, il faut au mois posséder intérieurement l’élément correspondant. Celui
qui n’a aucun sens de l’esthétique, même devant les splendeurs de la nature il
restera impassible et froid ; et s’il ne sent rien c’est comme s’il ne
possédait rien. Donc nos efforts doivent tendre à l’enrichissement de notre
monde intérieur
2 - Les idéologies
politiques
Du 030701-Les
humains croient avoir des opinions, des points de vue objectifs. Mais en
réalité, le plus souvent, ces points de vue ont pour origine leurs besoins les
plus inférieurs. Prenez par exemples les
idéologies politiques. À Rome, pour contenter le peuple, il fallait lui
promettre du pain et des jeux. Et encore aujourd’hui, sous une autre forme, il
faut promettre au peuple du pain et des jeux. Prenez aussi les théories sur la
sexualité : comme la plupart des hommes et des femmes ne savent pas
comment considérer la force sexuelle et encore moins la contrôler, des
spécialistes présentent des théories qui n’ont en réalité aucune valeur
absolue ; elles ne concernent que les humains faibles et ignorants qui ne
savent pas et ne veulent pas savoir que la force sexuelle, au lieu d’être
gâchée dans les plaisirs, peut, si elle est maîtrisée contribuer à leur
épanouissement spirituel. Et ainsi de suite pour tout le reste. C’est pourquoi
il est si difficile d’instruire les humains : ils ne peuvent vraiment
comprendre et accepter les vérités initiatiques qu’au tant qu’ils ont réussi à
diminuer leurs besoins inférieurs ; sinon, ces besoins continuent à les
maintenir dans leurs opinions erronées.
3 - Vous devez
d’abord vous purifier :
Du 211001 – Vous ne devez jamais oublier que vos états
intérieurs ne vous concernent pas uniquement vous-même, mais qu’ils influencent
aussi les autres autour de vous. Si vous êtes impur (et par
« impur », je veux dire injuste, malhonnête, jaloux, égoïste,
cupide), par vos émanations vous salissez les autres. Vous voulez faire du
bien, c’est entendu, mais sachez que vous ne pouvez faire aucun bien si
vous ne vous êtes pas d’abord débarrassé de vos impuretés. Voilà, c’est tout, c’est
absolu.
Si vous voulez vraiment aider l’humanité, vous devez d’abord
vous purifier. Même si vous ne dites rien à personne, même si vous ne
rencontrez personne, par votre
pureté, c’est-à-dire votre désintéressement, votre abnégation, vous
contribuez à la purification de l’atmosphère de toute la terre. Oui, grâce à votre présence seulement. Mais
si vous êtes impur, vous contribuez à empoisonner le monde entier. Alors,
inutile d’aller raconter partout que vous voulez faire du bien !
4 - La
compréhension :
Du 281100- Il existe plusieurs sortes de visions que
l’on nomme différemment selon les plans auxquels elles s’appliquent. Au niveau
le plus élevé se manifeste la vision de l’esprit que l’on appelle la
compréhension. Cette vision n’a évidemment aucun support physique,
matériel, et l’homme n’a souvent même pas conscience qu’il voit. Mais en
réalité, il voit. Quand soudain il reçoit, sous la forme d’une idée, la
révélation d’une réalité supérieure, c’est qu’il est parvenu à projeter très
loin, très haut, des rayons de lui-même qui lui font voir dans l’univers des
lois, des correspondances, une structure. C’est la lumière de l’esprit qui
éclaire la réalité et permet d’en saisir les aspects les plus élevés.
5 – L’homme a à sa disposition
des instruments bien supérieurs à l’intellect.
Du 030699 – L’homme doit devenir de plus en plus
conscient qu’il a à sa disposition des instruments bien supérieurs à
l’intellect. L’intellect est seulement un bon instrument de travail pour
l’étude et l’exploration de la matière, mais même dans la vie quotidienne,
l’intellect ne peut pas tellement nous guider ; car non seulement il a une
vue partielle de la réalité, mais surtout, au fond de tout ce qu’il entreprend
il y a un mobile caché, un intérêt, un calcul égoïste qui finira toujours par
produire des troubles. À peine a-t-il fait un sacrifice, un geste généreux, que
l’homme qui se laisse conduire par son intellect, le regrette, il trouve qu’il
a été trop bête d’écouter les conseils de son cœur ou de son âme.
Et
comment la fraternité se réalisera entre tous les hommes, comment la terre formera
plus qu’une seule famille, comment le monde entier vivra dans la paix et
l’harmonie, ça non plus l’intellect n’est pas capable de le concevoir. Il ne
peut pas s’élever assez haut pour découvrir les vrais remèdes, les
vraies solutions. Ce qu’il imagine, ce qu’il propose à partir de sa vision
incomplète et égocentrique des choses, est toujours défectueux et ne peut que
provoquer.
6 - L’intuition
est la véritable intelligence :
Du 031201 – Parce
qu’elle a une vue synthétique de la réalité, l’intuition est la
véritable intelligence. Elle n’a pas besoin de faire des recherches
et des calculs, sa compréhension est instantanée : elle pénètre tout d’un
seul regard, le monde objectif et le monde subjectif, l’extérieur et
l’intérieur, et elle vous communique ses découvertes.
L’intuition est à la fois une sensation et une
compréhension : on sent les choses en même temps qu’on les comprend. C’est une intelligence supérieure qui
contient pour premier élément indispensable la vie. Et là où tout le
monde en est encore à hésiter et à douter, celui qui possède cette
intelligence, qui croit en elle, comprend immédiatement. Et celui qui grâce à
l’intuition, commence à découvrir la réalité telle qu’elle est, avec ses deux
aspects objectif et subjectif, extérieur et intérieur, découvre avec
étonnement combien tout est simple.
7 - Changez d’attitude et
les conditions changeront :
Du 190999 – Vous avez tendance à toujours accuser les conditions, vous vous
sentez victimes de la destinée, de la société, de l’hérédité… Non, c’est vous
qui par votre attitude intérieure avez, consciemment ou inconsciemment, choisit
vos conditions actuelles d’existence. Changez
d’attitude et les conditions changeront. Parce que les conditions changent
sans cesse d ‘après nous, d’après notre compréhension, notre comportement.
Tant que vous penser que ce sont les conditions matérielles qui sont
déterminantes, vous ne faites rien pour vous renforcer et vous améliorer, et c’est
ainsi que vous aggravez vos difficultés. Mais si vous mettez à la première
place l’esprit, la lumière, la force, les conditions finiront par se
conformer à ces principes divins. Car ce qui est en bas est comme ce qui est en
haut, et avec le temps, ce qui est en haut finit par se réaliser en bas, dans
la matière.
8 - Éveillez vos centres spirituels :
Du 191201 – Le Livre de la
Nature est ouvert chaque jour devant vous et vous pouvez
apprendre dans ce livre les merveilles de la sagesse éternelle que
le Créateur a inscrites sur chaque pierre, sur chaque fleur, sur chaque étoile.
Pourquoi ne les comprenez-vous pas ? Pourquoi vos yeux ne vous servent-ils
pas à voir, ni vos oreilles à entendre ? Parce que vous êtes occupé à des activités inutiles et même nocives
qui vous en empêchent. Vous direz : « Mais ces activités nous plaisent ! » Eh oui,
malheureusement, elles vous plaisent ; mais tout ce qui vous plaît n’est
pas nécessairement bénéfique pour votre évolution. Quand vous déciderez de
faire le sacrifice de certains plaisirs malsains, vous dégagerez des forces
formidables: vos yeux et vos oreilles s’ouvriront et le Livre de la Nature se
révèlera à vous.
Devant certains problèmes de la vie, vous dites : « Je ne peux pas comprendre !
Pourquoi ? D’autres que moi comprennent ! » Répondez vous
même : « C’est parce que je cherche encore les
plaisirs inférieurs et ces plaisirs m’enlèvent mes forces. Voilà pourquoi il ne
m’en reste plus pour mes oreilles et mes yeux intérieurs. » Il n’y a pas d’autres explications à votre incapacité de
comprendre. Il faut que vous libériez des forces afin qu’elles aillent
éveiller vos centres spirituels en haut
9 - Si vous aimez la nature, elle parlera en vous :
Du 211201 – La nature est
vivante et vous devez la
considérer avec respect. Vous direz : « Je ne vois pas en
quoi mon respect peut changer quelque chose pour elle. » Admettons que cela ne change rien pour elle, alors faites-le
au moins pour vous. Si vous êtes attentif envers les pierres, les plantes, les
animaux, les humains, et même envers les objets qui vous entourent, vote
conscience se développe, s’élargit et vous êtes enrichi de toute cette vie qui
respire et vibre autour de vous. Tant que vous n’aurez pas compris cela, ne
vous étonnez pas de continuer à vous sentir inquiet, désorienté, dans le vide.
Pour sortir de cette situation, pensez que vous êtes lié aux forces et aux
entités lumineuses de la nature et que vous pouvez communier avec elles. Cette
communion ininterrompue chaque jour avec une multitude de créatures, c’est cela
la vraie vie.
« Mais, direz-vous, comment y arriver ? » Par l’amour. Il n’y a pas d’autre moyen que
l’amour. Si vous aimez la nature, elle parlera en vous, parce que vous aussi vous
êtes une partie de la nature.
10 - Interpréter correctement le mythe du péché originel :
Du 141000 - On ne peut interpréter correctement le mythe
du péché originel qu’en comprenant d’abord qu’Adam et Ève ne représentent
pas un homme et une femme, mais les deux principes masculin et féminin :
l’esprit et la matière. Or, Ève a fait tant d’efforts pour attirer Adam à
elle qu’il a oublié l’autre centre, Dieu, et ainsi détournés de Dieu ils sont tombés
tous les deux.
Et voici l’interprétation : tout les malheurs
des humains viennent de leur refus de la hiérarchie dans l’univers :
Dieu, l’esprit, la matière.
Lorsque l’esprit se détourne de Dieu pour se tourner vers la matière, l’ordre
de succession des principes n’est pas respecté, et c’est la chute.
Le récit du péché originel n’est donc pas l’histoire d’une femme appelée Ève,
qui aurait séduit par ses manigances un pauvre bougre nommé Adam (et tant pis
pour ceux que cette histoire arrange, parce qu’elle leur permet de prétendre
que la femme est la cause de tous les maux !), il présente d’une manière
symbolique les troubles que provoque dans chaque être humain une inversion
dans l’ordre des deux principes.
11 - C’est la
lumière qui pense, qui parle, qui chante, qui crée :
Du 020601- En tombant sur les objets et les êtres, chaque rayon du soleil leur apporte
quelque chose. Même les pierres ont besoin de cette vie qu’elles reçoivent du
soleil, car les pierres, bien qu’inanimées, sont vivantes. Cette vie est encore
plus perceptible chez les plantes qui croissent et se multiplient grâce à la
lumière solaire. Chez les animaux, les rayons du soleil se transforment non
seulement en vitalité, mais aussi en sensibilité. Oui, c’est grâce aux rayons
du soleil que les animaux commencent à sentir la souffrance et le bien être,
mais aussi quelque chose qui ressemble au chagrin et à la joie. Enfin, chez les humains, les rayons du soleil se
transforment en intelligence, car c’est à partir du règne humain que la
lumière trouve un accueil suffisant pour
se manifester comme pensée. L’esprit qui parle par la bouche d’un homme est
une émanation de la lumière solaire. C’est la lumière qui pense, qui parle,
qui chante, qui crée. Au fur et à mesure que la lumière se fraie un chemin dans
l’âme humaine, elle se reflète sous forme d’intelligence, d’amour, de beauté,
de noblesse, de force.
12 – La capacité de se
concentrer sur le monde divin :
Du 011001- Le salut de
l’homme est dans sa capacité
de se concentrer sur le monde divin. Cette capacité lui permettra de
poursuivre tranquillement son
chemin durant l’éternité. Supposez qu’en quittant ce monde, vous soyez entouré
d’une atmosphère obscure au travers de laquelle vous ne pouvez rien voir, ni
vos amis, ni les entités célestes. Vous êtes seul. Qui viendra vous
sauver ? Votre capacité de vous concentrer sur le monde divin. Cette
capacité subsiste après la mort, car elle ne provient pas du cerveau, elle
se manifeste seulement à travers lui ; c’est l’esprit qui la possède.
Lorsque l’on quitte le corps physique, cette capacité se prolonge dans l’esprit.,
et il le fait à travers la matière du corps physique. Mais quand il se libère C’est l’esprit qui pense, qui sent, qui
agit de celui-ci, ne pensez pas que l’homme ne puisse plus penser,
sentir ni agir. Au contraire, c’est à ce moment-là que sa pensée devient
vraiment puissante, et s’il s’est habitué sur la terre à se concentrer sur le
monde divin, il lui suffira de penser au Seigneur ou à la lumière pour dissiper
les troubles et les ténèbres.
12 - Ne pas se
conformer aux Lois divines, c’est ça l’anarchie :
Du 071101-Ne pas se conformer aux Lois divines, voilà véritablement ce qu’est l’anarchie. Le disciple de la
lumière ne craint rien autant que cette anarchie, en sachant que s’il
l’accepte, c’est dans son for intérieur d’abord que s’installeront le désordre,
le déséquilibre, la désagrégation, etc. Même notre santé repose sur la
connaissance d’un Ordre universel. Au moment où nous commençons à installer cet
ordre en nous, tout s’apaise, s’équilibre, s’harmonise, s’embellit,
s’éclaircit, se renforce, ressuscite : nous vibrons à l’unisson avec le cosmos tout entier, avec toutes
les régions célestes, et nous devenons comme une source, comme un soleil…
quelque chose qui rayonne, qui coule, qui jaillit. Voilà l’idéal auquel chacun
doit tendre, au lieu de rester la porte grande ouverte à tous les courants
nocifs qui flottent partout sous forme de philosophies ou d‘idéologies hostiles
à l’Ordre divin. Que ce soit un
individu, une famille, uns société, un pays, en s’ouvrant à ces courants on se
détruit : la loi est implacable. Alors, sachez-le et
faites tout ce que vous pouvez pour vous mettre en harmonie avec l’Ordre divin.
13 - Science et Religion ; deux
approches complémentaires, non antagonistes :
Du 23/07/2003 : Les scientifiques doivent se contenter d'étudier, d'observer
et de donner les résultats de leurs observations, c'est tout. Sur la vie
psychique de l'homme, sa vie morale, spirituelle, ils n'ont pas à se prononcer, il y a une frontière qu'ils ne peuvent
pas franchir ; avec les moyens dont ils disposent il ne leur est pas permis
de remplacer la religion par la science, et encore moins de la détruire. Ce
qu'ils peuvent détruire, ce sont les fausses religions, ou plutôt, les fausses
croyances, et c'est une bonne chose. La vraie religion n'a pas besoin de
s'encombrer d'erreurs et de superstitions, et la vraie science ne peut pas
nuire à la vraie religion : Dieu ne sera pas offensé si vous ne croyez
pas qu'Il a créé le monde en six jours, et Il sera d'autant moins offensé qu'en
réalité Il ne s'arrête pas de créer...
14 – Place et rôle des
deux principes :
Du 1er/3/2011- "L’esprit et la matière… Voilà une question sans fin, car, sous diverses
formes, l’esprit et la matière, c’est le masculin et le féminin, le positif et
le négatif, l’émissif et le réceptif, le ciel et la terre. Rien n’est plus
important que ces deux principes masculin et féminin. Mais il faut comprendre
quels sont leur place et leur rôle respectifs pour ne pas privilégier l’un au
détriment de l’autre. Les humains ont toujours tendance à aller dans les
extrêmes : ou ils se concentrent seulement sur l’esprit et négligent la
matière ; ou ils se concentrent sur la matière et abandonnent l’esprit.
C’est ce qui se produit à l’heure actuelle où tellement de gens sont pris par
la matière sans jamais chercher à y introduire l’esprit. Alors, la matière
reste inerte, inanimée, et elle finit par les engloutir.
Si les
hommes et les femmes peuvent être tellement vivants, expressifs, c’est à cause
de l’esprit qui vit en eux et qui anime leur matière. C’est si vrai que,
lorsqu’à sa mort l’esprit quitte un être humain, il ne reste plus qu’à
l’enterrer. C’est toujours l’esprit qui agit à travers la matière, c’est lui
qui lui donne la vie. Mais sans la matière l’esprit ne peut pas se
manifester."
III – 2-Les
CONFÉRENCES.
Conférence du 24 février 1945, No
286 : « L’Origine des Schismes »
Question posée : « Pourquoi
les Initiés ne s’incarnent-t-il pas dans des hommes d’État ? Pourquoi se
tiennent-il à l’écart des gouvernements. » ?
« Dans le passé, les Initiés étaient en
liaison constante avec le peuple. Ensemble les Initiés constituaient une union
qui représentait et exerçait l’autorité. Ils tenaient dans leurs mains la
science et la religion. Ces efforts de recherche et d’étude étaient
effectués pour connaître la réalité, et la
religion résultait de ce savoir, elle en était la synthèse. Les prêtres
d’aujourd’hui ne savent plus le pourquoi et le sens des gestes et des rites
qu’ils accomplissent.
Autrefois les Initiés étaient la lumière qui
instruisait et dirigeait. Ils apprenaient tout de Dieu Lui-même, en se
dédoublant et en contrôlant à fond les réalités psychiques et spirituelles. Ne
pouvait être intégré dans leur assemblée qu’un être ayant été éprouvé, ayant fait
de nombreuses expériences. Les prêtres étaient des êtres qualifiés pour leur
tâche.
Il y avait donc un premier conseil, détenant l’autorité, avec un chef, un Pontife.
Puis il y avait un second conseil représentant le pouvoir.
Le premier, c’était la tête ;
le second, les mains étant liées à la justice. Rien ne se faisait sans
l’approbation de l’autorité du premier conseil. On l’appelait « Roi de Justice ».
Melkitsédek fut un de ces rois. (Le nom même de Melkitsédek signifie roi de
justice).
Ensuite il y avait un troisième conseil, économique et
administratif, dont les membres étaient choisis parmi les anciens, les pères de
la communauté.
Cette organisation dura des milliers
d’années. Tous vivaient dans le bonheur, la paix et l’abondance.
Pourquoi ? Parce que les dirigeants avaient une connaissance profonde des
hommes et des choses de la vie. Les Initiés mettaient en premier le Principe masculin, le Père, Dieu.
En second le Principe
féminin, la Mère.
-
En premier, pour diriger, l’intelligence, la
raison, la lumière, la tête, donc le côté masculin.
-
En deuxième place le cœur et le sentiment, le côté
émotif, le côté féminin.
L’immense savoir des Initiés est
caché dans les quatre lettres du mot sacré, déchiffré dans le monde
divin : Iod-Hé-Vau-Hé. Le système de gouvernement qu’ils avaient institué se nomme la Synarchie. (Lire la Conférence N°312 :
« L’autel de Dieu »). Grâce à lui, tout alla très bien, très
longtemps. Les Initiés occupaient la tête, ils étaient l’autorité. Mais il se
produisit en Inde, il y a 4000 ans un événement notoire. Un roi avait deux
fils, à sa mort, l’ainé fut son héritier. Le cadet, Irshou,
un être ambitieux, orgueilleux, jaloux, chercha à susciter une révolte en
créant le désordre dans le système philosophique en vigueur. Il préconisait la
suprématie du Principe féminin et il réussit à gagner de nombreux partisans.
Les Initiés tentèrent de faire comprendre à Irshou le danger que faisait courir
son erreur : il allait déclencher des forces qu’il serait impossible de
juguler, et ce serait bientôt l’anarchie. Irshou s’entêta, et, il fut chassé.
Une guerre terrible et l’anarchie s’en suivirent : ce fut le Schisme.
Les partisans d’Irshou remplacèrent la
philosophie solaire, la religion de Dieu du jour, par la religion lunaire de la
nuit, et la magie noire s’instaura. Les Initiés furent pourchassées, les
temples brûlés. L’anarchie, la révolte, la cruauté gagnèrent la Perse,
l’Assyrie, l’Egypte et toute l’Inde. Il y eut d’effroyables massacres, des
bibliothèques entières de livres occultes furent détruites et perdues, une
science incomparable. Les Initiés se cachèrent dans les montagnes où ils
essayèrent de se réunir quelques fois en secret pour maintenir vivante
l’étincelle divine.
Mais avant ce temps, d’où provenait cette sagesse des Initiés
et les lois de la synarchie ?
Parlons un peu des druides et de
leur religion. Leur origine est très lointaine. Il y eut chez eux un temps où
les femmes régnaient ; elles avaient établi leur pouvoir sur une loi
sanguinaire, qui consistait à immoler des victimes aux ancêtres. Les fidèles se
laissaient égorger, au mépris de la mort, par les druidesses et la pierre et la
terre étaient imprégnées de sang.
Or il advint qu’un homme, jeune, valeureux
et doué d’une intelligence lumineuse, s’indigna de ces pratiques. Il voyageait
dans le monde entier ; il fut instruit par un esprit supérieur qui devint
son guide et fit de lui un être apte à s’opposer à cette tuerie rituelle. Ce
jeune homme, c’était RAM ou RAMA. Grace à ses connaissances et à
sa science astrologique, il put se mesurer aux druidesses. C’est lui qui
réussit à enrayer une grave épidémie, pace qu’il savait les propriétés des
plantes, celles du gui en particulier ; beaucoup furent guéris par lui.
Mais il quitta l’ordre des druides, où on avait résolu de le faire disparaître.
Sa sagesse rallia à ses projets des millions d’hommes et de femmes et il
entreprit de quitter le Pays. De l’Ouest
de l’Europe et de la France, ils s’en furent jusqu’en Inde où RAM instaura un Ordre et une
Organisation basée sur une initiation et sur les trois Conseils, ce qui devint la Synarchie.
Son exemple, sa sagesse et sa noblesse lui acquirent la suprématie ;
son gouvernement était le meilleur, ce fut pour un temps l’Age d’Or. Puis
intervint le schisme d’Irshou, qui y mit fin.
Cette science ancienne de la
Synarchie, certains cherchèrent à la restaurer : Zoroastre en Perse,
Krishna en Inde, Moïse en Egypte, Fo-Hi en Chine et d’autres. Rome, quant à
elle, était depuis le règne de Ninus en Assyrie, le pays le moins organisé, le
plus fermé et même le plus opposé à la science des Initiés. À Rome régnait
l’anarchie, qu’elle fut couronnée ou républicaine. L’anarchie implique la soumission de l’autorité au pouvoir ;
le pouvoir prend le commandement et la religion sert justement à prendre le
pouvoir. Aujourd’hui on voit que la religion n’est pas indépendante de
l’instruction et du pouvoir, elle n’est pas libre. Or c’est dans l’indépendance
de la religion que se trouve la bénédiction, pour n’importe qu’elle race. Les
choses ne peuvent bien marcher tant que l’autorité est soumise à une politique
confiée à des ignorants. Toutes les
nations occidentales sont anarchiques ; il ne subsiste encore un peu
de l’ordre ancien qu’au Japon, en Chine et au Tibet. (Notez
que cette Conférence date de 1945). Dans n’importe lequel de ces gouvernements, les gens
sincères et sages ne pourront réaliser quoi que ce soit, parce que les bases
même sont erronées. La tête et le pouvoir sont tenus par des chefs ambitieux
qui font ce qu’ils veulent en s’appuyant sur la force armée.
Ni la démocratie, ni l’aristocratie ne détiennent la vérité. Le
peuple ne doit pas décider et gouverner, il n’est pas sage ni clairvoyant, il
est encore un bébé, il ne s’intéresse qu’à ses difficultés, à ses besoins.
Quant à l’aristocratie, elle s’isole dans son prestige, son orgueil et ignore
les besoins du peuple ; donc elle est inapte à gouverner, elle aussi. Il y a une méconnaissance et une
incompatibilité qui entraîneront toujours à des luttes et à des guerres ;
Il manque, au-dessus du peuple et des partis, une autorité qui les guide, à
laquelle ils sont soumis : les
Initiés.
Dans l’organisme, dans
l’organisation actuelle du monde, il y a les poumons et l’estomac ; il
manque la tête. Les Initiés se sont retirés, non par indifférence, mais parce
que le monde a voulu se débarrasser d’eux. Ils avaient toutes les possibilités
de restaurer la paix, mais, la base était faussée, ils n’intervinrent pas, ils
laissèrent le peuple faire ses expériences. Le monde entier doit passer par la
maladie, les guerres, les fléaux. Il faudra qu’un jour les Initiés reviennent
afin de redresser l’ordre ; l’axe de la Terre est dévié. Les Initiés ne
peuvent agir encore pour le monde entier, ils ne s’approchent que de ceux qui
sont aptes à comprendre leur philosophie et leur sagesse.
La
flamme brûle toujours dans le sanctuaire, mais les Initiés attendent le moment
où tout le monde comprendra que les chefs actuels, les philosophes, ni les
prêtres ne peuvent rétablir l’ordre. Quand cela sera compris, évident, le
peuple réclamera les Sages et ils viendront. Même la science travaille
présentement à la destruction de l’humanité. Dans le passé on connaissait
l’électricité, et même les avions, mais on tenait secrètes ces connaissances,
de peur que certains en fassent un usage destructeur
Ni l’Église, ni la science ne sauveront l’humanité. Le monde entier
criera vers Dieu et les Initiés reviendront parmi les hommes pour rétablir
l’ordre ancien de la Synarchie, où Dieu sera le premier. Une famille où les
bébés font la loi est perdue, parce que les parents, au lieu de diriger, sont
asservis ; cet asservissement n’est pas naturel. Dans le passé, la foule s’adaptait à tout ce qui était
lumineux, à ce qui venait des Sages ; les
Initiés ne s’adaptaient pas à la foule. En ce moment, c’est l’anarchie,
tout est la tête en bas.
Dans l’art aussi, c’est l’enfant qui
commande, avec ses goûts pervers, grossiers, sanguinaires. S’il n’y a
pas de crimes, pas d’adultères dans le film, le public n’est pas satisfait, et
on doit le contenter, pour que l’industrie cinématographique fasse des
affaires. Ni les artistes, ni les écrivains, ni les philosophes, ni les
peintres ne se rendent compte qu’il y a quelque chose de faussé. Ils ne
reprendront pas le vrai chemin tant que ne sera pas rétablie une autorité, tant
qu’il ne sera pas admis que le divin domine l’humain, tant qu’il n’y aura pas
une tête. En attendant, les enfants brisent et saccagent, les parents
regardent. Au lieu de n’offrir que ce
qui plaît au goût de n’importe qui, il faudrait imposer ce qui élève,
éclaire et grandit les êtres.
On écrit des livres et des livres pour
justifier et nourrir l’esprit d’anarchie. Mais, dans l’homme, où se trouve ce côté anarchique ?
Là où domine le sentiment, les émotions avec les colères et les passions, les
sympathies et les antipathies, quand la sagesse passe au second plan ;
ce devrait être le contraire. Quelqu’un qui met toujours en avant son coté
émotionnel, sentimental, fuyez-le, évitez de lier amitié avec lui, vous vous
brûleriez. La sagesse et la raison doivent précéder
et dominer le côté affectif.
L’inversion de
Principes engendre le césarisme et elle est à l’origine des guerres, des
famines, des fléaux de toutes sortes.
. Les chefs actuels sont le reflet du
monde qu’ils représentent. Ils sont des êtres collectifs placés là par le monde
invisible, en conformité avec l’esprit collectif du peuple qui les a suscité et
choisis comme incarnant le mieux ses aspirations. Les Initiés ne peuvent
exercer sur ces chefs aucune influence, parce qu’il y a derrière eux des
liaisons diaboliques ; ils sont poussés par derrière par d’autres entités
qui les forcent à agir. Ils ne sont pas libres ; ils n’entendent pas la
voix des Initiés, ils ne les écoutent pas.
En Egypte cependant, les Initiés ont
continué longtemps à diriger et instruire les pharaons. Mais dés lors que le
Pays fut menacé par les peuples étrangers, ils durent donner aux souverains
plus de pouvoir, et ceux-ci devinrent orgueilleux, ambitieux et l’esprit
d’anarchie s’introduisit chez eux. Les Pontifes ne purent arrêter ou endiguer ce
courant.
Les Initiés aussi sont limités dans
un certain sens, ils n’ont pas le droit de tout changer. Le monde est libre, et
dans cette volonté libre se cache justement le mal. Il n’est pas juste
d’attendre tout des Initiés. Les Initiés envoient leurs pensées, leurs forces
et leur rayonnement à tous ceux qui veulent et peuvent les recevoir, et qui
seront sauvés. Quant aux autres, même les Initiés n’ont pas le droit de les
contraindre, de les forcer.
Tant que les Initié ne seront pas à la tête,
rien ne s’arrangera, les peuples ne trouveront pas la paix. Le peuple est
aveugle, passionné, il déclenchera la guerre. Tant que le côté émotionnel
prédominera, le désordre règnera.
Moïse était un Initié ; en
Égypte, il voulu donner ce qu’il savait à des tribus qu’il réunit et qu’il fit
sortir d’Égypte. Puis il les maintint dans le désert durant quarante années
pour les éduquer, les former, les purifier, les instruire, les éclairer, pour
modifier leurs conceptions et leur mentalité. Il a constitué un noyau capable
de garder et maintenir les lois de la Synarchie qu’il établissait. Il institua un
Conseil de septante anciens qu’il avait initié à sa doctrine
secrète. Les vues de Moïse étaient grandioses, et après lui Jésus vint, plus
tard, pour leur donner une plus grande plénitude et pour les réaliser.
Il y a un monde où cette sagesse est gardée
vivante, c’est l’AGARTHA. St
Yves d’Alveydre parle de cette pyramide de lumière qui en Agartha, symbolise la
Synarchie et les Mystères. Il raconte qu’un jour cette pyramide s’est fendue.
Au premier Pontife, étonné, il fut révélé qu’une époque venait où les grands
Mystères seraient dévoilés et que les Initiés ne devraient plus être aussi
hermétiques et inaccessibles. Autrefois les sages se promenaient dans les
temples et ils instruisaient le peuple ; maintenant, ils se cachent dans
les montagnes de l’Inde. S’ils ont laissé éclater les guerres, c’était avec
l’espoir que l’humanité, lasse de l’anarchie générale, réclamerait de grandes
réformes et ferait appel aux Initiés.
Que de morts ! Que de
morts ! Mais ce sont les mouches et les moustiques qui sont écrasés.
Qu’elle leçon terrible et magnifique ! Le monde invisible ne considère que
ceux qui sont les enfants de Dieu ; il les reconnaît à une pensée
lumineuse qui leur donne une valeur et qui révèle Dieu en eux.
Voyez toutes les églises détruites
au cours de cette guerre ; cela n’est-il pas la preuve qu’elles ne sont
rien ? Une église sanctifiée ne s’effondre pas. Si une église ne porte pas
la marque de la pensée divine, elle n’existe pas aux yeux de Dieu. Les gens
croient qu’il leur suffit, pour être sauvé, de porter une croix ; je vous
le dis, il vaut mieux être réellement religieux que de porter une croix. Je
suis moi-même une croix, pourquoi en porter une autre ? Comprenez-moi
bien, je ne suis pas contre le port de la croix, qui résume les plus grands
symboles de toutes les sciences : physique, androgénique (qui concerne la
reproduction de l’homme), cosmogonique (la formation de l’univers), théogonique
(la conception des dieux formant le système religieux d’un peuple et sa
philosophie). Elle contient et exprime le Nom de Dieu : Iod- Hé- Vau- Hé,
les quatre constellations et les quatre Animaux saints de la vision d’Ezéchiel
et de saint Jean, les Hayoth a Kadosh de la Kabbale. Dans, toutes les langues,
ou presque, le Nom de Dieu comprend quatre lettres. Quand il y en a davantage,
les lettres en surplus désignent les attributs de Dieu. Dans la science
cabalistique se trouvent tous les noms qui désignent Dieu sous les divers
aspects que peuvent appréhender les esprits humains.
La croix est une chose
sublime ; il ne faut la porter si l’on n’est pas parfaitement pur, car
elle est puissante, elle agit et peut vous torturer si vous n’êtes pas digne de
la porter.
Les Initiés ont espoir qu’après la
guerre actuelle les nations prendront l’initiative de réunir les hommes les
plus sages, les plus savants pour réorganiser les choses du monde afin de briser ce
cercle vicieux des guerres. Il faudrait, pour cela, que les représentants des
autorités et des gouvernements fassent une demande dans ce sens auprès des
Initiés. C’est la seule manière de sortir du chaos. La masse pauvre est toujours exploitée par les égoïstes et par les
esprits anarchistes. L’esprit qui règne actuellement est celui de la
cruauté, de l’impiété, du cynisme, ce n’est pas l’esprit du Bélier, que RAM
instaura en l’opposant à celui du Taureau, du dieu Thor que l’on adorait alors.
Pour se moquer de Ram le doux, le paisible, on l’appelait «
lam », l’agneau. Le nom des lamas du Tibet vient de ce mot, Lam, agneau.
Les partisans de Thor voulaient l’anarchie ; les partisans du Bélier
aspiraient à la Synarchie. Dans le zodiaque le signe du Bélier succède à celui
du Taureau.
Ce fut l’époque où les Initiés
luttèrent partout pour sauver le monde de l’emprise du Taureau. Krishna, en
Inde, instaura le culte du verbe solaire ; il peut être considéré comme le
prédécesseur du Christ. L’amour et le sacrifice sont inscrits dans la loi de
Ram, tandis que la débauche fait partie de la loi de Thor. En Grèce, Orphée fut
le messager qui tenta de sauver le Pays de l’emprise de la loi du Taureau et il
mit en œuvre tous ses talents et toute sa science dans ce but, mais il échoua,
déchiré par les magiciennes noires du dieu Thor.
Oui, les Initiés ont lutté contre
l’anarchie. Les calamités du monde furent déclenchées par cet homme, Irshou, qui voulut changer la
hiérarchie, substituer à l’autorité des sages le pouvoir des forces noires. Les
Initiés travaillaient avec les forces blanches, seulement pour le bien.
RAM : son nom se retrouve dans le mot pyramide, dans le nom de Brama, le
Père, dans celui d’Abram (Abraham), ce grand Initié de l’Ordre du Bélier. Les
Abramides étaient une classe de prêtres de Chaldée. La science cabalistique fut
enseignée en Egypte par leurs représentants.
Et Rome ? Rome, cette ville de perdition, était un ramassis d’hommes cruels,
de brigands, de malfaiteurs. C’est la ville de la louve, symbole de l’anarchie.
Inversez les lettres de Rama, vous obtenez Mara, le nom du pire séducteur du
plan astral.
Vous voudriez que je situe
ces faits dans l’Histoire…
Depuis des millions d’années
il y a des hommes sur la Terre ; pourquoi parler de ce temps ? En
quoi cela vous aiderait-il ? En temps opportun, nos pères spirituels nous
feront les révélations utiles ; car tout est gardé dans les archives. Qui
peut dire tout ce qui est enfoui sous les sables d’Afrique, en tant que livres,
manuscrits, appareils, etc.…? L’Afrique est plus ancienne que l’Asie ; la
race noire était plus forte que la race jaune, bien qu’elle ait été vaincue. Et
avant la race noire, la rouge était encore plus puissante. L’Histoire de tout
le passé est précieusement conservée en Agartha, et un jour tout viendra au
jour. Il s’y trouve toutes les
découvertes faites autrefois et à travers les âges, s’y trouvent aussi des
exemplaires prototypes de toutes les races éteintes, présentes et futures.
La Terre est creusée sous des
centaines et des milliers de kilomètres. Ce monde souterrain abrite des trésors
extraordinaires, une bibliothèque contenant tout ce qui a existé, tout ce qui
est, et tout ce qui sera. On peut voir l’individu à tous les stades de son
évolution. Chacun pourrait s’y retrouver dans ses anciennes incarnations, et
prendre conscience, par comparaison, de son degré d’évolution. Il y a une
cellule où l’on
peut se livrer à cette étude ; mais la porte ne se rouvre que si l’on
connaît le mot de passe, autrement, on reste enfermé…
Tous ces trésors conservés dans ces
lieux seront remontés un jour pour servir de nouveau au bien de l’humanité. La
montagne est le meilleur des trésoriers ; seul les Initiés ont accès à ces
richesses inimaginables, ils y apprennent tout ce dont ils ont besoin. Je vous dit la stricte vérité.
La science n’a jamais pu répondre à
certaines questions : comment la grande Pyramide a-elle été
construite ? Pourquoi a-elle résisté à tout durant des millénaires ?
Les blocs de pierre de l’édifice ne sont pas soudés, cimentés, et pourtant rien
n’a pu la démolir, pas même les tremblements de terre. Toutes les grandes
initiations se sont faites dans les pyramides (lire : « l’Égypte secrète de Brunton »).
Revenons à la
question : « Comment vivre
utilement et comment aider les autres ? »
Je crains que personne n’ait encore réellement compris dans quel esprit nous
travaillons et tenons nos réunions, ici, à Izgrèv. Ce que je m’efforce de
vous inculquer, c’est l’amour et le respect des grands Maîtres, qui mène à la
compréhension de la Synarchie, seule capable de modifier la destinée
des peuples. Il faut revenir au respect des grands Maîtres, réapprendre à
s’incliner devant leur sagesse et leur autorité. Quand les Maîtres verront que
de nouveau ils sont écoutés et respectés, ils reviendront nous aider à changer
le monde. Les hommes croient pouvoir se passer de Maîtres ; non, toujours
il y aura des Maîtres, ils sont les représentants de Dieu. Tant que j’aurai un
souffle, j’inciterai et j’inviterai les gens à s’humilier devant les grands
Maîtres. C’est l’esprit d’anarchie
qui pousse l’homme à vouloir se passer des Maîtres. Mais si on
n’accepte pas les Maîtres de lumière, les maîtres noirs s’imposeront et on sera
leur esclave.
Je suis venu vous apporter
ceci : l’admiration des Maîtres. Je m’incline devant eux et je les aime. S’il y a quelque
chose de sacré, ce sont les Maîtres de lumière ; derrière eux il y a le
divin, il y a Dieu. L’amour des Maîtres ne me fait pas oublier Dieu, mais je
sais que l’on ne peut pas se passer de leur soutien. On est ignorant et tout
petit ; imaginer que l’on peut réussir tout seul, c’est favoriser et
renforcer l’esprit d’anarchie qui règne déjà.
Nous sommes de tous petits
représentants de la Synarchie et nous vous indiquons le chemin qui mène vers
les grands Maîtres. Invoquez-les, tâchez de les comprendre. Rousseau avait de la Nature
une compréhension anarchique. Etudiez-la, mais placez-la après Dieu ;
la conception de la Nature sans Dieu est une conception païenne, antique ;
c’est l’enseignement du Taureau. Il faut admirer la Nature, en la mettant à la deuxième place ;
en premier lieu, l’Esprit. Donner la priorité au principe
féminin, à la nature, conditionne toute chose, modifie les arts. Accorder la
suprématie à l’Esprit, c’est tout autre chose ; il faut les deux Principes,
chacun à sa place !
Les catholiques vont déclarer que
nous nous trompons. D’autres diront : « Faites le bien, c’est ce qui compte. Tous les hommes sont
enfants de Dieu. » Les catholiques
sont dans l’erreur quand ils pensent à être les seuls à détenir la
vérité ; en réalité, ils sont aveugles. Cherchons la vérité. Du moment
qu’une vérité me permet de faire le bien, je l’accepte. Il n’y a qu’un Dieu.
Par son nom, la religion catholique est la vraie (catholique signifie
universel), mais ses représentants se
trompent ; ils n’ont gardé que le nom, l’enseigne. En réalité je suis plus
catholique qu’eux, puisque je vis dans la vérité. Il faut faire appel à un
arbitre qui soit au-dessus des religions et des confessions Religion veut dire : liaison avec
le Créateur. Une religion est bonne quand elle établit vraiment la liaison avec
Dieu. Celui qui est lié à son
Créateur vit dans la vraie religion. Si on aime Dieu, on est lié à Lui. Si on
aime Dieu, on aime son prochain, parce qu’on voit Dieu en Lui.
Que l’on soit baptisé dans telle
religion ou dans telle autre, cela n’a pas d’importance ; ce qui compte,
c’est la manière dont on vit, l’application que l’on fait, dans la vie, des
préceptes et des principes religieux. Les baptisés qui n’appliquent pas ne sont
pas chrétiens. Dieu sait si vous êtes sincère, honnête, alors même que les
hommes vous condamnent parce que vous n’êtes pas dans leur forme de religion à
eux : que les catholiques me brûlent, cela ne signifie rien pour moi.
Nous voulons amener les êtres vers
le vrai Dieu, le Dieu de l’amour, du sacrifice, de la bonté, du don de soi.
Qu’est-ce cette religion qui demande de l’argent pour vous baptiser, vous
marier, vous enterrer ? Les gens sont-ils aveugles ? Ne peuvent-ils
comprendre qu’il est grand temps de devenir de vrais catholiques ? Le
monde entier souffre de bigoterie et de cécité à cause de cette grave incompréhension.
Je décide d’être clair, au risque d’être très mal jugé, tant pis ; les
catholiques actuels comprennent-ils la vérité des Évangiles ?
L’enseignement de l’Eglise est-il
celui du Christ ? Les chrétiens du premier siècle furent de vrais
catholiques. Oui, pour être religieux, il faut se mettre à étudier et méditer
les Évangiles. Je suis venu vous apporter l’enseignement du Christ tel qu’il
était à l’origine. Je suis qualifié pour en parler. Par la suite, au cours des
siècles, de grands changements ont faussé la vraie religion du Christ. L’Église
a adopté les vêtements, les symboles et les rites venant de l’Égypte ou du
temple de Jérusalem. Jésus n’a rien instauré dans ce domaine. Noël était une
fête des millénaires avant la venue du Christ ; que signifie le mot
Noël ? Salut nouveau. Les Druides célébraient une fête semblable le 25
mars.
Qu’est-ce que le Christ a apporté
de nouveau ? Son exemple. Lui seul s’est humilié jusqu’a se laisser crucifier pour prouver que la loi
de l’amour et du sacrifice est plus puissante que tout. C’est pour cela qu’il
laissa une trace sur le monde entier et pour toujours ; le Christ dominera
l’univers dans tous les siècles. Christ veut dire Amour ; la loi du
Christ, c’est l’amour, la douceur, le pardon qui ouvre la voie de la
libération, qui fait payer toutes les dettes du karma. Christ a laisser ses
disciples être brûlés, déchirés par les fauves, parce qu’il voulait les sauver
pour toujours des liens karmiques de la réincarnation.
La loi du Christ est celle qui
permet la libération la plus rapide. Les catholiques sont très loin de la
pratiquer ; le vrai catholicisme est de pardonner et de servir. Il est des
gens qui se tendent la main, qui s’aiment et s’apprécient jusqu’au moment où
ils apprennent qu’ils ne sont pas de la même religion ou de la même
confession ; pourquoi deviennent-ils alors des ennemis ? Savoir à
quelle religion vous appartenez ? Non, savoir plutôt si vous êtes
compréhensif, généreux, sincère ; savoir comment vous vivez : c’est
cela qui compte.
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(Lire aussi la Conférence No : 443, « L’Orient
et l’Occident ») – l’Agartha, la Synarchie,…-
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Détail des PQ et conférence
1 - À la première
place, il y a le monde intérieur : -21
2 - Les idéologies politiques
3 - Vous devez d’abord vous purifier :
4 - La compréhension : -22
5 – L’homme a à sa disposition des instruments bien
supérieurs à l’intellect.
6 - L’intuition est la véritable intelligence :
7 - Changez d’attitude et les conditions
changeront : -23
8 - Éveillez
vos centres spirituels :
9 - Si vous aimez la nature, elle parlera en vous :
10 - Interpréter correctement le mythe du péché originel : -24
11 - C’est la lumière
qui pense, qui parle, qui chante, qui crée :
12 – La capacité de se concentrer sur le monde divin : -25
12 - Ne pas se conformer aux Lois
divines, c’est ça l’anarchie :
13 - Science et Religion ; deux
approches complémentaires, non antagonistes :
14 – Place et rôle des deux
principes : -26
Conférence du 24 février 1945, No
286 : « L’Origine des Schismes » -26
FIN